SEPÙLVEDA Luis
LE VIEUX QUI LISAIT DES ROMANS D’AMOUR, Éd. A VUE D’ŒIL, 2002, 233 pages
Le Vieux qui lisait des romans d’amour (Métailié, 1992; Le Seuil, 1995) : Roman écologique évoquant la vie des Indiens Shuars dans la forêt amazonienne de l'Équateur, entre l'Équateur et le Pérou. Ce premier roman de l'auteur est dédié à Chico Mendez, dont Sepúlveda a partagé la lutte.
Résumé du livre
« Lorsque les habitants d'El Idilio découvrent dans une pirogue le cadavre d'un homme blond assassiné, ils n'hésitent pas à accuser les Indiens de meurtre. Seul Antonio José Bolivar déchiffre dans l'étrange blessure la marque d'un félin. Il a longuement vécu avec les Shuars, connaît, respecte la forêt amazonienne et a une passion pour les romans d'amour. En se lançant à la poursuite du fauve, Antonio José Bolivar nous entraîne dans un conte magique, un hymne aux hommes d'Amazonie dont la survie même est aujourd'hui menacée. « source : www.evene.fr
Le Vieux qui lisait des romans d’amour de Luis Sepulveda
Résumé du roman
« Lorsque les habitants d'El Idilio, petite ville d'Amazonie, découvrent dans une pirogue le cadavre d'un homme blond assassiné, ils n'hésitent pas à accuser les Indiens (les Shuars) de meurtre. Le maire, surnommé la "limace", est l'un des plus virulents accusateurs. Seul Antonio José Bolivar, un vieil homme, déchiffre dans l'étrange blessure la marque d'un félin.
L'auteur évoque ensuite la vie d’Antonio José Bolivar Proano. À 13 ans, il se marie avec Dolores Encarnacion del Santisimo Sacramento Estupinan Otavalo. Ils partent en Amazonie. Dolores y meurt de la malaria.
Antonio devient ensuite l'ami des Shuars. Ils vivent paisiblement jusqu'à ce que des blancs investissent la forêt. Ils tuent deux Shuars pour voler l’or qui se trouve dans la forêt. Antonio défend les Shuars. Après cet incident, Antonio part pour El Dorado. Il va y acheter des romans d’amour .
Un matin de pluie, on entend des cris. Un deuxième homme est victime de la folie du tigre.
Quelque temps après , le maire d’El Idilio organise une expédition dans le but de tuer cet animal. Le maire, mort de peur, demande à Antonio de finir de traquer le tigre tout seul et de le tuer. Antonio accepte. Il traque la bête pendant plusieurs heures et arrive dans une clairière où il voit le mâle à l’agonie. Antonio comprend qu’il doit l’achever.
Une fois le mâle mort, il se réfugie sous une vieille pirogue. Au bout de quelques heures, il en sort, s’accroupit dans le sable et, à ce moment là, il voit la femelle qui court vers lui. Alors, il tire deux coups de chevrotine et tue la bête. Il pleure, et met l’animal dans le fleuve Amazone. Il jette son fusil, et se dirige vers sa cabane. Ayant honte de son acte de cruauté, et pris par la mélancolie, il repart lire ses romans d'amour pour oublier la "barbarie des hommes".
" En se lançant à la poursuite du fauve, Antonio José Bolivar nous entraîne dans un conte magique, un hymne aux hommes d'Amazonie dont la survie même est aujourd'hui menacée. " (note de l'éditeur) source : www.slsletre.com
Bon roman d’aventure écologique avec un personnage attachant qui un jour se retrouve seul en Amazonie car sa femme est décédée. Il est recueilli par la tribu SHUARS qui le soigne, le garde le temps de sa guérison. À leur contact il apprend à survivre en forêt amazonienne, il a un compagnon de la tribu qui l’initie aux coutumes de son peuple. On vit le contraste de la vie des étrangers qui viennent en Amazonie par appât du gain, des chasseurs, des chercheurs d’or et des hommes politiques. À lire pour découvrir ce personnage grandeur nature. Gilles Lagrois, Auclair, Québec.