|
****AUSTER Paul---INVISIBLE
17/09/2010 21:59
AUSTER Paul, INVISIBLE, Actes Sud, 2010, 294 pages
Actes sud, 3 mars 2010 304 pages ISBN 9782742789207
Présentation de l'éditeur « Trois décennies après les événements, James Freeman, un écrivain américain renommé, raconte l’histoire dont l’a fait dépositaire un ancien condisciple, Adam Walker, du temps où tous deux étaient étudiants à Columbia University. De New York à Paris, cet étrange roman de formation, déroule, outre l’histoire d’Adam, un jeune Américain idéaliste dont la vie s’est trouvée bouleversée par la rencontre d’un personnage fascinant et ambigu, Rudolf Born, celle de quelques personnages qui, malgré le passage du temps, subissent toujours l’étrange et périlleux ascendant d’une figure maléfique. » Vous avez lu ! • 8 mars 2010 15:23, par traversay « En très grande forme, Paul Auster, dans son dernier roman Invisible. La conduite de son récit est d’une virtuosité rare, avec un curseur qui se déplace à plusieurs reprises, en braquant l’objectif sur différents personnages liés par une intrigue qui court sur plus de trois décennies. Roman d’apprentissage, brûlot érotique (plusieurs pages chaudes comme de la braise), thriller psychologique, Invisible est tout à la fois, écrit d’une plume virevoltante, sans effort apparent (la marque des grands). Qu’Auster parle de sexe avec une certaine crudité est inédit mais ce n’est qu’anecdotique dans un livre qui contient bien d’autres piments. En maître alchimiste, Auster bâtit un livre à l’architecture complexe, réhaussé par une prose limpide, nettoyée de toutes scories, qui a entre autres qualités celle de laisser au récit de nombreuses zones d’ombre. Non seulement Auster est un auteur intelligent mais il donne au lecteur l’impression qu’il l’est lui-même, intelligent. Chapeau, l’artiste ! » source : www.bibliosurf.com
Roman surprenant par son sujet autant que par son style sorti d’une autre époque, d’un autre temps….presque bourgeois. J’aime ce genre d’écriture, de contexte, de personnages mystérieux, secrets, énigmatiques, irréels voire imaginaires tant ils sont différents des gens ordinaires de cette époque, des anonymes. « Quelle loi interdit d’aimer un cinglé… » Ça frappe. La vie est faite de différences et de folie. En voilà un exemple. Gilles Lagrois
| |