BOUCHARD Serge, LÉVESQUE Marie-Christine
ELLES ONT FAIT L'AMÉRIQUE, De remarquables oubliés, tome1, Lux, 2011, 431 pages
Quel livre remarquable! Notre histoire à notre portée. L'histoire de l'Amérique à la Québécoise française car les Québécois étaient omniprésents partout en Amérique.
Dans le tome 1, nous dévouvrons le rôle actif, la présence constante, la force de caractère, l'énergie, la détermination des FEMMES dans nos vies depuis des siècles en Amérique. Nous découvrons des FEMMES dont nous ignorions les noms, les rôles et l'importance dans l'évolution de notre histoire à l'Américaine.
Un livre de chevet. Une histoire qu'est la nôtre en AMÉRIQUE.Un grand livre et un historien hors pair à découvrir.
Gilles Lagrois, Auclair, Québec
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"Dans les versions officielles, en, anglais comme en français, on nous a souvent menti en nous présentant préfabriqués. Rien sur les Amérindiens et sur leur rôle dans la construction de l'Amérique comme nous la connaisssons."
"Terre-Neuve. Les BÉOTHUKS. Autrefois, on autorisait les Blancs à les abattre, maintenant le gouvernement de Terre-Neuve octroie des primes pour la capture de Béothuks vivants." Peuple autochtone maintenant disparu.
Mina Benson Hubbard. Oui, MINA est vraiment une femme exceptionnelle. Exploratrice, riche, de caractère ferme, mariée à un riche anglais. Elle a un caractère exceptionnel.
Esther Wheelright.1703, sept ans, enlevée par des Abénaquis et des Canadiens.
Les sauvages sont passés...les Indiens nous rapportaient les enfants des femmes indiennes enceintes des Blancs.
Pawnees, nation améridienne, dans le commerce des enfants panis vendus comme esclaves par les Blancs vainqueurs.
Oui, il y avait des esclaves en Nouvelle-France, et en particulier des Amérindiens.
Puis vers 1680, les IROQUOIS se mirent à en faire le commerce avec les FRANÇAIS...les personnes devinrent objets d'échange. En 1709, sous l'intendant JACQUES RAUDOT, l'esclavage devient légal en Nouvelle-France.
Émilie FORTIN-TREMBLAY. Prospecteur d'or. Alaska, Yukon, rivière Foryy Mile, canyon, Miler Creek. Quatre mois de voyagement, Seatle, train, bateau, à pied, en traîneau, en chaloupe, en tout cinq mille de milles. Elle devient ÉMILIE-TREMBLAY-LAGROIS.
Pour en savoir davantage;
"Les femmes sont absentes de l’histoire officielle de l’Amérique – ne le dit-on pas assez ? Les Amérindiennes certainement, mais aussi toutes les autres, sans distinction culturelle : Inuites, Canadiennes, Anglaises, Noires, Françaises et Métisses. Plusieurs d’entre elles sont des êtres d’exception dont le contact avec ce vaste continent a révélé l’intelligence et le caractère. Elles ont fait l’Amérique rétablit la mémoire de quinze de ces «â€ˆremarquables oubliées », héroïnes aux exploits invisibles, résistantes, pionnières, aventurières, diplomates, scientifiques, exploratrices ou artistes…
Ce livre s’inspire du matériau et de la philosophie de la série radiophonique De remarquables oubliés, produite et diffusée par la Première Chaîne de Radio-Canada. La version littéraire donne une nouvelle vie à l’ambition des deux auteurs : regarder l’envers de l’histoire pour éclairer le visage des gens ordinaires, qui souvent en sont les véritables acteurs."
http://www.luxediteur.com/catalogue/elles-ont-fait-lamerique/
LaPresse16 juin 2011
Ce sont 15 femmes aux destins hors de l'ordinaire qui nous sont présentées dans ce premier tome. On lit ces récits comme des contes. «On pourrait faire des films à grand déploiement avec l'histoire d'au moins cinq de ces femmes, s'emporte Serge Bouchard. Je verrais bien Bruce Willis accompagner Mina Hubbard dans ses explorations au Labrador», poursuit-il, amusé.
Confrontée à des responsabilités masculines, la femme devient vite hystérique. Toutes ses tares et limites lui viennent de son bas-ventre, région mystérieuse qui est la source de tous les dérèglements. Développer un cerveau féminin entraîne l’atrophie de l’utérus. Entre la tête et le ventre, il faut choisir, et le choix s’impose: la femme est d’abord une génitrice et une épouse; elle n’a pas de compte à la banque, elle ne signe pas de chèques, elle n’est pas propriétaire. C’est une créature soumise au bon vouloir de l’homme.
Écrire sous un pseudonyme permettait à Robertine d’émettre ses idées, de bafouer les conventions avec un peu plus de liberté. Cela lui permettait surtout d’être journaliste, une profession déshonorante s’il en était, même pour un homme – imaginez une femme journaliste, une bourgeoise en plus! Ce déshonneur aurait éclaboussé toute sa famille.
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