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ÉCHANGES DE LIVRES EN TÊTE: LE PLAISIR DE PARTAGER MES DÉCOUVERTES LITTÉRAIRES ET DE RECEVOIR LES VÔTRES
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ÉCHANGES DE LIVRES EN TÊTE: LE PLAISIR DE PARTAGER MES DÉCOUVERTES LITTÉRAIRES ET DE RECEVOIR LES VÔTRES

VIP-Blog de livresentete
gilles.lagrois1@bell.net

  • 976 articles publiés
  • 123 commentaires postés
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  • Créé le : 05/06/2010 16:07
    Modifié : 09/06/2020 00:33

    Garçon (69 ans)
    Origine : AUCLAIR, TÉMISCOUATA, QUÉBEC
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    LA GARE, roman de Sergio KOKIS, 2005, 209 pages, Québec

    18/02/2019 17:24

    LA GARE, roman de Sergio KOKIS, 2005, 209 pages, Québec


    KOKIS Sergio

    LA GARE,roman, 2005, 209 pages, 5*, Prix 2006, Québec

    Un roman d'une écriture éclatante qui nous porte à la réflexion personnelle.Une écriture de philosophe, d'un sage de la vie moderne.Une philosophie de la vie active, réaliste.

    ADRIAN TRAUM, le personnage principal voyage en train avec sa femme et son fil.À une halte il descend pour fumer une cigarette, lorsqu'il quitte la gare son train est parti. ADRIAN se retrouve dans une attrape, un cul-de-sac, une tromperie. Aucun moyen de quitter ce village sans voie de communication. Ce voyage était exceptionnel, unique pour un voyage unique sans un autre horaire en vue. Unique, un voyage imprévu, fermé.

    ADRIAN se rend au village de cette gare, VOKZAL. Ce village n'a pas d'autre chemin ou voie de communication que celui utilisé par un marchand ambulant qui visite le village une fois par saison pour ravitailler les habitants en objets et marchandises de consommation tels le tabac, l'alcool, de gâteries tel le fromage, de vêtements et autres nécessités.

    Adrian est hébergé par MILA et sa fille MARIA.

    MARIA est un personnage à la sensualité libertine. Elle s'offre à qui la désire car elle est la seule femme majeure de ce village isolé.Elle a un statut de princesse qui n'a pas d'autre choix dans son village de VOKZAL aux mœurs primitives et de valeurs anachroniques de misérables paysans incultes. Une vie remplie de violence sociale et d'autocratie en pleine steppe.

    Un grand roman qui est une réflexion sur la vie qu'on décide de vivre.Un grand auteur, un philosophe, un sage de la vie de survie en société moderne.

    Gilles LAGROIS, Auclair, Québec

    www.livresentete.vip-blog.com, à visiter

    « ADRIAN pensa que cette steppe lui rappelait la mort, et il se réjouit d'y être uniquement de passage, en chemin vers sa maison. »

    « Son épouse...qu'elle détestait l'attitude de bête sauvage de son mari en société, et qu'il fallait qu'il apprenne une fois pour toute à goûter aux bonnes choses de la vie. »

    « Il lui fallut quelques instants pour se rendre à l'évidence que le convoi tait vraiment parti en le laissant derrière. Parti avec sa sa famille,ses bagages et les autres voyageurs. Il n'avait entendu aucun signal de départ.Tout paraissait réellement désert et même le chien de la salle d'attente avait disparu. »  »Vous avez vraiment manqué votre train par pure bêtise et dans ma gare par surcroît? Comme exploit pour un ingénieur, j'avoue que cela me dépasse. »

    « Cette voie-ci était condamnée définitivement, hors d'usage pour toujours. »

    « Vous êtes l,unique artisan de votre malheur, si c'est bien vrai que vous n'aviez aucune intention de vous installer parmi nous. »

    « Une gare est un;lieu de passage, entre deux moments d'une vie ou d'un voyage. »

    « MARIA. Une petite bête toujours en rut et prête à mordre ou à griffer... la jeune femme avait quelque chose d'attirant. »

    « ADRIAN. MILA, mère de MARIA...Un sentiment désagréable, un peu étouffant, celui d'être à la fois un traître et un objet qu'on manipule. Il lui fallait à tout prix sortir le plus vite possible de ce piège. »

    « Le début de l'acceptation du fait que désormais il était peut-être seul au monde. »

    « Quand l'envie me viendra d'être prise comme on me prend ici, comme quand le mouton monte l'agnelle.

