INDRIDASON Arnaldur :
LA VOIX : Ed. Métaillé. Noir, Fr. 330 pages. 2002-2007
Un très bon polar. Excellent suspense. Sujet bien traité. Bon style.
……..Et ça se passe en Islande. Belle découverte.
LA FEMME EN VERT, Éd. Métaillé, 2006, 298 pages.
Bon suspense, bon polar, bonne intrigue. Le père est violent, bat sa femme au moindre regard, les enfants sont soumis et terrorisés. Que de drames, de souffrances au-dessus de ce qu’on peut imaginer de la part d’un humain qui lui-même avait eu une enfance difficile. C’est lent mais bien mené. La violence engendre la violence. GiL
LA CITÉ DES JARRES,
L’HOMME DU LAC, Éditions Métailié, 2008, 348 pages
Indridason maîtrise très bien l’art du polar : enquête bien menée, indices à la petite cuillère, époque datant de relations politiques entre la Hollande et l’Allemagne de l’est, atmosphère bien adaptée au mystère en milieu nordique et isolé.
Résumé du livre
« A la suite des tremblements de terre qui ont eu lieu en Islande en juin 2000, le lac de Kleifarvatn se vide peu à peu. Une géologue chargée de mesurer le niveau de l'eau découvre sur le fond asséché un squelette lesté par un émetteur radio portant des inscriptions en caractère cyrillique à demi effacéefs. La police est envoyée sur les lieux, Erlendur et son équipe se voient chargés de l'enquête, ce qui les mène à s'intéresser aux disparitions non élucidées ayant eu lieu au cours des années 1960 en Islande. Les investigations s'orientent bientôt vers les ambassades ou délégations des pays de l'ex-bloc communiste. Les trois policiers sont amenés à rencontrer d'anciens étudiants islandais qui avaient obtenu des bourses de l'Allemagne de l'Est dans les années 1950 et qui ont tous rapporté la douloureuse expérience d'un système qui, pour faire le bonheur du peuple, jugeait nécessaire de le surveiller constamment. Peu à peu, Erlendur, Elinborg et Sigurdur Oli remontent la piste de l'homme du lac dont ils finiront par découvrir le terrible secret »
« Par Mikaël Demets
‘La Dame du lac’ de Chandler avait sa place au panthéon du roman noir, il faudra désormais compter avec ‘L’Homme du lac’ d’Indridason. Moins lugubre que son précédent ouvrage ‘La Voix’ - puisqu’ici, ô miracle, le soleil estival apparaît pour réchauffer le lecteur - ce roman reste dans la droite veine des enquêtes d’Erlendur. Toujours fasciné par les disparitions, le commissaire taciturne prend en charge une affaire complètement hors du temps, puisqu’il s’agit cette fois d’un squelette vieux de 40 ans. Si les intrigues d’Arnaldur Indridason possèdent toujours un lien très fort avec le passé et la mémoire, révélant une Islande beaucoup plus torturée que celle des publicités touristiques, celle-ci va plus loin, sortant du carcan insulaire pour raconter la Stasi, la peur, la haine, la vengeance et le traumatisme silencieux d’une île que l’on croyait à l’écart de ces histoires d’espionnage.
Récit à deux voix, celle du présent et l’autre, mystérieuse, surgie du passé, ‘L’Homme du lac’ impressionne par la tension dramatique palpable qu’il dégage, et ce malgré l’absence totale d’effets : l’enquête dure presque un an (!), et l’on n’assiste à aucune course-poursuite ni échange de coups de feu. Quant à l’écriture d’Indridason, elle est sèche, froide. Elle raconte la cruauté impitoyable de l’histoire, les blessures qui ne se referment jamais avec une telle simplicité que la puissance tragique de ces destins est décuplée. Certes policier, le roman de l’Islandais ne se réduit pas à ce créneau, et marque par le soin apporté aux personnages, très fouillés. L’amplitude majestueuse qui se dégage de ces lignes, alliée à la force de l’écriture et à la richesse de l’intrigue fait de cet ‘Homme du lac’ un chef-d’oeuvre pénétrant, dont la présence subsiste longtemps après la dernière page. »
source :www.evene.fr
HIVER ARCTIQUE, Métaillé, 2009, 334 pages
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Résumé
"Le corps d'un petit garçon était couché dans la neige lorsque la voiture d'Erlendur est arrivée au pied de l'immeuble de banlieue, en cette fin d'après-midi glaciale de Reykjavik. II avait douze ans, rêvait de forêts, ses parents avaient divorcé et sa mère venait de Thaïlande, son grand frère avait du mal à accepter un pays aussi froid. Le commissaire Erlendur et son équipe n'ont aucun indice et vont explorer tous les préjugés qu'éveille la présence croissante d'émigrés dans une société fermée. Erlendur est pressé de voir cette enquête aboutir, il néglige ses autres affaires, bouscule cette femme qui pleure au téléphone et manque de philosophie lorsque ses enfants s'obstinent à exiger de lui des explications sur sa vie qu'il n'a aucune envie de donner. La résolution surprenante de ce crime ne sortira pas Erlendur de son pessimisme sur ses contemporains. Dans cet impressionnant dernier roman, Indridason surprend en nous plongeant dans un monde à la Simenon. Il a reçu pour ce livre et pour la troisième fois le prix Clé de Verre du roman noir scandinave."