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****DECOIN Didier, JOHN L'ENFER
13/02/2011 15:57
DECOIN Didier JOHN L’ENFER, Seuil, 1977, 318 pages Trois destins se croisent dans New York l'ogueilleuse, New York dont seul John l'enfer pressent l'agonie. Trois amours se font et se défont dans ce roman de l'attirance et de la répulsion, de l'opulence et du dénuement. Abraham de brooklyn chantait la naissance de New York. Avec John l'enfer, voici venu le temps de l'apocalypse.
« Triomphante, folle de ses richesses, de sa démesure et de ses rêves, New York se délabre pourtant, rongée de l'inté-rieur. John L'Enfer, le Cheyenne insensible au vertige, s'en .rend bien compte du haut des gratte-ciel dont il lave les vitres. Il reconnaît, malgré les lumières scintillantes des quar-tiers de luxe, malgré l'opacité du béton des ghettos de misère, les signes avant-coureurs de la chute de la plus étonnante ville du monde : des immeubles sont laissés à l'abandon, des maisons tombent en poussière, des chiens s'enfuient vers les montagnes proches... Devenu, chômeur, l'Indien rencontre deux compagnons d'errance : Dorothy Kayne, jeune sociologue qu'un accident a rendue momentanément aveugle, et qu'effraie cette nuit soudaine ; et Ashton Mysha, juif hanté par sa Pologne natale, qui vit ici son ultime exil. Trois destins se croisent ainsi dans New York l'orgueilleuse, New York dont seul John L'Enfer pressent l'agonie. Trois amours se font et se défont dans ce roman de l'attirance et de la répulsion, de l'opulence et du dénuement. Abraham de Brooklyn chantait la naissance de New York. Avec John L'Enfer, voici venu le temps de l'apocalypse. L'apocalypse possible dès aujourd'hui d'une cité fascinante et secrète, peuplée de dieux ébranlés et d'épaves qui survivent comme elles peuvent dans le fracas et les passions. » Source :www.7fr.com
Trois destins, trois solitudes sans avenir : il suffit de survivre : un amérindien laveur de vitres à New-York, une sociologue devenue aveugle suite à un accident, un juif d’origine polonaise second capitaine de navire commercial en transit à New-York.Pourtant ils seront inséparables, partageant logis, bouffe, vivant au jour le jour. Les événements les rattrappent mais la survie les surprend à se retrouver car ils sont une sécurité les uns pour les autres. La sociologue aveugle est amoureuse de John l’Enfer mais celui-ci n’aime qu’une femme à la fois donc il rêve à un engagement réciproque… alors elle couche avec Mysha qui est très attenfif aux besoins quotidiens de celle-ci. De la complicité harmonieuse de ce trio dépend leur survie dans un New-York aux prises avec des problèmes de logements, de travail, d’hébergements rudimentaires car les gratte-ciel vieilissent, s’éfritent, menacent de s’écrouler.Un roman intense par son sujet, son style, son côté visionnaire datant pourtant de trente ans. Où en sommes –nous rendus ? Gilles Lagrois, Auclair, Québec.
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