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******CLAVEL Bernard---LE ROYAUME DU NORD, TOME 1, HARRICANA
29/01/2011 17:08
CLAVEL Bernard LE ROYAUME DU NORD, tome 1, HARRICANA, Albin Michel, 1983, 284 pages
Le Développement de l'Abitibi
« Bernard Clavel est un auteur français qui a écrit quelques livres sur l'Abitibi, région accolée à la toundra, à 640 km au nord de Montréal. En lisant Harricana, on sent tout l'amour qu'éprouve l'auteur pour l'immensité de ce territoire couvert de lacs et de forêts. Ce qui fascine Bernard Clavel, c'est avant tout la rivière Harricana qui traverse la contrée.
L'auteur se sert de ce cours d'eau pour montrer l'importance qu'il a eue dans le développement de l'Abitibi, région habitée par les blancs depuis seulement le krack économique de 1929. D'abord, il a servi de voie navigable que l'on empruntait pour atteindre un territoire vierge qui se présentait alors comme le salut de ceux qui peinaient au sud à cause de la dépression économique. Pourquoi ne pas se refaire une vie dans un milieu qui n'a pas encore été offensé par la main de l'homme? C'est dans cet esprit qu'une famille partit un bon matin à la recherche d'un endroit pour y fonder une paroisse avec son église, son école, son magasin général, son pont et sa voie ferrée, le tout entouré de maisons construites au fur et à mesure par les nouveaux arrivants, à même la nature généreuse en produits ligneux. La richesse de l'Abitibi était indéniable. Les rivières fourmillaient de poissons, la forêt était giboyeuse et son sous-sol riche en minerai d'or. Le Klondike du Québec. L'avenir s'annonçait prospère, mais le conte de fée se termina comme plusieurs histoires de notre enfance. Si le méchant loup ne dévore pas les gens, il peut les faire mourir autrement. Ce qui s'annonçait la réalisation d'un rêve pour une communauté devint cauchemar.
Harricana ne s'appuie pas sur une documentation historique pour s'imposer. C'est plutôt un cri d'amour que pousse l'auteur devant la découverte d'une virginité qui existe encore sur cette planète. C'est aussi une manifestation d'amour pour une population qui sait s'adapter à une nature sauvage. Bernard Clavel a l'esprit franciscain. Il privilégie le dépouillement parce que la vie y est plus chaleureuse. Le bonheur de l'homme ne serait-il pas de vivre à l'ombre de cette nature que Jean Rostand ne trouve pas nécessairement accueillante? L'éminent chercheur a dû être formé par les Dominicains. Quoi qu'il en soit, cette oeuvre plus descriptive que narrative raconte les hauts et les bas qui accompagnent le développement d'une région vierge. » source :www.critiqueslibres.com
Roman à base historique qui se situe au début de la colonisation en Abitibi-Témiscamingue, je dirais aux environs des années 1930. L’auteur nous décrit avec ferveur la vie à la dure de ces gens qui sont venus améliorer leur sort en espérant par leur travail avoir de quoi se nourrir, survivre à la misère et surtout y établir leur famille avec une meilleure qualité de vie. L’homme est aux prises avec la nature avec la laquelle il doit composer quotidiennement. Celui qui est à l’écoute de la nature peut survivre car la vie dans le nord du Québec est impitoyable et imprévisible. L’homme doit s’adapter ou crever. Les trappeurs et les Algonguins vivent en harmonie avec la nature qu’ils ont apprivoisisée, respectée, écoutée. Ceux-ci sont une ressource de survie importante pour les colons qui veulent s’installer sur ce territoire de vent et de froid.Ce livre m’a particulièrement touché car je suis natif de l’Abitibi, de Val d’Or, en 1944.Ma famille de souche y vit encore. Gilles Lagrois, Auclair, Québec.
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