|
[ ESSAI ] [ Conte, FANTASTIQUE, FÉÉRIE, SCIENCE FICTION ] [ LIVRES AU JOUR LE JOUR # 1 ] [ Roman du genre thriller ] [ RÉCIT ] [ Thriller québécois ] [ Roman québécois ] [ Roman du genre thriller ] [ Roman genre polar ] [ Littérature étrangèr ] [ Roman polar québécoi ] [ MES POÈMES-GIL ]
|
|
|
|
J'AI VU UN OISEAU
16/06/2010 00:42
J’ai vu un oiseau Si beau, si calme, Avec lui j’ai plané, Son vol j’ai partagé. Nous nous sommes envolés Dans un même coup d’aile, Un même désir de liberté.
De la branche charnue Au sommet le plus haut La voie lactée Nous nous sommes partagés. L’œil miroitant Le corps consentant L’esprit seul est obéissant.
La nature est sans loi À l’homme de ne pas l’oublier. Par elle, il est accepté ou rejeté De sa vie, son sort est lié. Là, ordre et beauté À lui de le respecter En lui, la brute à contrôler.
Les animaux sont équilibrés À l’homme de rien changer. Chaque règne joue son rôle . L’homme est aussi un animal, Nourri par le végétal Qui tire sa survivance du minéral Et de l’eau, source de vie.
L’homme n’est ni inférieur, ni supérieur. Il est cyclique dans l’éternité. Tout est chimie et alchimie. Même l’esprit et la conscience. Nul cerveau n’est sain Sans oxygène et glucose. Tout est la cause de tout.
L’eau à l’état liquide Vie et survie de toute planète. L’homme maître et esclave De ses conditions de vie. Ordre ou chaos, p.1 L’homme menace, l’homme danger Races en péril, planète outragée.
L’homme civilisé, l’homme primitif Qui menace ? Qui est menacé ? Qui respecte, qui dérange tout ? La déglaciation continue L’homme, dit-on, évolue. De l’univers, l’ordre est troublé. La nature a été violée.
Par milliers les animaux disparaissent Et l’homme au charognard s’est substitué. En ennemi de la nature, L’homme s’est dressé. Avec elle, il meurt dans un lent suicide. Depuis 500 000 ans Il n’a guère progressé, évolué.
Il suffit d’être un oiseau Pour le comprendre. Malgré son petit cerveau Il vaut mieux que l’homme stupide Avide de puissance, matérialiste. Nul animal ne descend aussi bas Que l’homme avili, Soi-disant maître de la Création.
J’ai vu un oiseau si beau, si calme Son vol j’ai voulu partagé. Dans sa course vers la vie D’un seul bond je l’ai suivi. Vers de nouveaux amis Je me suis envolé Laissant rien que du passé.
Gilles Lagrois
| |
|
|
|
|