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ÉCHANGES DE LIVRES EN TÊTE: LE PLAISIR DE PARTAGER MES DÉCOUVERTES LITTÉRAIRES ET DE RECEVOIR LES VÔTRES

VIP-Blog de livresentete
gilles.lagrois1@bell.net

  • 976 articles publiés
  • 123 commentaires postés
  • 1 visiteur aujourd'hui
  • Créé le : 05/06/2010 16:07
    Modifié : 09/06/2020 00:33

    Garçon (69 ans)
    Origine : AUCLAIR, TÉMISCOUATA, QUÉBEC
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    ****LEBLANC Perrine---L'HOMME BLANC

    13/07/2011 14:45

    ****LEBLANC Perrine---L'HOMME BLANC


    LEBLANC Perrine

    L’HOMME BLANC, Polygraphe, Le Quartanier, 2010, 170 pages
    D'une enfance au goulag à sa vie comme « homme blanc » dans le cirque russe, ce roman présente le portrait d'un enfant qui devient adulte dans un monde bouleversé, où les règles de la survie cohabitent avec la générosité la plus vive.
    Perrine Leblanc a remporté le Grand Prix du livre de Montréal 2010 pour son roman « L'homme blanc »
    Avec une écriture sans concessions, L'homme blanc de Perrine Leblanc est à la fois le roman d'un siècle de souffrances et le récit d'une quête poignante de la vérité », a affirmé M. Leroux, au nom des membres du jury.source : www.radio-canada.ca
    > Grand Prix du livre de Montréal 2010

    +

    « L’homme blanc, c’est Kolia, né dans les monts K. en Sibérie orientale, élevé dans les prisons de Staline. Là-bas, enfant encore illettré s’habituant à la faim et au froid, il fait la rencontre de Iossif, un prisonnier originaire d’Europe de l’Ouest qui le prend en charge et lui donnera le goût de l’art, du français, du monde libre. Relâché des camps à la fin de l’adolescence, Kolia découvrira l’URSS des années cinquante pour bientôt intégrer un cirque à Moscou et devenir clown. Mais le souvenir de Iossif, disparu dans des circonstances inconnues, le hante, l’accompagne, comme tout son passé qui marque sa drôle de gueule et que recouvrira la blancheur du clown muet.

    Dans un style où se conjuguent sens du rythme et art du détail, Perrine Leblanc déploie ici un imaginaire riche, nourri par une passion de longue date pour la culture russe, et recrée le mouvement d’une vie qui fait parler les silences et les gestes.

    +

    LA PRESSE

    « La force de ce récit est sans doute ce personnage pathétique de clown muet marqué par son passé, loyal dans ses amitiés et fidèle à ce maître disparu qu’il recherchera jusqu’à la fin. Un très beau roman qu’imprègne l’amour de l’auteure pour la culture et l’âme russes. »
    — M. Lepage, La semaine, 9 octobre 2010

    « Un personnage qui nous fait rêver, qui nous fait pleurer aussi. Un roman qui m’a beaucoup touchée. Un livre sur la liberté. Je vous suggère de le lire, c’est vraiment magnifique. »
    — Lorraine Pintal, Radio-Canada, Vous m’en lirez tant, 5 sept. 2010

    « un roman aux rudes abords, mais dont la lecture révèle une histoire poignante, étrangement fascinante. »
    — Hugo Prévost, Pieuvre.ca, 14 sept. 2010 »
    source : www.lequartanier.com


    « C'est un monde d'hommes ravagés, survivants, que construit Perrine Leblanc dans L'Homme blanc. Un monde étoilé autour de Kolia, au visage enlaidi de souffrance, qui s'imagine encore plus laid qu'il ne l'est. Tout L'Homme blanc, confie Perrine Leblanc, lui est tombé dessus lors d'un voyage à Bucarest, alors qu'elle observait un gentleman cambrioleur et amuseur public à l'oeuvre. Dès le début du livre, elle nous y traîne. «Dans la Zona il dirait aux autres prisonniers: J'ai volé pour la première fois à l'âge où les enfants apprennent à lire. C'était sa façon de résumer les premiers temps de son art.»

    Cardamome et larcins

    Kolia, enfant du goulag qui survit plus qu'il ne grandit, devient le protégé de Iossif. Un homme qui lui apprend à lire et le russe et le français. Qui lui enseigne les règles du goulag, cet implacable «code du zek»: comment manger moins que sa faim pour habituer le corps; comment échapper aux caïds; comment se garder une flamme en accordant dans sa tête des verbes; et comment sauver, carrément, son cul. Car «la mission de l'homme-machine, c'est de marcher vers le communisme, la liberté par l'éducation et le travail». Pas de place pour la chaleur ni pour le coeur. Quand Iossif disparaît, sans explications, Kolia perd ce qui, peut-être, ressemble le plus à une famille. Ne lui reste comme plaisir que le thé très fort à la cardamome. Et les larcins pickpocketés, seule liberté. «C'était moins l'objet volé qui comptait que le geste lui-même, ou sa beauté, lit-on. Un vol réussi est une victoire sur l'ordre établi par d'autres, un carré parfait.»
    «L'Homme blanc, c'est un récit de vie. Fictif. Le récit d'une amitié très forte entre deux hommes. L'un des deux disparaît rapidement, mais Kolia se construit, devient un homme aussi dans l'absence de Iossif. C'est une amitié inachevée. J'allais dire "incomplète", mais non. Inachevée.» Leblanc vient de recevoir, il y a deux semaines, le Grand Prix du livre de Montréal, car le jury a aimé «l'écriture sans concessions», ce «roman d'un siècle de souffrances et le récit d'une quête poignante de la vérité».
    Source : www.ledevoir.com


    L’HOMME BLANC est le genre de roman qu’on aime ou qu’on délaisse. Le rythme est lent, intense, le style est ajusté, compact. Les personnages sont des marginaux, des délaissés qui doivent se reconstruire car la vie ne leur a rien donné sinon une vie à la dure sans image familiale, paternelle. L’homme blanc est un « nobody ».Un sujet intense écrit avec grand talent.
    Gilles Lagrois, Auclair, Québec






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