JEAN-MARIE BLAS DE ROBLÈS
LA MONTAGNE DE MINUIT, Zulma, 2010, 167 pages
Présentation de l'éditeur
« Au cœur de ce roman, un personnage hors du commun : Bastien, gardien d’un lycée jésuite et secrètement passionné par tout ce qui concerne le Tibet et le lamaïsme. Tenu à l’écart de son voisinage pour d’obscurs motifs, le vieil homme vit plus solitaire qu’un moine bouddhiste.
L’aventure commence à Lyon, par la rencontre entre le vieux sage et Rose, nouvellement emménagée avec son petit Paul. Séduite par l’étrangeté du personnage, cette dernière s’attache à lui au point de lui permettre d’accomplir le voyage de sa vie...
Vérités et mensonges, fautes et rédemption s’enlacent et se provoquent dans ce roman qui interroge avec une désinvolture calculée les « machines à déraisonner » de l’Histoire contemporaine. Roman à thèse si l’on veut, sous les bonheurs du romanesque pur, la Montagne de minuit se lit comme une exploration intrépide des savoirs et des illusions. »Source :www.bibliosurf.com
Revue de presse
« "Blas de Roblès excelle, chemin faisant, dans ses impressions de voyage, vivantes, colorées et terribles, sur le Tibet opprimé. (...) Rien n’est unilatéral dans ce roman délicat comme un effeuillement, grâce à sa composition tressée à plusieurs voix. » Par David Fontaine du Canard enchaîné.
"Le véritable guide de cette histoire est la plume de Blas de Roblès, extrêmement précise et évocatrice. L’auteur laisse le temps au lecteur de le suivre et de regarder les paysages. On peut lire un récit où il est question d’inhumanité et dire que c’est sublime". Par Mohammed Aïssaoui du Figaro littéraire.
"L’une des grandes forces de La Montagne de minuit est de poser plus de questions qu’elle n’offre de réponses - car la plupart d’entre elles, préparées et prémâchées par la pensée d’autrui, seraient trop aisées, tronquées et forcément trompeuses. Avec une élégance et une sorte d’évidence émouvante qui parle au coeur autant qu’à la raison, elle se révèle un formidable appel aux pouvoirs de la connaissance face aux dangers de l’obscurantisme. En peu de pages, Blas de Roblès parvient à ouvrir tellement de portes dans l’esprit de son lecteur que son roman, s’échappant de son cadre et de ses circonstances, se fait merveilleuse matière à réflexion et à apprentissage." Par Benjamin Fau dans Le Monde.
"Dans (son) éloge de l’ombre des âmes, (il) peint des estampes de personnages dont la convalescence est plus importante que la guérison ou que leur propre mort". Par Olivier Maison dans Marianne.
"Quête de sens, fausse théorie, mise en abîme, incidence de l’Histoire sur nos vies privées : autant d’ingrédients que l’auteur réutilise à merveille dans un style précis et poétique. (…) Il s’agit de littérature, celle qui avance, qui creuse et nous réjouit de connaître." Par Olivier Badoy dans Page des libraires de septembre »
source :www.etonnants-voyageurs.com
Une amité spontanée entre une historienne et un gardien d’un collège jésuite mis à la retraite et sans le sou se concrétise par un voyage au Tibet offert par la jeunne femme. Il s’ensuit des événements et des dialogues d’une grande intensité, d’une grande sagesse.
Le viel homme est un érudit des coutumes, de l‘histoire du Tibet dont il parle même couramment la langue. Un roman de chevet d’une grande qualité d’écriture dénotant une grande générosité d’âme. Roman touchant sur l’ouverture aux autres. On y voit perçoit la présence de la toute puissante Chine en Tibet où il y a autant de soldats que de Tibétains et surtout le désastre culturel de cette présence contrainte.
« Les liens entre les nazis et le Tibet étaient de l’ordre du fantasme, une invention pure et simple, un mythe moderne fondé uniquement sur deux ou trois extraits de mauvaise littérature : de la pure fiction, née de la fiction, s’engendrant et se métamorphosant elle-même à l’infini » p. 132
Gilles Lagrois, Auclair, Québec.