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ÉCHANGES DE LIVRES EN TÊTE: LE PLAISIR DE PARTAGER MES DÉCOUVERTES LITTÉRAIRES ET DE RECEVOIR LES VÔTRES
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ÉCHANGES DE LIVRES EN TÊTE: LE PLAISIR DE PARTAGER MES DÉCOUVERTES LITTÉRAIRES ET DE RECEVOIR LES VÔTRES

VIP-Blog de livresentete
gilles.lagrois1@bell.net

  • 976 articles publiés
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  • Créé le : 05/06/2010 16:07
    Modifié : 09/06/2020 00:33

    Garçon (69 ans)
    Origine : AUCLAIR, TÉMISCOUATA, QUÉBEC
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    Cécile LADJALI---ARAL

    14/06/2012 12:28



    Ladjali Cécile

    ARAL, Actes Sud, 2012, 251 pages

     

    Très beau roman poétique. Tout y est poétique, le style, les mots, le sujet, les métiers, les lieux et le langage des personnages.

     

    Gilles Lagrois, Auclair, Québec.

     

    Pour en savoir davantage :

     

    « Alexeï et Zena ont grandi à Nadezhda, au bord de la mer d’Aral asséchée. Autarcique, leur amour s’est affranchi de tous les obstacles : le lent évanouissement de leur mer, la mort qui coule dans l’eau polluée du village, la surdité d’Alexeï survenue à ses dix ans. Jeune musicien prodige, Alexeï continue à jouer du violoncelle et ouvre son espace intérieur à des perceptions nouvelles. Mais le silence s’installe entre les amants à mesure que le pays devient de sable.

    S’inspirant, dans ses compositions, de ses “trois fiancées” (la mer, la musique et Zena) dont les effacements successifs se conjuguent, il part à la recherche de la huitième note, celle qui contiendrait toutes les autres, et aboutirait à l’“éternelle présence”.
    Récit de l’enfance sauvage, d’une vie en forme de mirage dans le silence hypnotique et les paysages austères du Kazakhstan, le roman de Cécile Ladjali oblige à scruter l’invisible, par un saisissant mélange de peur et de beauté. » www.actes-sud.fr

     

    « Dans ses « Aphorismes sous la lune et autres pensées sauvages », Sylvain Tesson appelle les habitants des bords de l’Aral, les orphelins de leur mer. Le dernier roman de Cécile Ladjali remercie en exergue celles qui l’ont recueillie, orpheline de sa mère. Ainsi la métaphore principale d’ »Aral » déploie sa poésie sous la plume conteuse de cet auteur venue de loin elle aussi : la Perse.

    En même lenteur que la mer d’Aral se retire, ce livre flamboyant raconte en vagues successives la PERTE. Perte de l’enfance, de la femme aimée ou du père adoptif, perte de l’audition, de la mémoire, de la confiance en soi, et d’un avenir possible. « Aral » tournoie comme un vent de sable salé d’un chapitre sur l’autre entre les moments de l’enfance et ceux de l’âge adulte du couple universel formé par Alexei et Zenia : A et Z, début et fin de l’alphabet. Cette spirale emporte le lecteur en deux temps (les décennies 70 et 80), trois mouvements (les vies croisées du couple et d’Urufar) sur les notes d’un violoncelle virtuose. Malgré sa perte auditive Alexei compose en quête d’une huitième note afin de combler les vides de sa vie et résonne en écho sur le rôle de l’écriture pour Cécile Ladjali : « Écrire des mots ou des notes c’est biffer le soleil. Rendre la vie aux étoiles éteintes ». La puissance des pensées qui empoisonnent le héros, lui permet également de se sauver par la magie de la 8ème note qui les engloberait toutes, comme la lettre « p » qui ne s’entend pas dans « sept ».

    Les vertus de l’art, du rêve, de l’imaginaire peuvent seules faire rempart contre le sel et les bactéries du vent qui souffle et ronge paysages et habitants de la région. En effet ce roman est un magnifique paradoxe qui entremêle de mots en mots comme une pluie de sable, des éléments contraires. La mer d’Aral disparaît et pourtant elle existe, le bruit de la mer et du monde ne parlent plus à Alexei or il les entend. Pareille magie enjolive de multiples métaphores l’écriture salvatrice de Cécile Ladjali comme une miniature orientale. La mer d’Aral avec ses désastres écologiques en toile de fond miroite des richesses du vocabulaire et du style baroque dont l’auteur joue en virtuose. Ce récit-poésie en appelle à la mythologie, aux forces telluriques avec la sonorité précise d’un vocabulaire-partition.

    La quête de limpossible, l’acceptation des voies sans-issue permettent de trouver le vrai sens des choses. Il faut perdre pour mieux se retrouver, les situations se répètent comme une deuxième chance de trouver enfin le sens de sa vie.

    Et puisque l’eau est source de vie, on sait que depuis quelques années, la mer d’Aral enfin renaît… »www.chroniquedelarentreelitteraire.com






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