ROBERT Jocelyne
MENSONGE D'ENFANCE, Gwendoline Dernière, tome 1 d'une trilogie, Les Éditions de l'Homme, Québec, 2015, 304 pages
Un roman québécois remarquable par son exposé d'une époque, d'une partie de l'histoire de notre société qui se passe au QUÉBEC à partir de 1948. J'y reconnais mes passages aux écoles primaire et secondaire, mon histoire de famille de cette époque, mes parents, mes grands-parents, mon enfance et mon adolesce dans ma ville natale en Abitibi, Québec.Ma famille comprenait neuf enfants, six garçons et trois filles. Une époque après guerre dont dans les familles québécoises les enfants étaient nombreux soit neuf, douze et même dix-sept enfants.
Ce roman fait remonter à la surface plein de souvenirs de famille et les raniment de façon spontanée et spectaculaire.J'ai revécu ma vie de mon enfance jusqu'à dix-huit ans qui a marqué mon départ pour aller aux études à Montréal.
Un roman pour connaître le Québec de cette époque, sa culture, ses moeurs religieuses, la vie sociale des travailleurs, le système scolaire, les écoles gérées par les religieuses, les classes sociales selon la richesse.
Un roman sociologique remarquable pour sa qualité d'écriture et ses références religieuses, sociales et sexuelles de la société québéoise de cette époque.
Gilles Lagrois, Auclair, Québec
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"Une fois par semaine, pendant que mon père gardait, mère allait au théâtre. Seule. Le soir."
"Cet homme mettait rarement la main à la pâte mais lorsqu'il le faisait, c'est avec une grande minutie et une rare sensibilité. Mon père, ce maître pique-niqueur."
"J'ai compris, en observant mes parents, que le paysage transforme les personnes qui le traversent."
"Elle est pas belle, la vie?disait mon père.Oui, notre vie du dimanche était belle comme ça n'est pas permis."
"Un vrai spectacle, ces parties de cartes! Mon clown de père se donnait à fond dans les pitreries."
Mère AGNÈS et grand-papa. "Ce que le mot "respect", respect réciproque recouvre et signifie se matérialisait sous nos yeux. Mon grand-père sentait bon le cheval."
"Le temps,l'argent et le moyen de se déplacer en voiture ça facilite la générosité."
"La nouveauté séduit mais épuise ausssi."
"Il est faux de croire qu'on s'habitue à tout. On s'habitue pas à la honte."
"C'était triste mais c'était ainsi:les laiderons se font toujours bien plus malmener que les beaux."
"Il est faux de croire que notre bien-être ne dépend pas que de nous-mêmes.Tout est, inexorablement, lié aux autres."
Pour en savoir davantage:
DESCRIPTION DU LIVRE
"Gwendoline Dubois déboule inopinément sur la planète en plein cœur du XXe siècle et du Faubourg à m'lasse. Septième et dernière enfant d'une tribu endiablée, elle survit à l'attaque sournoise de sa sœur Claire-Obscure, se débarrasse bien vite de la carapace de tortue qui l'encombre et finit par intégrer l'école des bonnes sœurs après trois expériences désastreuses.
Quelque part entre le bas de la ville et New Croydon, le sens de la fête la rattrape et elle amorce sa propre révolution, pas si tranquille que cela. À 14 ans, fan finie de son frère Jean-Jean le truand et émule de Maria Goretti autant que de Lady Chatterley, Gwendoline lit les Évangiles à la messe du dimanche tout en apprivoisant le pouvoir naissant de sa sexualité. Jusqu'à ce que, un soir d'Halloween, elle franchisse avec stupéfaction une étape décisive, calée dans les bras d'un irrésistible clown-joueur-de-football…
Mensonges d'enfance est le premier tome de la trilogie «Gwendoline Dernière», qui raconte la vie d'une héroïne farouchement vivante, de 1950 jusqu'à nos jours.
Communicatrice et sexologue de renom, JOCELYNE ROBERT a publié une douzaine d'ouvrages à succès, essais et livres pour jeunes, réédités et traduits en vingt langues.L'éditeur