|
[ ESSAI ] [ Conte, FANTASTIQUE, FÉÉRIE, SCIENCE FICTION ] [ LIVRES AU JOUR LE JOUR # 1 ] [ Roman du genre thriller ] [ RÉCIT ] [ Thriller québécois ] [ Roman québécois ] [ Roman du genre thriller ] [ Roman genre polar ] [ Littérature étrangèr ] [ Roman polar québécoi ] [ MES POÈMES-GIL ]
|
|
|
|
AZZEDDINE Saphia---CONFIDENCES À ALLAH *****
01/08/2010 14:12
AZZEDDINE Saphia
CONFIDENCES À ALLAH, Éd. Léo Scheer, 2008, 145 pages.
Roman : Confidences à Allah « Premier roman de Saphia Azzedine, "Confidences à Allah" est un témoignage implacable sur l'oppression des femmes. Un cri de révolte, écris sous forme de monologue fiévreux, enragé et plein d'humour. Saphia Azzedine raconte sans détours l'histoire d'une jeune fille du Maghreb qui tente d'échapper à l'enfermement. Jbara est une jeune musulmane des montagnes du Maghreb, qui vit avec ses parents, ses cinq frères et soeurs et ses brebis. Elle vit cloîtrée et "enfermée", réduite au rang de servante par un père ignorant et violent, dans sa bergerie. Elle se prostitue parfois en échange de quelque friandise et tente tant bien que mal de survivre au sein d'un clan familial qui la considère comme moins que rien. Jusqu'au jour où une valise, tombée d'un car de touristes américains, lui révèle un autre monde...
De manière crue, directe, poétique et parfois franchement drôle, Saphia Azzedine témoigne du désespoir, de la souffrance mais aussi de l'espoir de toutes ces femmes, que tout destine à la soumission. A travers le personnage de Jbara, elle se dresse devant les hommes et Allah lui-même pour pousser un cri de révolte, accouchement d'une sombre rage qui sommeil au fond d'elle. »source : www.generique.org
L’auteure s’adresse à Allah d’une façon très directe dans un style très franc et coloré. Je trouve ce roman très audacieux car le personnage féminin tente de s’affirmer et dénonce la situation de la femme qui est qu’un simple objet entre les mains de tous hommes soit père, frère, fils de riche etc. Elle décrit sa vie comme elle la vit, à la dure et Allah en est le confident. Elle s’adresse à Allah dans son langage quotidien comme si elle s’adressait à une entité absente de sa vie mais présente pour tous les autres. Son malheur c’est sa condition de vie pitoyable, elle est la victime des tous les hommes qu’elle rencontre. Le style est tellement directe que parfois même si sa vie est dramatique on échappe un éclat de rire. À lire sans faute. Un bijou de franchise. GiL
| |
|
|
|
|