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MAKARIUS, roman de Sergio KOKIS, 2014, 481 pages, Québec
29/04/2019 20:55
KOKIS Sergio
MAKARIUS, roman, 2014, 481 pages,Québec
Les aventures du mime MAKARIUS Steiner alias MAKAR Liechen, fin du X1Xe siècle
mort au milieu des années 1950.
Résumé :
« J’ai tenté de retracer ici la jeunesse, les années de formation et les
aventures du mime Makarius Steiner. Il s’agit d’un personnage qui était déjà
présent dans les pages de deux de mes romans, Saltimbanques (2000) et
Kaléidoscope brisé (2001), où il jouait un rôle majeur. Cette nouvelle mise en
scène s’est avérée nécessaire parce que je ne l’avais pas alors exploré dans
toute sa profondeur et comme il le méritait. De ce fait, il avait continué à
hanter mon esprit et exigeait une reprise de parole. Ce nouveau roman est ainsi
un exercice de fouilles archéologiques dans mon propre imaginaire, à la
recherche des éléments qui faisaient de lui un personnage aussi fascinant. »
(Sergio Kokis)
En racontant la vie du mime Makarius Martijnus Steiner, alias Makar Liechen, né
dans une province balte de l’empire de Russie à la fin du XIXe siècle et mort à
Rio de Janeiro au milieu des années 1950, Sergio Kokis nous fait vivre
d’importants moments de l’Histoire : les horreurs vécues par les soldats
allemands lors de la Première Guerre mondiale, les « années folles » à Berlin et
à Hambourg, les premiers stalags nazis et la guerre civile espagnole.
LES ÉDITEURS
LaPresse 10 février 2014
Un personnage éloquent dans son silence. Un mime qui cherche à dire, sans les
mots, les horreurs du siècle dernier. Un livre sur les limites de la création
artistique et de la vie, puis de la mort qui en rit.
LaPresse 20 janvier 2014
Sorte d'immersion dans les profondeurs de l'art, d'exploration des arcanes de la
création, ce roman de près de 500 pages aurait pu facilement en faire un millier
tellement sa matière est riche et féconde. Sergio Kokis a pensé à son éditeur.
Il a retenu sa plume.
MAKARIUS est un mime qui s'est formé par lui-même. Dans ce roman, l'auteur nous
révèle un personnage du circuit de l'amusement prolétaire qui nous fait part de
son mysticisme, de sa culture, de son cheminement en tant qu'artiste philosophe.
MAKARIUS est un solitaire, sans cause, sans parti politique et social. Il est
né libre et il veut le rester.
Un personnage authentique qui veut vivre selon ses normes, ses plaisirs, ses
découvertes personnelles . Il ne veut pas partager la vie des autres ni partager
sa vie pour les autres. Il est solitaire et heureux de l'être. C'est son choix
de vie.Sa vie ne dépend que de lui-même. Il ne peut rien promettre à qui que se
soit. Il se veut libre,sa grande joie et richesse.
Ce personnage nous démontre la grande érudition de l'auteur de ce roman qui nous
porte à la réflexion sur des sujets que nous avons parfois abordés, survolés
sans jamais les approfondir.L'auteur est un maître de l'écriture, de la pensée
intérieure.
Nous entrons dans un monde à part: celui des artistes et artisans dont le but
commun est d'exercer leur art.
Un monde et des personages que j'ai aimé fréquenter ,même en fiction, par leurs
aspirations.
Un roman d'une grande profondeur littéraire, métaphysique, philosophique et
artistique.
Un livre qui nous marque et surtout nous révèle à nous-mêmes. Tout est là,
présent en nous mais caché.Il nous manque un révélateur, des images intérieures
pour nous faire réagir.
Un roman, une immersion dans les profondeurs de l'humain, d'images intérieures
pour nous faire réagir.
Gilles LAGROIS, Auclair, Québec
www.livresentete.vip-blog.com, à visiter
CITATIONS;
"CARLOS ne pouvait pas se cacher que ses dessins de la fillette mourante à a
l'hôpital étaient ce qu'il avait exécuté de plus émouvant de toute sa vie
d'artiste."
"Avec son mètre quatre-vingt- dix, il ne passait pas inaperçu. Il s'appelait
MAKARIUS STEINER.Il avait dix-sept ans et il était arrivé à Berlin en compagnie
d'une troupe de forains originaire des provinces baltes."
"D'un naturel silencieux, renfermé même, il évitait autant que possible le
contact avec les gens. Sa voix très grave.Il possédait un talent naturel de mime
qui étonnait chaque fois; le visage fortement fardé de céruse."
"Alors, fais-les vibrer, fais-les te désirer comme mâle et comme artiste."
"Un talent naturel donc, ce qui est bien rare pour un mime. Vous nous avez
captivés, jeune homme. Un mime qui aime la poésie."
"Je suis né dans les provinces Balte de Russie, un village perdu, de culture
allemande.J'ai été élevé dans une troupe de forains. Les saltimbanques russes
jouent parfois en chantant dans les villages ou en récitant de la poésie quand
il n'y a pas de musiciens pour animer les foires."
"MAKARIUS avait partagé la vie des forains et avait été séduit par les
performances des clowns.Mais depuis longtemps déjà il vivait dans le silence.
Il n'acceptait plus aucune aide depuis qu'il était tombé dans le mutisme le plus
complet.Il n'avait plus toute sa tête, le pauvre Makarius."
"Sa rage contre les fascistes après le camp de concentration était furieuse et
il désirait uniquement combattre sur le front. Il paraissait ravi de pouvoir se
battre. Makarius avait le grade qui équivaut à celui de sergent."
"Dans la vie. on ne collectionne pas des aventures, on les vit au fur et à
mesure que les opportunités apparaissent. Le plaisir qu'on y trouve est tout
entier dans l'acte de faire."
"Le vrai artiste est toujours un dégénéré aux yeux des bourgeois et des
politiciens, un être qui dérange et qui inquiète les êtres repus."
"MAKARIUS STEINER. Un homme sans illusions, entièrement absorbé par son art et
par les aventures de son temps, fuyant les attaches et les chimères
idéologiques, pour qui l'existence authentique signifiait avant tout le désir de
transformer le maximum d'expériences en conscience."
"L'âme humaine est un abîme assez profond pour contenir plus de mystères que
notre courte vie est en mesure d'en concevoir."
"La solidarité et l'engagement social conviennent davantage à ceux qui n'ont
rien de mieux à faire. à ceux qui ont besoin du groupe pour se sentir en
sécurité. l Il vaut mieux vous en éloigner, garez votre indépendance."
"Le remède du vulgaire est de n'y pas penser."
"Nous nous expatrions pour fraterniser avec l'univers."
"Les carences peuvent servir, elles nous apprennent l'humilité, la patience."
"L'âme humaine, immuable et authentique est un simple mythe, elle n'existe pas."
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