DRAPEAU Sylvie
LE CIEL, 2017, 86 pages, tome 2, QUÉBEC
Souvenirs de la vie de famille d'une jeune fille vivant sur la CÔTE-NORD du fleuve Saint-Laurent. Elle relate des événements qu'elle a vécus durant sa jeunesse avant de partir pour la ville pour faire des études, la vie et la mort de sa mère qui meurt d'un cancer. Elle nous parle de sa mère et de ses convictions religieuses, de son premier amour qui est Marc, de sa vie de célibataire loin de son coin de pays. Un roman qui nous ramène dans une réalité que certains ont vécu à cause de leur âge. Une écriture touchante, sincère, altruiste. Un roman impeccable d'une époque de vie au Québec.
Gilles LAGROIS, Auclair, Québec
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« T'ai-je jamais vraiment parlé?T'ai-je jamais dit ce que je ressentais devant la vie, le départ de ton fils, notre frère? Les garçons. »
« Les diktats de la religion formaient alors un mur si épais entre nous. »
«SA MÈRE. Le péché dont me parlais, avec tes yeux exorbités. Le monde me semblait si dangereux. Un jardin de mines. »
« Même un baiser semblait mal.L'attirance semblait mal.Comment réussir à vivre?
« Je voudrais te faire disparaître, que tu arrêtes de me contrôler. »
« Là d'où tu venais,il était mal vu de s'apprécier soi-même. Tu prenais l'acte d'humilité au pied de la lettre :tu apprenais à te mépriser toi-même. »
« De sa mère. À quand la liberté, qu'on respire! »
« C'est fatiguant, errer à la recherche de soi-même. »
« Nous sommes des loups et des louves assoiffés de sensations, de rencontres. »
« Avec MARC. Nous étions ensemble et très seuls.Plus j'étais malheureuse, plus il se droguait »
« Sa mère a un cancer. Tu nous écoutes discuter ensemble de ta vie, de ta;mort imminente, on dirait que tu n'y crois pas. »
« Le monde de l'enfance ne m'a jamais vraiment quittée, tu vois,il est en moi pour toujours. »
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Résumé
Je me berce doucement dans la cabine, tenant le récepteur comme je tiendrais l'une de tes si belles mains. Je pense : je vais pouvoir respirer, elle me parle. Maman me parle. L'enfant du Fleuve a aujourd'hui vingt ans. Elle habite désormais la grande ville, fréquente l'université, a un amoureux, voyage à Paris. Mais c'est dans la maison familiale, sur la Côte-Nord, qu'elle court se réfugier chaque fois qu'elle le peut. Avec son regard de jeune femme libre, du moins en apparence, elle y observe sa mère, qui s'est sacrifiée pour sa famille, faisant une croix sur ses rêves, elle qui aurait tant aimé être "savante", visiter la France, peut-être même devenir peintre ; cette femme si différente, avec qui elle partage pourtant une blessure fondamentale...LES ÉDITEURS