LA CHALEUR DES MAMMIFÈRES, roman, 2017, 153 pages, Québec
Un roman à l'écriture moderne, spontanée, libre. Il dit ce qu'il pense, il pense ce qu'il dit. L'auteur décrit bien notre société et exprime bien ses idées sociales, religieuses et politiques. Il a le style d'écriture d'un sociologue, d'un observateur, d'un journaliste, d'un philosophe.
Un roman qui nous ressemble, qui nous dépeint en tant que société.Un livre qui nous porte à se repenser : nos priorités, nos bons coups, les coups réfléchis à venir.
Gilles LAGROIS, Auclair, Québec
www.livresentete.vip-blog.ccom
« À cinquante-cinq ans, divorcé après vingt et un ans de mariage....j'allais probablement finir ma vie seul. C'était aussi bien ainsi. »
« Seulement 9% des mammifères et 30% des primates sont monogames. »
« Mais dans un couple, chaque compromis est un grain de sable. Au final, c'est le désert. »
« Les enfants transforment les amoureux en gestionnaires de PME. »
« Le tattoo était le révélateur le plus probant d'une génération narcissique, incapable d'envisager l'avenir et esclave des pulsions du présent. »
« Ils étaient insupportablement jeunes et beaux. Le temps lézarde tout. L'amour aussi vieillit. Rien ne résiste au passage du temps. Pas même l'amour. »
La polygamie aurait pu être une solution. »
« Mais c'est ps la réalité qui compte, c'est la perception de la réalité. »
CONFICIUS. »Exige beaucoup de toi-même et attends rien des autres. »
Vicky, sa femme. « Elle avait la vitalité des mammifères et moi j'étais un reptile à sang froid. »
« La vérité est comme le soleil : on ne peut pas la regarder en face sans se brûler les yeux. »
« Trois choses importantes dans ma vie : faire l'amour, lire, réfléchir. »
« En économie, la question n'est jamais ça coûte, mais est-ce que ça le vaut. »
« Je n'avais pas la capacité de m'adapter. J'allais devoir laisser la place aux petits mammifères. »
Pour en savoir davantage :
Résumé :
« René McKay, cinquante-cinq ans, est prof de littérature à l’université. Fraîchement divorcé de sa femme, Vicky, il a peu de contact avec son fils de vingt ans, Mathieu. Renfrogné, désillusionné, il s’est au long des années isolé du monde. Il ne vit pas, il végète, se contentant de répéter à des étudiants distraits des vérités d’un autre âge, des concepts qui n’allument plus personne.
Un malheureux séjour en Suède pour prononcer une conférence inepte devant une poignée de blasés est la goutte qui fait déborder le vase. Plus rien de tout ça ne vaut la peine. Fini, l’amour, le sexe ; fini, les illusions, les rêves, les espoirs, l’enthousiasme. Cependant, à son retour, une grève étudiante bat son plein. Et tout est à nouveau possible.
Dressant un portrait à l’acide du milieu universitaire, Biz n’épargne ni les profs ni les étudiants. Mais il célèbre l’union, la harde, la horde, c’est-à-dire le peuple en mouvement quand il n’agit pas en troupeau. »
https://www.babelio.com/livres/Frechette-La-chaleur-des-mammiferes
Interpellé par l’importance de la littérature et l’effervescence des grandes manifs étudiantes, Biz propose cet automne un nouveau roman, La chaleur des mammifères, dans lequel il entre dans la peau d’un professeur d’université désabusé qui retrouve la flamme grâce à l’énergie des étudiants.
Fraîchement divorcé, René McKay, un professeur de littérature à l’université, a peu de contact avec son fils de 20 ans. Désillusionné, de mauvaise humeur, il s’isole du monde. Le sentiment d’avoir gaspillé sa vie est à son comble lorsqu’il présente une conférence en Suède devant un public blasé. Lorsqu’il rentre chez lui, une grève étudiante bouleverse la communauté... et lui insuffle à nouveau de l’énergie créative.
Biz, un écrivain redoutable, précis, inspiré, dépeint avec humour et cynisme le parcours de ce professeur désabusé, caricaturant au passage les étudiants et les professeurs des institutions d’enseignement supérieur.http://www.journaldequebec.com
Dans son nouveau roman, Biz démontre qu'il n'y a qu'une façon de ne pas devenir un vieux fossile: croire en la jeunesse. C'est ainsi que René, professeur de littérature désabusé, admirateur de Houellebecq, sera transformé par les événements de 2012.
http://www.lapresse.ca/arts/livres/entrevues/2017