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LE MEURTRE DU COMMANDEUR, La métaphore se déplace, livre 2, de Haruki MURAKAMI, 2018, 472 pages,****
22/03/2019 13:51
MURAKAMI Haruki
LE MEURTRE DU COMMANDEUR, La métaphore se déplace, livre 2, 2018, 472 pages
Un livre fétiche, un grand livre autant par l'écriture éloquente, prolixe de
l'auteur que par le fantastique des personnages.
Un livre qui marquera son époque par cette capacité de lier le présent, le réel
et l'onirisme, le monde du fantastique.
Le ton du livre est doux et serein. L'auteur ajoute du fantastique à notre
vision du quotidien. Il nous est permis de rêver,
d'y croire sans se sentir menacé et hors norme. Un grand livre par un grand
auteur à découvrir.
Un livre que l'on déguste comme un dîner entre amis. Sans caprice. Tout
bonnement, de la salade au dessert.
Gilles LAGROIS, Auclair, Québec
www.livresentete.vip-blog.com, à visiter
Résumé :
Alors que jusque-là je marchais normalement sur ce que je pensais être mon
propre chemin, voilà que soudain celui-ci a disparu sous mes pas, et c'est comme
si j'avançais simplement dans un espace vide sans connaître de direction, sans
plus aucune sensation.
Une jeune fille a disparu.
Une jeune fille dont le narrateur avait entrepris de faire le portrait. Une
jeune fille aux yeux comme une flamme gelée. Une jeune fille qui l'intrigue et
qui pourrait être liée à Menshiki.
Il va rendre visite au vieux peintre Tomohiko Amada. Là, dans la chambre
d'hôpital, apparaît le Commandeur.
Le Commandeur est prêt à offrir sa vie pour que la jeune fille soit retrouvée.
Il faut faire revivre la scène du tableau, le Commandeur doit être poignardé.
Le narrateur lui plante un couteau dans le cœur.
Une trappe s'ouvre dans un coin de la chambre. Un personnage étrange en surgit,
qui l'invite à entrer dans le passage souterrain. Le début d'un périple qui va
conduire le narrateur au-devant des forces du mal...
Deuxième livre d'une œuvre exceptionnelle, dans la lignée du monumental 1Q84, un
roman somme, ambitieux, profond. Deux tomes pour une odyssée initiatique
étrange, inquiétante, envoûtante, où le maître Murakami dévoile ses obsessions
les plus intimes. LES ÉDITEURS
UN LECTEUR:
"« J'avais seulement le souvenir d'une image vague. Subsistait juste la
sensation positive que j'avais éprouvée en réalisant cette peinture, ou plus
exactement, mon corps en gardait le souvenir. Davantage que l'oeuvre elle-même,
ce qui compte pour moi, ce sont les sensations. »
Chez Murakami priment la sensation, l'indéfini, l'incertain, l'entremêlement, le
cotonneux - On est loin de toute certitude tranchante, de toute rigidité
raisonnante, on est là où se mêlent la banalité du quotidien et les mystères de
l'invisible, là où les rêves, les fantasmes, les créations artistiques se
fondent dans le réel, abolissant les lignes de démarcation qui voudraient les
séparer.
Des morceaux de réalité se glissent par erreur dans le sommeil, l'ex du
narrateur tombe enceinte après un rêve intense où il a l'impression d'avoir émis
en elle son « vrai sperme »; la peinture de Tomohiko Amada intitulée le meurtre
du Commandeur est si puissante qu'elle prend vraiment vie, créant dans la
réalité un passage vers un monde fantasmatique, les frontières entre l'art et la
vie « réelle » s'estompent et s'évanouissent.
Le narrateur a beau se sentir parfois cerné par une réalité complètement
détraquée, cela n'a rien d'anxiogène, je trouve même qu'il y a quelque chose de
doux, de serein, de bienfaisant, de chaleureux dans ce drôle d'univers où c'est
si bon de perdre pieds, de se sentir à la fois un peu déboussolé et en terrain
familier - d'une étrangeté familière.
Le Meurtre du Commandeur est une oeuvre profonde, originale et en même temps
d'une lecture très très agréable.
Bref, je suis un peu verte quand je me dis que les Japonais ont Murakami et
qu'en France on a Houellebecq - je me sens tellement plus chez moi dans l'oeuvre
d'Haruki!." www.babelio..com
CITATIONS DU LIVRES:
"Quels que soient les efforts que l'on fournit, ce sont les dispositions
naturelles qui détermine la compétence."
Le narrateur:" Le plus important pour moi était de découvrir le récit que je
devrais peindre ici."
"MENSHIKI. MARIÉ. "Cet homme a a des yeux étranges. Des yeux qui ont toujours
l'air de renfermer une intention comme le loup du petit Chaperon rouge. Je pense
qu'il cache quelque chose."
"Le Commandeur avait souligné que MENSIKKI était le genre d'homme à élaborer
sans cesse des projets, voire une intrigue. Mais il ne me paraissait pas rusé et
déloyal à ce point."
"Mais le souvenir subsiste. Le souvenir peut réchauffer le temps."
"Les IDÉES ne peuvent exister sans a reconnaissance par autrui, en même temps,
elles assurent leur existence en utilisant cette même reconnaissance par autrui
comme énergie."
"L'intention même ne ne plus penser à quelque chose est déjà une pensée."
"Le vieil homme était TOMOHIKO AMADA, l'auteur du tableau... était de retour
dans son atelier."
"Je ne ressentis pas de peur mais un trouble immense."
"Aussi médiocre qu'on soit, on est irremplaçable."
"Ms souvenirs visuels sont d'une exactitude rare et par ailleurs ils sont
durables."
"L'homme de haute taille qui se tenait devant moi n'avait pas de visage. Il n'y
avait que du vide. Sa voix sortait de ce vide."
"Tu as déjà bu l'eau de cette rivière? il te suffit d'agir, le juste rapport
naîtra de ton action. Ici, c'est ce genre de lieu."
"Tout ce qui est ici. ce sont des comme."
"Votre destination, c'est vous-même, c'est votre volonté qui la déterminent."
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