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***RUFIN Jean-Christophe---KATIBA
12/11/2010 16:05
KATIBA, Flammarion, 2010, 391 pages
Présentation de l'éditeur « Une katiba est un camp de combattants islamistes installé dans le Sahara c’est à la fois une cache et un relais, un lieu où l’on prie, où l’on négocie et tue. Repère invisible en avion ou par satellite, c’est là que les pièges se resserrent et que se décident les attaques. Le chef de la zone qui s’étend entre le Mali, l’Algérie et la Mauritanie, Kader Bel Kader, a décidé de court-circuiter les autres bandes de trafiquants qui sévissent, afin d’asseoir son influence auprès des chefs d’al-Qaida. Expédié en Mauritanie par l’agence de renseignements Providence (qui agissait déjà dans l’ombre, avec Le Parfum d’Adam), pour espionner les artisans de ces menaces terroristes, Dim trouve sur sa route une jeune femme, Jasmine. A la fois française et algérienne, connaissant de l’intérieur la diplomatie occidentale et les nouvelles lois de la guerre terroriste, elle marche à la frontière entre deux mondes ennemis, elle fascine et inquiète. Elle incarne à elle seule le proverbe sénégalais qui ouvre le roman et en tisse la trame principale : « Un chien a beau avoir quatre pattes, il ne peut suivre deux chemins à la fois. » Un grand roman où se croisent et s’affrontent deux civilisations. »source :www.bibliosurf.com Vous avez lu ! • par traversay, un lecteur « Dans Katiba, comme dans Globalia ou Le parfum d’Adam, Jean-Christophe Rufin sacrifie délibérément le style pour la narration. L’efficacité immédiate est l’objectif recherché dans ces thrillers dans l’air du temps (le fondamentalisme religieux après l’écologie), très documentés et astucieusement fragmentés, pour y suivre de façon concomitante une action qui se déroule sur plusieurs fronts (une mise en place très cinématographique). Katiba est un roman dont les personnages ressemblent à des clichés sauf que, bien entendu, ils ne sont pas en réalité ce qu’ils paraissent être. Le livre suit les lois du genre mais Rufin y introduit son propre regard, la distance ironique de celui qui n’est pas dupe de ce qu’il écrit et qui s’autorise quelques clins d’oeil malicieux au lecteur. Ce dernier est ravi de s’introduire, façon petite souris, dans les arcanes du Quai d’Orsay ou, plus intéressant, au coeur des campements du Sahara où s’ourdissent de sombres complots. On sait gré à Rufin de se situer hors de tout manichéisme, dans un monde gris où innocence et culpabilité sont des notions qui se discutent. Jasmine, la figure centrale de Katiba, est à cet égard plus qu’un symbole : franco-algérienne, elle est un personnage ambigu et énigmatique qui donne du piment à ce livre dense et rythmé. Et dont la crédibilité, par son aspect documentaire, n’est pas la moindre des qualités. »source :ww.bibliosurf.com
Bon roman d’aventures avec des personnages attachants mais prévisibles dans une région chaude qu’est l’Afrique du Nord. On apprend comment pourrait s’introduire et fonctionner un groupe islamiste en quête de vengeance et de pouvoir dans cette région stratégique. Ça se lit bien mais on ne retrouve pas la qualité et la profondeur de texte que l’on attend de Jean-Christophe Rufin. Gilles Lagrois, Auclair, Québec.
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