    Un femme se lave, il ne reste rien de ce qu'elle vient d'avoir avec un autre homme.Souvent encore je me sens comme une princesse. Je suis la seule femme jeune du village. Ils me donnent du plaisir. »

    « CYRILLE, chef de la gare inactive.--C'est vous-même, jeune homme,qui avez déserté votre train dans ma gare.À vous donc de trouver tout seul le sens de ce geste extravagant....pour vous donner un semblant de cohérence. »

    « Ce qui arrange les choses est le fait de vivre jusqu'au bout les situations difficiles pour les purger définitivement de leur impact initial. »

     

    POUR EN SAVOIR DAVANTAGE :

    « Il suffit d’un geste, parfois vraiment anodin, pour que notre vie soit radicalement changée. C’est le cas d’Adrian Traum, ingénieur au service de son beau-père dans la ville de S. Pendant un arrêt imprévu, il est descendu du train dans lequel il se trouvait avec sa femme et son fils... « 

    « Le roman

    Adrian s’est disputé avec sa femme dans le train. Pour fuir cette atmosphère irrespirable, il a décidé de sortir du wagon pendant un arrêt dans une steppe déserte, le temps de se délier les jambes. Assez longtemps pour s’assoupir un instant et découvrir après coup que le train est parti sans lui. 
     
    Perdu au fond du nulle part et prisonnier d’un village en ruines, Adrian découvre avec effarement qu’il sera forcé de vivre avec les tarés de la place : Pancacre l’idiot, Mathias l’aubergiste poilu, Otto, le sergent paranoïaque, M. Théodor, arrivé par hasard comme Adrian et qui n’a jamais pu quitter ce bled perdu, et puis Mila et sa fille Maria chez qui il habite. 
     
    À mesure que le temps passe, Adrian en arrive au terrible constat qu’il est fait comme un rat. Aucune sortie, et le sentiment que personne ne parviendra à le retrouver... 
     
    Cyrille Gork, le chef de la gare Voksal, avait-il raison de dire que les choix que nous faisons ne sont jamais innocents ? « 

    « Je me demande ce qu'un train comme le vôtre faisait là, et cela m'inquiète [...]. Mais avec les trains, des étrangers peuvent venir troubler notre paix à Voksal. [...] Je me suis trompé de place pour un petit moment, mais je sais que c'est passager. Une fois ressorti de ce trou, je serai toujours Adrian Traum, ingénieur dans l'usine de mon beau-père à S., et ce cauchemar aura cessé. Je ne penserai plus jamais aux pauvres culs-terreux de cette bourgade en ruine. [...] Une gare, dit le vieux, est un lieu de passage. [...] Sauf pour un cheminot comme moi, il ne viendrait à l'esprit de personne d'habiter une gare. Le cheminot lui-même y est de passage, puisque son travail est de voyager et de garder ouvertes les voies pour d'autres voyageurs.  « Les libraires

    « - Non, monsieur. C'est votre témérité qui vous a attiré ici, ou votre étrange et inavouable désir de descendre de votre convoi. S'il s'était arrêté en rase campagne, vous seriez peut-être descendu de la même manière. Vous fuyez peut-être quelque chose. Reconnaissez enfin que votre conduite a été suspecte dès le début. Posez donc cette sorte de question à votre conscience et non pas à moi. Pour satisfaire votre curiosité au sujet de ma personne et de ma gare, je peux vous dire que j'habite ici et que je suis profondément serein de vivre comme je vis, c'est-à-dire seul. Un chef de gare comme je suis aime les gens de passage, les visiteurs, les clients aussi. Mais il déteste les voir désireux de rester dans son domaine. Une gare n'est pas un hôtel, c'est plutôt un simple croisement de chemins, une étape, si vous préférez. [...] Les ruelles étaient vides. Adrian aperçut seulement l'idiot Pancrace, qui semblait rôder parmi les ruines et qui s'enfuit aussitôt comme s'il avait peur de l'étranger. Le restant du village était pareil à ce qu'il connaissait déjà : des masures misérables, beaucoup d'entre elles à moitié effondrées et désertes, quelques hangars de ferme et des enclos pour les moutons, le tout dans un état de grande saleté et d'abandon. Soudain, ce qui tenait lieu de rue principale disparaissait presque sous les mauvaises herbes et devenait un simple sentier carrossable. De toute évidence, personne n'était passé par là depuis fort longtemps. Cela avait cependant l'aspect d'un chemin menant vers la steppe et les bosquets rachitiques, loin du village et des pâturages environnants. Adrian emprunta ce sentier durant un bon moment malgré ses pieds endoloris, avant de se décider à revenir sur ses pas. Convaincu enfin qu'il s'agissait là du fameux chemin vicinal, il se sentit malgré tout un peu rassuré ; l'état de cette voie expliquait parfaitement le retard de l'automobile envoyée pour le chercher. Il se dit qu'ils avaient sans doute été obligés de rebrousser chemin et de changer de véhicule pour une Jeep, seule capable d'affronter un tel voyage. « 






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