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ÉCHANGES DE LIVRES EN TÊTE: LE PLAISIR DE PARTAGER MES DÉCOUVERTES LITTÉRAIRES ET DE RECEVOIR LES VÔTRES
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ÉCHANGES DE LIVRES EN TÊTE: LE PLAISIR DE PARTAGER MES DÉCOUVERTES LITTÉRAIRES ET DE RECEVOIR LES VÔTRES

VIP-Blog de livresentete
gilles.lagrois1@bell.net

  • 976 articles publiés
  • 123 commentaires postés
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  • Créé le : 05/06/2010 16:07
    Modifié : 09/06/2020 00:33

    Garçon (69 ans)
    Origine : AUCLAIR, TÉMISCOUATA, QUÉBEC
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    ****AKI SHIMAZAKI----ZAKURO

    23/08/2011 17:11

    ****AKI SHIMAZAKI----ZAKURO


    AKI SHIMAZAKI

    ZAKURO, Leméac/Actes Sud, 2008, 149 pages

    Résumé du livre
    « La dernière fois que Tsuyoshi Toda a vu son père, c'était en 1942, quand ce dernier partait travailler en Mandchourie, d'où il a été déporté en Sibérie après la fin de la guerre. Vingt-cinq ans plus tard, alors que sa mère sombre peu à peu dans les errances de l'alzheimer tout en conservant l'espoir de revoir un jour son mari, Tsuyoshi apprend que son père, porté disparu, est vivant au Japon. Lorsque le père accepte de rencontrer son fils, seul, il lui remet une lettre dans laquelle il explique les raisons de sa disparition : ce qui s'est passé sur le bateau qui le ramenait au Japon a brisé net le cours de sa vie. «
    « D’une logique dramatique, ce roman explore le destin d’êtres que l’Histoire a broyé dans les replis de ses silences honteux » Éditeur
    Source : www.evene.fr

    “ LE RETOUR DU PÈRE PERDU ”
    « Zakuro signifie grenade en japonais. C’était le fruit préféré du père de Tsyoshi Toda le narrateur. Celui-ci n’a pas vu son père depuis qu’il a été déclaré disparu puis mort en Sibérie après avoir été déporté en 1945. Quelques décennies plus tard, sa mère, atteinte de la maladie d’Alzheimer, attend toujours son retour.
    Tsyoshi, grâce à un ami découvre que son père n’est pas mort et vit au Japon à quelques kilomètres. Malgré sa colère il va à sa rencontre mais le père n’ose pas s’expliquer. Il lui écrira une longue lettre qui raconte son retour de Sibérie.
    A travers ce récit intime, Aki Shimazaki révèle une part méconnue de l’histoire du Japon et poursuit sa trilogie après Mitsuba. Encore un petit bijou ! source : www.librairiefontaine.com

    Virginie – Fontaine Haussmann

    « Reconnaissable entre tous, le style minimaliste d'Aki Shimazaki. De petites phrases courtes, épurées. Une puissance d'évocation qui agit sans se faire remarquer. Une froideur apparente, une cruauté trompeuse.

    Puis, la tendresse émane de petits gestes, tout à coup. L'émotion surgit sans s'annoncer, sur le bout des pieds. Derrière cette écriture remarquablement sobre, compacte, contrôlée, on le sent, un volcan couve.

    Toujours, le Japon. Ses traditions, sa hiérarchie, ses tabous. Avec, en arrière-plan, le contexte politique, la guerre. Toujours, la mort, le deuil. Et l'adultère, les secrets, les tromperies... Toujours tragiques, les histoires d'Aki Shimazaki.

    Autre particularité: les recoupements d'un roman à l'autre, entre les différents personnages. C'était le cas pour sa première série de romans, cinq en tout, où de livre en livre on revisitait la même histoire par des biais différents. Tout en découvrant à chaque fois des aspects nouveaux.

    En 2006, la romancière amorçait un nouveau cycle romanesque. Zakuro en est le deuxième opus. On découvrira au passage que le narrateur est lié par la bande avec le héros du roman précédent. Sans plus. Pas de quoi s'empêcher de plonger de ce pas dans Zakuro si on n'a pas lu le premier de la série.

    «Nous sommes dimanche. Il fait beau. Dans le jardin, les chrysanthèmes sont en pleine floraison.» C'est le début du roman. Voyez, c'est tout simple.

    Celui qui parle s'appelle Tsuyoshi Toda. Il travaille dans une grande entreprise japonaise qui a des ramifications à l'étranger et où le pouvoir hiérarchique est féroce. Nous sommes dans le Japon des années 1970.

    Mais l'histoire évoquée, qui poursuit le narrateur aujourd'hui, remonte à la Deuxième Guerre mondiale. Son père, déporté en Sibérie en 1945, a disparu depuis.

    Le fils a fini par se faire une raison: plus de traces, aucun signe, celui qu'il admirait tant dans sa jeunesse et dont il a tant appris est bel et bien mort. Mais la mère, elle, continue d'espérer le retour de son mari.

    La vieille a beau être atteinte de démence depuis quelques années, divaguer à coeur de journée le regard hagard, mêler le présent et le passé, si c'était elle qui avait raison?

    Petit à petit, les pistes vont se multiplier. Nous irons de mystère en mystère. De drame en drame. Passant de la petite à la grande histoire. Jusqu'au dénouement final. Implacable.

    Nous restera en mémoire cette scène où une vieille dame, impeccablement coiffée et toute de blanc vêtue, un zakuro (fruit du grenadier) dans les mains, attend son homme. Sublime. Pas un mot de trop. Tout est là.

    À qui n'a jamais lu Aki Shimazaki, je dirais ceci: commencez par Zakuro. Ou même par le précédent, Mitsuba. Ou par n'importe lequel de ses romans. Mais lisez-la, ne passez pas à côté. Ça ne ressemble à rien, vous verrez. À rien d'autre qu'à du Aki Shimazaki.

    Bien sûr, on pourrait ergoter à propos de ses influences littéraires, trouver des parentés avec d'autres écrivains japonais. Mais elle, elle écrit directement en français.

    «Le français m'a apporté la clarté et la précision, ce qui est à l'opposé de la mentalité japonaise», déclarait récemment l'écrivaine, dans les pages du Figaro littéraire. »
    Source :www.ledevoir.com

    Gilles Lagrois, Auclair, Québec






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