| Accueil | Créer un blog | Accès membres | Tous les blogs | Meetic 3 jours gratuit | Meetic Affinity 3 jours gratuit | Rainbow's Lips | Badoo |
newsletter de vip-blog.com S'inscrireSe désinscrire
http://livresentete.vip-blog.com


ÉCHANGES DE LIVRES EN TÊTE: LE PLAISIR DE PARTAGER MES DÉCOUVERTES LITTÉRAIRES ET DE RECEVOIR LES VÔTRES
VIP Board
Blog express
Messages audio
Video Blog
Flux RSS

ÉCHANGES DE LIVRES EN TÊTE: LE PLAISIR DE PARTAGER MES DÉCOUVERTES LITTÉRAIRES ET DE RECEVOIR LES VÔTRES

VIP-Blog de livresentete
gilles.lagrois1@bell.net

  • 976 articles publiés
  • 123 commentaires postés
  • 1 visiteur aujourd'hui
  • Créé le : 05/06/2010 16:07
    Modifié : 09/06/2020 00:33

    Garçon (69 ans)
    Origine : AUCLAIR, TÉMISCOUATA, QUÉBEC
    Contact
    Favori
    Faire connaître ce blog
    Newsletter de ce blog

     Juillet  2025 
    Lun Mar Mer Jeu Ven Sam Dim
    30010203040506
    07080910111213
    14151617181920
    21222324252627
    282930010203
    [ ESSAI ] [ Conte, FANTASTIQUE, FÉÉRIE, SCIENCE FICTION ] [ LIVRES AU JOUR LE JOUR # 1 ] [ Roman du genre thriller ] [ RÉCIT ] [ Thriller québécois ] [ Roman québécois ] [ Roman du genre thriller ] [ Roman genre polar ] [ Littérature étrangèr ] [ Roman polar québécoi ] [ MES POÈMES-GIL ]

    ****VERDON John---658

    30/08/2011 03:17

    ****VERDON John---658


    VERDON John

    658, roman, thriller, Bernard Grasset, avril 2011, 440 pages
    Très bon roman du genre polar-thriller. Si vous aimez le roman policier intelligent, raffiné, doublé du genre thriller, grands frissons avec dégoût total du sang et de la violence, vous allez être servis.
    « Il considérait généralement un homicide comme un mystère à résoudre, un meutrier comme un rival dont il s’agissait de déjouer les plans. Il analysait les faits, définissait les paramètres, tendait un piège pour livrer finalement sa proie aux rouages de la machine judicaire.Après quoi il passait au meurtre suivant dont l’élucidation requératit un esprit avisé. Page 434
    « …quand son cerveau absorbé se détournait de son cheminement linéaire pour suivre une voie plus primitive, lui faisant entrevoir l’horreur profonde du domaine auquel il avait consacré sa vie. » Page 435
    Gilles Lagrois, Auclair, Québec

    Pour en savoir davantage :

    La presse américaine l'a présenté comme un des événements de l'année 2010. Le thriller numérologico-mentaliste de John Verdon est arrivé ….
    « On a rarement vu un premier roman recevoir un traitement médiatique aussi flatteur. «658» de John Verdon, publié chez Grasset, a été qualifié de «thriller parfait» par Nelson DeMille, de «roman époustouflant» par Faye Kellerman. Le «New York Times» a jugé que «Sherlock Holmes s’avouerait impuissant» devant son «intrigue diabolique»; le «Washington Post» assure qu’il nous «rendra fou», avec son univers «qui doit autant au monde sombre et violent de Chandler qu’au raffinement ludique et cérébral des enquêtes de Hercule Poirot.»
    L’idée de départ: un enquêteur de la police de New York reçoit une lettre lui demandant de penser à un nombre entre un et mille. L’enquêteur pense au nombre 658. Une seconde enveloppe se trouve dans l’étrange courrier. Il y lit: «Cela vous surprend que j’aie su que vous choisiriez 658?» A partir de là, John Verdon déroule son intrigue avec minutie. Mais n’en disons pas plus. »
    Source :www.bibliobs.nouvelobs.com/polar


