Un récit agité de ce qu'elle a vécu lors de son séjour en Palestine. Un séjour émouvant et humain parmi les habitants hommes et femmes. Elle découvre la réalité des familles troublées par la guerre et l'occupation du pays contrôle autant pour rentrer que pour sortir, les checkpoints. Un peuple heureux mais en manque de liberté.
Gilles LAGROIS, Auclair, Québec
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« Une shahida, martyre. Une bombe humaine. Mon neveu, Shahid aussi. «
« L'armée détruit la maison en représailles. »
« On m'a expliqué que le STAR ACADÉMIE panarabe a été produit pour apprendre la démocratie au peuple. »
« Avoir le regard opaque. C'est ce que je trouve le plus difficile.Éteindre le regard, le placer sous voûte, ne l'offrir qu'à ceux qui le connaissent déjà. Il faut choisir qui on invite. »
« Une université en territoires occupés. On aime apprendre :c'est comme aller loin sans bouger. »
« Les PALESTINIENS n'existaient pas. n leur existence était pourtant impossible.
Ce premier cri date de 1929. Depuis, ils ne cessent de crier qu'ils existent. »
« Mohammed doit se faire exploser d'abord, sur les gardiens de sécurité du ministère de la Défense, et Karim doit renter à l'intérieur de l'édifice par la suite. Mohammed aurait pu mourir. Pire : Mohammed avait choisi de mourir. »
POUR EN SAVOIR DAVANTAGE :
Résumé :
« La Palestine d’Anaïs Barbeau-Lavalette est un paysage hérissé d’aspérités, de murs et de checkpoints. Ramallah est une ville bruyante où l’on confond parfois les feux d’artifice avec des explosions, où des centaines de mères ont dû sacrifier un enfant à la résistance. Mais sa Palestine est aussi un jardin fertile et invitant où poussent figues, pommes grenades, pêches et raisins. C’est une rue dans laquelle joue un petit garçon déguisé en Superman. C'est une frontière animée où les marchants vendent des poules, des livres, de la crème glacée et des maillots de bain. C'est un pays où le Star Académie panarabe sert aussi à apprendre le droit de vote à ses habitants.
À travers la vision kaléidoscopique d'Anaïs barbeau-Lavalette on découvre une Palestinne multiple. Plus qu'un carnet de voyage, ce texte est une vibrante réflexion sur le courage, l,amiur et l'importane de la famille. Avec une toucahnte sobriété, elle raconte non pas ce qu'elle a vu, mais bien ce qu'elle a vécu. » LES ÉDITEURS
EMBRASSER ARAFAT
https://voir.ca/livres/2011/04/21/anais-barbeau-lavalette-embrasser-la-vie/
« Plongée dans la préproduction du film, Anaïs a ressorti ses "vieux carnets de routard". Le livre Embrasser Yasser Arafat, qui sort cette semaine, offre aux lecteurs un florilège des pages inspirées par la vie quotidienne en Palestine. On y rencontre justement Mohammed, un aspirant kamikaze qui s’est fait arrêter en chemin et qui raconte, devant sa mère et ses soeurs, comment le plan a mal tourné. Une scène qui marie le tragique et l’anodin, sans flafla, et qui résume bien le regard que pose ABL sur l’existence des assiégés. "Oui, le monde meurt, mais autour, le monde "frenche" aussi! Le ti-cul qui allait se faire exploser, il est là qui boit du Coke, ses soeurs le niaisent, il est aussi ti-cul que n’importe quel petit frère!" Bref, des êtres comme vous et moi, aux prises malgré eux avec des situations extrêmes et réagissant parfois de manière extrême.
Mais pas tous. ABL raconte aussi comment Siham a dû passer cinq années "à cohabiter avec l’armée israélienne, qui avait fait sienne une partie de la demeure familiale". Continuant de vivre sa vie avec "un soldat dans son bain, un autre devant sa télévision", Siham vient à les connaître et à partager avec eux certains repas.
Faysal, lui, continue de rêver à "un seul État démocratique", à l’exemple de l’Afrique du Sud. Pour eux, la violence n’est pas une solution. Les chroniques d’ABL plaident dans le même sens: malgré la dure réalité, on n’y voit ni hargne ni récriminations; seulement de l’empathie et de l’affection. »