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ÉCHANGES DE LIVRES EN TÊTE: LE PLAISIR DE PARTAGER MES DÉCOUVERTES LITTÉRAIRES ET DE RECEVOIR LES VÔTRES
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ÉCHANGES DE LIVRES EN TÊTE: LE PLAISIR DE PARTAGER MES DÉCOUVERTES LITTÉRAIRES ET DE RECEVOIR LES VÔTRES

VIP-Blog de livresentete
gilles.lagrois1@bell.net

  • 976 articles publiés
  • 123 commentaires postés
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  • Créé le : 05/06/2010 16:07
    Modifié : 09/06/2020 00:33

    Garçon (69 ans)
    Origine : AUCLAIR, TÉMISCOUATA, QUÉBEC
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    LE COEUR DE BERLIN, roman de Élie MAURE, 2016, 234 pages, 5*, Québec

    11/12/2018 11:45

    LE COEUR DE BERLIN, roman de Élie MAURE, 2016, 234 pages, 5*, Québec


    MAURE ÉLIE

    LE COEUR DE BERLIN, roman, 2016, 234 pages, Québec.Un premier roman.

    Un premier roman très réussi autant par le style remarquable de l'auteure que par le sujet délicat qu'est l'inceste.

    Un roman, un récit de souvenirs de famille pour mieux comprendre le rôle et le sort de chacun. SIMON nous parle de sa famille, de celle de son père.

    Une écriture dense de la profondeur de l'être. La souffrance intérieure de l'être aux prises avec un secret de famille accusateur. Le personnage principal SIMON nous parle beaucoup de son père, de sa mère, de ses frères et de sa sœur BÉATRICE, de leur changement personnel, de leur personnalité propre.

    SIMON est à la recherche de ses origines pour mieux se comprendre. SIMON est une personne qui se compare et se dénigre parfois. Il a une faible image de lui-même. SIMON vit sans cesse des angoisses dues aux images des viols de sa sœur par sa son père et de l'instabilité de sa mère. Il n'a pas de relation amoureuse stable car il est sans cesse déstabilisé émotivement.

    Une écriture qui frappe dont on se reste pas insensible. Une écriture lumineuse de sincérité, d'authenticité.

    Père abuseur, mère folle tel est le menu composant cette famille ébranlée par la vie.

    L'inceste est un drame psychologique, un crime parfait.

    Un premier roman impressionnant.

    Gilles LAGROIS, Auclair, Québec

    www.livresentete.vip-blog.com, à visiter

    « Son père : si tu parles, je te tue de mes mains. »

    « Pardonner, ce n'est pas blanchir. »

    « L'inceste, c'est un crime parfait enfermé dans une chambre d'une maison anonyme. C'est le lieu du pouvoir absolu, celui qu'on ne peut pas exercer ailleurs. »

    « BÉATRICE, 30 ans. Parler de l'inceste, c'est mourir. Je ne veux pas mourir et je veux le dire. »

    « SIMON. BERLIN est le nom de son chien.

    J'écris in livre pour y cacher mes pensées. Ma sœur est comme un astre noir, j'essaie de le regarder mais je n'y vois que de l'obscurité. »

    /J'ai un boulot correctement payé à l'université comme professionnel de recherche. »

    « L'Algérie est tout ce que nous connaissons. »

    « MÈRE...elle ne me prenait pas dans es bras...non, mère quand elle s'approchait de moi avait deux bâtons collés au corps. »

    « ...comme mère remportait la palme de l'anxiété. »

    « Père est un homme qui avait peu investi dans ses relations avec ses fils. »

    « Testament de père. »Je ne veux pas que tout revienne à cette femme-là. »

    /J'avais besoin de m'évader en forêt , une maladie me plongeait dans le désarroi. »

    /Le chien... il devient le plus subtil observateur de vos émotions et sait comment s'accorder à un jour heureux où à une nuit affreuse..tout e que le moto présence veut dire. »

    « Tous les religieux ne sont pas pédophiles, on les met tous dans le même sac. »

    « C'est ainsi qu'à 26 ans, père quitte la vie religieuse. »

    « Le pensionnat m'a sauvé de l'hystérie et de la sévérité de la maison familiale, mais il ne m'a jamais procuré une telle sensation. »

    « ...et voilà, mère se dresse comme la bonne âme qui s'inquiète pour sa fille. »

    /Il me faut une rencontre sinon je vais mourir. »

    « Les liens familiaux ne sont pas des liens absolus comme on veut tant nous le faire croire. »

    « SIMON. BÉATRICE. Elle se laissait faire sinon c'était moi. »

    « PÈRE. Il était nu. Il était déjà en érection et se jetait sur moi. Il se frottait sur moi. »

