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****RUSSO Richard---LE PONT DES SOUPIRS---
01/11/2010 14:54
RUSSO Richard LE PONT DES SOUPIRS, La table ronde, 2007, 726 pages Présentation de l'éditeur « Louis C. Lynch, dit Lucy, n’a jamais quitté Thomaston, une bourgade proche de New York, où il vit depuis toujours avec son épouse Sarah. D’origine irlandaise, il a hérité un « empire » de petits commerces, qu’il s’apprête à son tour à léguer à leur fils unique. Le couple prépare le premier voyage de sa vie en Italie, où un ami d’enfance, Bobby Marconi - devenu peintre de renom - s’est exilé. La perspective de ces retrouvailles amène Lucy à porter un regard inédit et lucide sur sa ville, son existence, et la nature exacte de l’amitié qui le liait à Bobby. Après Le déclin de l’empire Whiting, Richard Russo poursuit son exploration de l’Amérique provinciale, où l’humanité se dresse comme l’ultime rempart contre le désenchantement. »source :www.bibliosurf.com
« Une fois de plus, c'est du très très beau travail. C'est incroyable comment ce type qui écrit sur le quotidien, les histoires de famille, sur l'amour, sur l'amitié, peut captiver à ce point son lecteur. C'est intelligent, c'est bien dit, c'est tour à tour tendre et mordant, à la fois porteur d'espoir et réaliste... C'est aussi, pour ceux que je connais qui sont en train de douter (je vous ai à l'oeil, bande de petits sceptiques !), le plus riche au niveau du nombres de personnages et de l'intrigue. Alors, à tous, n'hésitez pas !
Je pense toujours que moins l'on en sait sur un livre avant de commencer la lecture, mieux c'est. Mais pour les curieux qui voudraient quand même avoir quelques informations, voici ce que l'on peut lire sur la 4e de couverture : Louis C. Lynch, dit Lucy, a toujours vécu à Thomaston, une petite bourgade proche de New York. D'un père optimiste et d'une mère plus terre à terre, il a hérité d'un petit commerce qu'il s'apprête à léguer à son fils unique. Tandis que sa femme Sarah prépare leur premier vrai voyage, un séjour à Venise où ils espèrent retrouver leur plus vieil ami, Bobby Marconi, devenu un peintre de renom, Lucy met la dernière touche à l'histoire de sa vie. Une existence marquée par une anecdote d'enfance qui le hante encore. Poids des origines, violence des désirs inassouvis, frustrations du couple, turpitudes de la vie provinciale, tels sont les thèmes qu'explore Richard Russo dans cet ample roman, où se rejoignent l'intime et l'universel. »source :www.johnmayo.canalblog.com
Œuvre magistral, un texte lent, progressif et une écritrure, franche, nette. Le sujet principal est la famille : on est selon notre lieu de naissance peu importe les changements de domiciles, on reste marqués par nos racines. On y rencontre des hommes doux, patients, silencieux d’autres violents, dominants, corrompus. On y rencontre des femmes belles, superficielles, sensuelles d’autres dominantes, touchantes, dévouées. L’amitié joue un rôle important dans l’évolution des jeunes et crée des liens aussi solides que ceux de la famille. Le racisme non avoué est présent dans la vie quotidienne et la pauvreté se démarque par le quartier où on vit : les riches à l’ouest de la ville, au centre les noirs et à l’est la classe moyenne et ouvrière. Ce roman est une peinture descriptive des liens entre les individus de différentes classes et le succès, la réussite des dominants. Un roman d’une grande sensiblité avec une écriture révélant l’être humain tel qu’il est. Gilles Lagrois, Auclair, Québec.
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