BROWN Dan
LE SYMBOLE PERDU, JC Lattès, 2009, 594 pages
Bon roman de Dan Brown pour qui aime l’ésotérisme, les documents anciens, la spiritualié, les intrigues religieuses mêlées aux drames politiques et assassinats au nom de la vérité. Ce roman est écrit dans le genre du roman polar, des enquêtes menées par des scientifiques, des hommes politiques, des membres de la CIA. Un bon moment de lecture pour qui aime le genre polar ésotérique.
« …la science et le mysticisme sont étroitement liées, et ne se distinguent que par leur approche. Même but…mais méthode différente. » page 374
« Chaque technologie nouvelle devient un outil pour en inventer une autre. C’est un effet boule de neige, la raison pour laquelle la science a avancé plus vite ces cinq dernières années que les cinq millénaires précédents. Accroissement exponentiel. Avec le temps, la courbe du progrès devient quasiment verticale. C’est mathématique. Les découvertes se succèdent à un rythme effréné » page 376
« Les pyramides, les mystères, la science, les arts occultes…tout y était entremêlé. » page 385
« Tu viens de peser l’âme humaine. » page 462
« Le 21 décembre 2012 » « L’homme va être témoin de son ultime renaissance. Après des millénaires d’obscurité, nos sciences, nos esprits, et même nos religions sont sur le point d’exhumer la vérité. » page 479
« L’enseignement maçonnique était ésotérique parce qu’il se voulait universel. Il se référait donc à des symboles, à des métaphores qui transcendaient les religions, les cultures et les races, afin de créer une conscience planétaire, un amour fraternel chez les hommes. » page 510
« …l’alchimie, l’astrologie, la kabbalistique, le christianisme, les rose-croix, la franc-maçonnerie, l’astronomie, la physique, la noétique… » page 516
« La langue des symboles »
Gilles Lagrois, Auclair, Québec
Les francs-maçons envahissent Washington !
La trame du "Symbole perdu" de Dan Brown se déroule sur une période de douze heures à Washington, la capitale américaine, dans certains de ses lieux historiques les plus célèbres, dans un monde – semble-t-il – dirigé depuis l'ombre par des francs-maçons et leur société secrète.
Après un premier chapitre où l'on assiste à une ordination franc-maçonne, on retrouve le héros de "Da Vinci Code", le symbologiste Robert Langdon, qui répond à la demande de toute dernière minute de son ami et ancien mentor Peter Solomon, directeur de la prestigieuse et toute puissante Smithsonian Institution (qui chapeaute là-bas une vingtaine de musées) mais aussi milliardaire à-la-Kennedy, de remplacer un conférencier. Lorsqu'il arrive au Capitole pour cette invitation, il n'y a absolument personne pour l'accueillir, sauf la main ensanglantée (coupée!!) de Peter Solomon pointée vers le plafond et ses fresques (pas sans raison). Sans que l'on sache pourquoi, la CIA, sous les traits de son directeur de la sécurité, Inoue Sato, est immédiatement présente et mène l'enquête. Robert Langdon est sommé de décrypter un secret aussi ancien qu'extraordinaire... qui, d'ailleurs, en intéresse plus d'un!
Au même moment mais dans un autre endroit proche et plutôt secret, Katherine Solomon, la soeur de Peter, spécialiste d'une nouvelle "science", la noétique, se rend à son laboratoire où elle va rencontrer Mal'akh, celui par qui le Mal va arriver...
Commence alors la folle course poursuite: Langdon et K. Solomon après le secret; Inoue et Mal'akh (séparément) après Langdon et K. Solomon... Sans parler de: est-ce que Peter Solomon est toujours vivant?
Ainsi, en tant que thriller bien ficelé, "Le Symbole perdu", dès le moment où l'on zappe les points faibles (récurrents car ils étaient déjà présents dans "Da Vinci Code"), ne trahit pas les attentes et il constitue vraiment ce qu'on appelle en anglais un page-turner.
Le rythme des chapitres courts qui convient à ce type de lecture est à relever.
Ce livre a été pour moi un agréable divertissement mais pas autant que les autres. Le pattern du livre reste le même, ce qui a rendu la découverte de la réelle identité du méchant beaucoup trop facile. Je trouvais que le livre ne nous faisait pas assez découvrir les mystères des franc-maçons. J'espère que son prochain livre sera un peu meilleur et sortira un peu du moule.
Un lecteur : Exarkun (Montréal)
Trop vite, trop simple :
La lecture d'un roman du duo Giacometti-Ravenne, inventeurs du polar franc-maçon me permet de reparler de ce Dan Brown, lu il y a quelques mois déjà et qui traite lui aussi de la franc-maçonnerie, mais à Washington.
Ce Symbole perdu reste dans la lignée de tous les Dan Brown, tout va bien trop vite. A chaque fois, son héros Langdon se retrouve un peu comme dans la série "24 heures chrono" et doit réaliser mille prouesses en très peu de temps. Ce qui évidemment rend les choses peu crédibles.
Certes, le livre se lit facilement et on a du mal à le lâcher. Cependant, il faut garder son esprit critique. Dan Brown se sert à foison de théories ésotériques qu'il aborde simplement avant de passer à une autre. C'est évidemment trop simple. Mais cela permet par la suite à tous les exégètes de publier leurs interprétations des livres de Dan Brown.
De plus, dans ce roman, l'auteur se tire un peu une balle dans le pied car on devine bien vite qui se cache derrière la méchant Mal'akh.
Un lecteur, Nothingman
Source : www.critiqueslibres.com