Belle écriture poétique. La disparition d'une enfant bouleverse son père au point où il change plusieurs fois de lieu, de dimension passant du passé, à la réalité, à l'imagination du père marin à la recherche de son enfant en utilisant l'eau qui retourne à l'eau en la cherchant par son esprit vagabond.
Gilles LAGROIS, Auclair, Québec
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"J'ai pris la mer par un jour de juin sur un bateau qui n'avait jamais vu le large en n'emportant que l'essentiel..."
"Dans ta petite boîte rose, j'ai rangé ta collection de pierres de lune."
"Avec le temps, le silence était devenu un objet tranchant, strident comme le sifflement d'une bouilloire ou le crissement de pneus sur la chaussée mouillée.
Jamais je n'aurais pu imaginer pire punition, pareil martèlement, jamais je n'aurais pu croire que le pas du temps puisse se muer en une chose si terrible."
Pour en savoir davantage:
"Quel courant fugitif a ravi Béatrice à ses parents ? Il n’aura fallu qu’un clignement d’yeux, aussi bien dire une éternité, pour que leur petite anémone disparaisse, laissant le couple enterrer un cercueil vide d’une indécente légèreté. Mais papa s’accroche à un espoir comme à une bouée : si chaque cours d’eau répond à l’appel de la mer, alors il remontera le courant qui le mènera jusqu’à sa fille.
Il s’improvise dès lors capitaine d’un improbable bateau de sauvetage. Au fil des jours, il sondera sans relâche les eaux du globe, notera selon les caprices de sa mémoire les souvenirs des jours heureux, insouciant devant la tempête qui gronde sur l’horizon.
Émouvante dérive sur le thème de l’absence mâtinée de poésie douce et saline, Marée montante est une déclaration d’amour à ceux qui nous quittent trop tôt, une comptine pour endormir le chagrin." Les éditeurs
ÉCHOS
« Un petit livre d’une grande profondeur et d’une grande beauté. »
« Il y a de la poésie et de la beauté dans Marée montante, malgré l’infinie tristesse qui l’habite […] Ce roman réussit ainsi à toucher un peu la pire de toutes les douleurs, avec pudeur et empathie, mais aussi en la regardant en face. Il faut du doigté pour s’attaquer à un tel sujet sans devenir mélo, et le défi est bien relevé. »
« C’est rempli de tendresse et de douceur. […] Une œuvre qui nous habite. »