|
DISSIMULATIONS, nouvelles de Sergio KOKIS, 2010, 237 pages, Québec
03/04/2019 20:36
KOKIS Sergio
DISSIMULATIONS, nouvelles, 2010, 237 pages,Québec
Ce livre divertissant peut combler certaines de nos humeurs ou pensées volages.
Dissimulations ou l'art humain de dissimuler sa vraie nature. Ces tableaux
évoquent bien le fait que l'humain préfère
parfois dissimuler plutôt qu'affronter sa réalité. Qui n'a pas quelque chose à
cacher ou à faire oublier?
Les nouvelles sont des leçons de vie appropriée. Chaque nouvelle a sa couleur
propre, saveur, son fait à connaître
pour mieux comprendre la vie au quotidien. Des anecdotes qui nous font mieux
comprendre pourquoi elles arrivent, les
accepter, nous faire raisonner.
Un témoignage sur la turpitude et sur la folie des hommes curieux de la nature
humaine.
Nous sommes nous-mêmes de ces spécimens. J'ai aimé le style, l'écriture en
souplesse de l'auteur et sa
compassion, son humanité qui nous manque parfois en des moments émotionnels.
Gilles LAGROIS, Auclair, Québec
www.livresentete.vip-blog.com, à visiter
Résumé :
« On sait que les thèmes de prédilection de Sergio Kokis — l’errance, l’exil, la
mélancolie — ont donné lieu jusqu’à maintenant à des sommes narratives
imposantes, propices à l’analyse psychologique et philosophique, comme dans
Errances ou, plus récemment, dans Le retour de Lorenzo Sánchez. Avec la
nouvelle, l’écriture de Kokis gagne en concision. Nous découvrons, dans son
recueil, un style moins introspectif ainsi que des personnages riches et
complexes campés dans des histoires captivantes et originales. Le Brésil et
l’Amérique latine y sont encore les lieux de mille et une fabulations ; le Nord,
le lieu de la maturité, de l’expérience et, parfois, de la déception. ’une
certaine manière,
Dissimulations fait la synthèse de l’oeuvre littéraire de Kokis. Le recueil est
structuré selon la même division que celle des romans : entre le passé et le
présent en lien avec l’exil. À l’exception qu’ici, l’errance existentielle est
fragmentée en quinze nouvelles et disséminée dans plusieurs personnages et
actions. Cela change bien sûr la perspective, qui est pour ainsi dire décentrée.
La prose, elle, est tout aussi truculente. » (Extrait de la présentation d'un
entretien avec Nicolas Tremblay paru dans XYZ. La revue de la nouvelle en
novembre 2010)
"Ces étagères ont été conçues pour abriter les oeuvres des écrivains qui m'ont
fasciné. À quelques très rares exceptions, des écrivains qui sont mes
concitoyens. Ceux de mon temps aussi bien que ceux du passé. Je connais
personnellement la plupart d'entre eux et je sais qu'ils m'admirent et qu'ils me
sont reconnaissants. Comme vous pouvez le constater, cette collection n'est pas
très nombreuse. Mais elle est parfaite. La perfection ne selaisse jamais
confondre avec la profusion, bien sûr. Pour chaque écrivain, je possède les
oeuvres complètes, toujours les premières éditions. Je les fais relier en cuir
pour que le texte précieux se trouve enveloppé dans un écrin correspondant à sa
valeur. C'est ma manière de rendre hommage aux livres qui méritent de passer à
la postérité. Dans un monde comme le nôtre où l'on publie n'importe quoi,
avouez-le, c'est un travail digne d'un ascète. Un travail indispensable à la
culture, celui de la préservation et de la transmission des oeuvres
essentielles." LES ÉDITEURS
| |