LALONDE Robert
À L'ÉTAT SAUVAGE, roman, Boréal, 2015, 161 pages
Pour l'auteur, à l'état sauvage est ce que chacun est en dedans de soi, à l'état pur. Être soi-même sans tenir compte de l'image que nous projetons de nous-mêmes aux autres.
Être comme une fleur sauvage, un animal sauvage pas encore dompté par le milieu et sous l'influence des autres; davantage un oiseau qui vit à part dans son unique vison du monde.
À L'ÉTAT SAUVAGE, c'est être une façon de l'homme à la fois, un père, un frère, un ami, un amant, un fils au déficit d'attention, être ce que l'on vit.
Un roman avec des personnes qui sont différentes des autres tout en étant sincères et authentiques. Un roman d'une écriture en douceur, en complicité, en tendresse, accessible à l'humain marginal. Il faut oser et vivre sa différence, faire confiance en la vie et avoir confiance en soi. .
Gilles Lagrois, Auclair, Québec
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" Un jour il a cinq ans,le lendemain soixante."
" Mon appétit de voir, de humer, d'écouter était miraculeusement intact, fenêtre ouverte sur le soir qui descendait...l'enfant inspiré qui menait l'aventure."
" J'étais un vaincu qui fuyait...écrivait des histoires."
" ...je crois qu'il faut rien demander aux autres. Ils sont comme les étoiles, les petites bêtes. Leur liberté ne touche jamais la nôtre. Ce qu'on aime, il faut le chercher, le trouver seul."
" Julot, neuf ans. Et encore attendre, tout seul avec mes images! Je suis comme un déraciné qui promène ses racines sèches au vent."
" C'était bon de sortir main dans la main, avec lui, du malheur."
" Quand la vie change, quand quelque chose meurt en nous, la désolation et le contentement ensemble coulent dans le sang. C'est toujours ça de pris."
" Il avait depuis une bonne secousse admis qu'une moitié de nous obéit, plie, se soumet, tandis que l'autre se soulève,regimbe, désire à n'en plus finir."
"Si on se met à philosopher, cela veut dire qu'on ne comprend pas."
"Aimer ce qu'on est seul à aimer, c'est ça la joie du scribouilleur."
" Pourquoi es-tu moins sensible à ce que tu as qu'à ce qui te manque."
" Un seul être paraît et le monde s'éclaire."
Pour en savoir davantage:
" Un écrivain vit seul dans sa trop grande maison, encore hantée par la présence de son père, avec qui il y a vécu mais qui est depuis longtemps disparu, et par celle de la femme qui vient de le quitter.
Son métier l’appelle sans cesse sur la route et l’amène à croiser des hommes qui, à un moment ou à un autre de sa vie, ont contribué à forger celui qu’il est devenu, ou des enfants, qui lui rappellent l’émerveillement ou la fragilité de celui qu’il a été.
Robert Lalonde donne ici un roman-mosaïque composé d’une suite d’histoires qui se font écho. S’y dessinent toutes les figures des relations que les hommes peuvent tisser entre eux, mentor, disciple, rival, ami, amant.
Dans une prose somptueuse, il peint de manière éblouissante la nature qui entoure ses personnages et où se reflète le moindre mouvement de leur âme."
http://www.editionsboreal.qc.ca/catalogue/livres/etat-sauvage-
Ce que la presse en dit
« Une écriture colorée et savoureuse pour les dialogues, mais juste et émouvante lorsqu’il s’agit de révéler de douloureux souvenirs; et lyrique pour parler de la nature. »
Manon Trépanier - Radio-Canada
« Un livre à déguster pour en savourer toute la poésie et la tendresse.»
Marie-Anne Poggi - Les Irrésistibles
« C’est toujours comme ça avec Robert Lalonde. Un souffle brasse les arbres et provoque des tremblements d’être, des rencontres lumineuses qui vous mettent dans tous vos états. Et cette écriture qui étourdit par sa justesse et sa beauté. Des phrases comme une caresse qui apaise et étonne, vous redonnent le monde peut-être. Robert Lalonde est un révélateur d’être. »
Yvon Paré - Littérature du Québec
« Un roman magnifique. Robert Lalonde est un peintre de l’écriture. Ce roman, c’est un voyage à travers la vie. »
Danièle Grenier - Radio-Canada
« Tout est là dans À l'état sauvage. Tout ce que l'on reconnaît de Robert Lalonde, de son style, de sa fièvre, de sa violence et de sa tendresse entremêlées. »
Danielle Laurin - Le Devoir
« C'est tellement bien écrit. C'est un plaisir de le lire »
Marie-Louise Arsenault - Radio-Canada