    « Une fille violée toute son enfance, tu imagines qu'elle peut avoir une vie normale? »

    « BÉATRICE. L'odeur de mère est écoeurante. »

     

    POUR EN SAVOIR DAVANTAGE :

    Résumé :

    « Simon ne vit que pour le temps qu’il consacre à l’écriture et au vélo. À la mort de son chien, ses repères s’effritent, et lentement remonte à la surface le souvenir de Béatrice, sa sœur depuis longtemps disparue et dont il était autrefois si proche. Convaincu qu’elle se trouve encore quelque part, il décide de retrouver sa trace et de refermer le cercle d’injustice créé autour d’elle. Il trompe l’ennui d’un été caniculaire en reconstituant le vénéneux récit familial à travers ses souvenirs et l’évocation de son enfance vécue en Algérie. Mais il se lance aussi dans une quête plus profonde, celle de l’identité qu’un fils construit à partir d’un père qu’il ne connaît pas.

    De choses tues en révélations, de personnages brisés en êtres dédiés à la vie, Le cœur de Berlin brosse dans un style intimiste et émouvant un portrait cru du mal parfois fait aux siens, du désir d’exister et des conséquences du mensonge. » LES ÉDITEURS

    UN LECTEUR :

    « Je sors -presque à l'instant- de cette lecture bouleversée.
    Elie Maure nous livre une histoire poignante, qu'elle construit et exprime de manière à ce qu'elle nous percute et nous investisse avec force.
    Simon, le narrateur, âgé de la cinquantaine, mène sa vie comme un adolescent attardé et incapable d'attachement. Chercheur à l'université de Montréal, il est célibataire et sans enfants. Passionné de vélo, il ponctue son temps libre de longues balades forestières, et de ses tentatives pour coucher sur le papier les réminiscences d'une enfance qui, depuis quelque temps, le taraudent. Il le fait de manière décousue, mêlant souvenirs et présent. Les épisodes du passé sont entrecoupés de l'expression de la peine immense qu'a suscité la mort, récente, de son chien Berlin. Sous son ton mélancolique, égrenant l'absence d'événements de son existence morne, perce l'expression d'une détresse sourde, diffuse, sans doute d'autant plus douloureuse qu'il ne parvient à en cibler l'origine précise.
    Cette ignorance qui lui pèse, et l'empêche de se structurer, l'amène à entamer une enquête familiale, dans le but plus ou moins conscient de traquer d'anciennes fêlures dont il a jusqu'alors occulté le souvenir. Cette enquête tourne d'abord autour de son père, homme au tempérament dominateur et aventureux, dont les accès de violence avaient instauré une distance craintive entre ses fils -Simon a deux frères- et lui. Il se focalise ensuite sur la recherche de sa soeur Béatrice, dont il a été très proche, avant que son départ au pensionnant à l'âge de douze ans, le coupe de sa famille, qu'il ne reverra que de manière sporadique. La dernière fois qu'il a vu Béatrice, c'était à l'enterrement de leur père, qu'elle avait loyalement accompagné dans sa longue agonie. le père et la fille avaient toujours entretenu une relation privilégiée...
    Le témoignage de Simon laisse deviner les manquements de cette famille dysfonctionnelle, portée par des parents qui, malgré des caractères divergents -la mère affichait l'aigreur et la hargne d'une dépression permanente- avaient comme point commun de traîner le lourd bagage de traumatismes enfantins, évoqués à demi-mots au détour d'une allusion... les liens du narrateur avec ses frères sont eux-mêmes distendus, et il a coupé les ponts avec sa mère.
    Ayant fait savoir à sa soeur, par l'intermédiaire d'une amie commune, qu'il aimerait la revoir, Béatrice lui répond par des lettres, dans lesquelles elle aussi revient sur leur passé. Elle y évoque notamment leurs années d'enfance en Algérie, où le père avait demandé à enseigner, leur triste retour dans un Québec froid et grisâtre, la détresse de son adolescence solitaire, révélant la face obscure de ces souvenirs, qu'elle entache d'une vérité crue et déchirante.
    L'auteur oppose ainsi le début du récit où Simon, envahi d'une sorte de passivité angoissée, d'incapacité à vivre, tourne autour d'un mal sur lequel il ne parvient pas à mettre le doigt, à l'intensité violemment perturbante d'une seconde partie que le lecteur reçoit comme une claque magistrale en pleine face. Elie Maure y exprime avec une éloquence à peine supportable une souffrance intime, destructrice, met en exergue les sentiments dévastateurs et contradictoires que génèrent les relations toxiques entre membres d'une même famille.
    A lire !  «  wwww.babelio.com






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