UNE SIMPLE HISTOIRE DE FAMILLE, roman, Albin Michel, 2004, 487 pages.
« L'histoire commence avec Nariman, un homme au vécu douloureux qui se révélera bride par bride, ayant un petit accident il devra rester alité et deviendra une charge pour ses enfants, tout d'abord Jal et Coomy qui sont les enfants de sa femme décédée, Coomy qui tient son beau-père comme responsable du malheur et de la mort de sa mère fera tout pour ne pas le garder. Nariman se retrouve donc chez sa vrai fille, Roxanna, qui habite avec sa famille dans un petit deux pièces, une famille qui était heureuse avant l'arrivé de Nariman, mais le manque de place, le travail supplémentaire, les problèmes d'argent qu'amènent l'arriver de Nariman, provoquera bien des querelles au sien de la famille. Yezad, le mari de Roxanna, pour retrouver un peu de calme commencera à aller au temple du feu, et la religion sera pour lui le moyen de passer au travers des épreuves, au point où il deviendra fanatique et rendra sa famille malheureuse.
C'est la découverte de l'Inde à travers des gens ordinaires. »
Source : www.ratsdebiblio.net
« Sous les apparences des beaux immeubles de Bombay se cache parfois des vies difficiles et une misère humaine difficile à enrayer. Rohinton Mistry nous entraîne dans le sillage d'une famille parsi dont nous suivons l'évolution, le quotidien, les peines et les joies.Le moyen de s'immerger dans cette communauté aux traditions rigides, paraissant décalées à ceux qui n'en sont pas.En maniant le rire et les larmes comme il le fait, Rohinton Mistry offre une proximité bienvenue au lecteur qui pourrait rester en-dehors de ce mode de vie souvent mal compris, parce qu'il nous est étranger et que certaines de ces traditions nous paressent révoltantes.
Le visage de l'Inde, dans ce recueil, n'est pas des plus séduisants : luttes ethniques, misère, rivalités en tous genre, abandon social, corruption et j'en passe. A travers un roman, Rohinton Mistry dénonce une société qui va bien mal. Une misère qui fait froid dans le dos, on peut se demander par moments si Mistry n'en remet pas une couche, mais non, tout cela semble hélas bien conforme à la réalité et c'est encore plus triste. De quoi permettre un parallèle intéressant entre l'étouffement d'une famille parsie et la stagnation d'un pays qui se dit pourtant en pleine révolution (positive, évidemment...). Je reproche quelques longueurs à ce roman, une profusion de détails de temps en temps mais j'ai apprécié la manière de procéder de Mistry, cette dénonciation d'un pays, immense, à travers l'histoire de destins déchirés. »
(Sahkti)www.ratsdebiblio.net
Ce roman décrit non seulement une histoire de famille qui inclus plusieurs générations mais également une histoire de l’Inde multi culturelle et religieuse.GiL