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ENCABANÉE, roman de Gabrielle Filteau-Chiba,89 pages, 2018, Québec
20/04/2020 00:07
Gabrielle Filteau-Chiba
ENCABANÉE, roman, 89 pages, 2018, Québec
Roman sincère, touchant, l'auteure se dévoile telle qu'elle pense , telle
qu'elle est. Elle quitte la ville pour se retrouver, assume au jour le jour sa
situation de vie à la campagne, son nouveau mode de vie improvisé mais
volontaire.Elle se veut libre et écologique.
Gilles LAGROIS, Auclair, Québec
www.livresentete.vip-blog.com
Résumé
Anouk a quitté son appartement confortable de Montréal pour un refuge forestier
délabré au Kamouraska. Encabanée loin de tout dans le plus rude des hivers, elle
livre son récit sous forme de carnet de bord, avec en prime listes et dessins.
Cherchant à apprivoiser son mode de vie frugal et à chasser sa peur, elle couche
sur papier la métamorphose qui s’opère en elle: la peur du noir et des coyotes
fait place à l’émerveillement; le dégoût du système, à l’espoir; les difficultés
du quotidien, au perfectionnement des techniques de déneigement, de chauffage du
poêle, de cohabitation avec les bêtes qui règnent dans la forêt boréale…
AFFICHER
On en parle
Tout laisser pour mieux recommencer. Loin de la ville. De la pollution. De la
consommation à outrance. Un pari un peu fou (&hellip😉 Un roman sobre, engagé et
poétique.
– Les libraires
Encabanée n'est pas à proprement parler une histoire de survie. Le ton est
lyrique, la poésie, omniprésente et le propos, militant.
– La Presse
Sur fond de froid glacial, la langueur des jours de solitude – de l’eau qui
s’accumule dans les tasses près de la fenêtre au grincement des arbres – est
dépeinte à merveille entre les pages de ce court récit. Qui sait, peut-être que
vous serez habités par une fièvre d’évasion semblable à la fin de cette
invitation à la contemplation!
– Bible urbaine
CITATIONS:
"Je reste ici à manger du riz près du feu, à chauffer la pièce du mieux que je
peux et à appréhender le moment où je devrai braver le froid pour remplir la
boîte à bois."
!La mémoire se cultive comme une terre. Il faut y mettre le feu parfois."
"Y planter un champ de roses imaginaires , à la place."Anne Hébert
"Comment fait-on pour éviter l'usure, le cynisme, l'apathie quand le peuple plie
et s'agenouille devant l'autorité consentant comme un cornouiller qui ne capte
plus de rêves?"
"Oublier qu'être féministe, c'est aussi ne pas avoir envie d'égaler qui que se
soit."
"Pour moi, l'acte le plus féministe que je puisse commettre, c'est suivre mon
instinct de femelle."
"J'aimerais éprouver ce sentiment d'enracinement quand on travaille le sol d'un
jardin et le vivre comme un effort de guerre pour protéger la Terre."
"Enfin, plus un signe ni un son venant de la civilisation."
"Simplicité, autonomie, respect de la nature. Le temps de méditer sur ce qui
compte vraiment,"
"On ne perd que lorsqu'on abandonne."
"Accepter que le pétrole des sables bitumineux passe sur notre territoire, se
taire devant un tel risque environnemental, c'est être complices de notre propre
destruction "
"Qu'il serait beau, ce monde, si on le laissait tranquille."
"NOUS SOMMES LES FORCES QUI PROTÈGENT L'ENVIRONNEMENT."
"TU NE CÉDERAS PAS AUX AUTORITÉS DU SYSTÈME. N'ABANDONNE JAMAIS. HONORE LA
TERRE. SOIS PACIFIQUE. VOIS LE BEAU."
"Enfin, j'avais découvert le sens à ma vie de féministe rurale: me dévouer à la
protection de la nature, corps et âme. Le printemps fertile n'était pas si loin.
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