MEUNIER Stéfani
CE N'EST PAS UNE FAÇON DE DIRE ADIEU,roman, 2007, 212 pages, Québec
New York, 1970. Un roman, la vie de trois jeunes dans la vingtaine qui vivent leur vie de jeunes. Mais un jour la vie les amènent à faire une puis deux rencontres. Ainsi la vie continue, faite de rencontre, de plaisir, d'échange, d'amour, de projet, d'éclatement, de déception. Mais la vie continue. Que faire pour survivre à l'amitié, à l'amour? Chacun de nous le découvre d'une façon différente.
Une jeune auteure à découvrir pour la qualité de son écriture. C'est une découverte pour ma part d'une jeune auteure Québécoise de talent.
Gilles LAGROIS, Auclair, Québec
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« Il n'y a rien de pire que la solitude à deux, je crois bien, puisque l'absence du regard de l'autre est toujours là pour vous le rappeler. Vous êtes seul. »
« RALF. Il m'a demandé pourquoi je n'y étais pas, moi, à cette foutue guerre. Je lui ai répondu que j'avais la chance de ne pas être citoyen de son foutu pays. »
« RALF. Je n'avais pas d'ambition. Je m'en foutais, je voulais seulement que les choses soient simples. Et tranquilles. Je voulais lire...écouter toute la musique du monde. »
« Peut-être qu'on s'invente des rêves pour ne pas mourir. »
« Pourquoi la réalité n'est-elle jamais à la hauteur? »
essayait de plaire, de cacher ses imperfections, on était influencé par le caractère de l'autre. Et on finissait par devenir autre. » « ...c'est à Saint-Malo que les choses ont commencé à changer entre Héloïse et moi. Comme une fissure dans une pierre. »
« HÉLOÏSE... ee que ça faisait de vivre avec quelqu'un. On essayait de plaire, de cacher ses imperfections, on était influencé par le caractère de l'autre. Et on finissait par devenir autre. »
« Parfois c'était de l'impatience qui émanait d'elle, une impatience presque méchante que rien ne semblait pouvoir apaiser. »
« J'en avais plus qu'assez de leur petit bonheur pépère. Je me sentais mesquin et presque méchant. »
« Mais pour HÉLOÏSE et moi, c'était le début d'une période de silence et d'immobilité. »
Pour en savoir davantage :
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Résumé :
New York, les années 1970. Une ville qui est encore le centre du monde, mais qui commence à douter d’elle-même. La guerre du Vietnam s’enlise, et si l’engouement pour le rock’n roll ne se dément pas, il vient maintenant d’Angleterre, où l’ombre des Beatles plane encore sur le monde de la musique. Sean est musicien. Pour le plaisir de faire de la musique, pour cette merveilleuse camaraderie de la scène, pour l’amour de cette vie d’errance entre Montréal, sa ville natale, et les innombrables bleds où il doit jouer.
Quand il revient à New York, il vit chez son ami Ralf, qui a un appartement à Brooklyn et un chien qui s’appelle Lennon. Les seules attaches qui donnent à Sean le sentiment d’être chez lui quelque part. Pendant que Sean est en tournée, Ralf fait la connaissance d’Héloïse. C’est le bonheur, tout de suite, un voyage en Bretagne, des soupers où se conjuguent amour et amitié. Et, tout à coup, le précaire équilibre ne tient plus.
Dans ce second roman, Stéfani Meunier se révèle plus que jamais une magicienne des atmosphères. En quelques traits aussi sûrs que retenus, elle sait donner un relief extraordinaire au quotidien de ses personnages. Un regard capté en passant, quelques accords de musique, les paroles d’une chanson aimée qui nous montent aux lèvres, et voilà que notre coeur chavire en même temps que celui des personnages.
Les éditeurs
Un lecteur :
Au nombre de citations que j'ai transcrites de ce livre, on peut voir que j'ai vraiment adoré. Ce n'est pas une façon de dire adieu est le genre de roman à travers lequel on peut voguer, en riant et en pleurant, mais aussi en s'assoyant confortablement et en acceptant les effluves de mots et de sons qui en ressortent. [...]
C'était de la vraie jeunesse. Pas de la jeunesse blasée ou apeurée comme on en voit aujourd'hui, de plus en plus, même qu'on ne voit que ça. C'était de la jeunesse qui y croyait, qui riait, qui s'amusait, qui ne se posait pas de questions. Dieux que c'était beau la jeunesse. C'est dommage qu'on ait réussi à l'éliminer pendant les années qui ont suivi.