    Résumé de l’éditeur :
    « Ancien alcoolique reconverti en gourou pour milliardaires dépressifs dans une clinique très privée, Mark Mellery reçoit un jour une lettre anonyme, lui demandant de se prêter à un petit jeu d'esprit à première vue inoffensif... Mais l'énigme ne tarde pas à prendre une tournure sanglante et terrifiante.
    Appelé à résoudre une enquête en apparence insoluble, semée d'embûches et d'indices trop flagrants pour être honnêtes, le légendaire inspecteur David Gurney, jeune retraité du NYPD bientôt rattrapé par les démons de l'investigation, se lance aux trousses d'un meurtrier aussi inventif que machiavélique — pour qui le décompte macabre ne fait que commencer... »
    Source :www.fnac.com


    »Un titre court. Pas un mot, juste un chiffre. Et un auteur inconnu au bataillon. Voilà un roman pour le moins intriguant pour un lecteur.

    Habituellement j’attends d’un roman qu’il ait une intrigue bien ficelée, dont le scénario ne présente aucune faille dans laquelle je pourrai m’engouffrer aisément pour désarticuler celui-ci , une écriture réfléchie et efficace, qui tienne le lecteur en haleine de la première à la dernière page.

    Dans « 658 » j’ai trouvé toutes ces qualités qui m’ont fait aimer ce livre au point de le dévorer en quelques heures de lecture. Je ne ferai pas de ce roman d’une facture pourtant assez classique « LE » livre de l’année, mais sans aucun doute un de ceux qu’il convient d’emmener avec soi en vacances histoire de passer un bon moment de détente.

    David Guerney est un jeune retraité de la police New Yorkaise qui compte à son tableau de chasse quelques uns des plus redoutables tueurs en série qu’ aient sévis au cours des dernières années à New York et dans ses environs. Arpenter les rues grouillantes de vie, pister les coupables, s’imprégner de l’atmosphère d’une enquête lui manque déjà terriblement et l’adaptation à sa nouvelle vie ne se fait pas aussi simplement qu’il l’avait espéré. Quant à sa femme, satisfaite de l’avoir vu lâcher ce boulot qui lui a dévoré la vie, elle sent le malaise et le met à l'épreuve.

    Mellery lui, est un ancien alcoolique qui a trouvé sa voie en créant un centre pour milliardaires dépressifs. A la tête de sa clinique il délivre une bonne parole qui fait de lui gourou plein aux as. Tout va pour le mieux jusqu’au jour où il reçoit une lettre anonyme qui lui déclare : « Je connais vos secrets, je sais ce que vous avez fait. Je peux lire dans vos pensées. Vous ne me croyez pas ? Je vais vous le prouver ». Et la démonstration qui s’en suit va glacer Mellery de terreur au point que celui-ci décide de se tourner vers le seul flic qu’il connaisse, David Guerney.

    L’ex policier reste d’abord assez dubitatif devant l’inquiétude de son ancien camarade pour lequel il n’avait pas d’amitié particulière étant plus jeune. Pourtant quand d’autres messages lui parviennent, avec le même genre d’énigme, l’ex policier commence à sentir poindre une menace sourde et insidieuse qui va le pousser à conseiller à Mellery d’alerter la Police.

    Malheureusement celui-ci ne voudra rien entendre alors que le ton des lettres devient de plus en plus agressif ( « Ce que vous avez pris vous le rendrez, quand vous sera rendu ce que vous avez donné ») . La découverte de son corps lacéré à coups de tesson de bouteille ne viendra que confirmer la conviction du policier qu’un tueur diabolique vient d’apparaître dans le paysage.

    Apportant son témoignage à l’inspecteur chargé de l’enquête, il finira par être associé à celle-ci comme auxiliaire extérieur. Le limier reprend alors le goût de la chasse et sent l’excitation du défi lui parcourir les veines. Car il se pourrait bien que le tueur vienne à frapper à nouveau.

    « 658 » est un roman abouti, très bien équilibré, où l’énigme se dévoile progressivement, à mesure que l’auteur distille les indices au file des pages. Le suspens y est savamment entretenu dans des chapitres courts, au style incisif. Pour un premier roman, la maitrise est impressionnante et on imagine aisément que le temps que l'auteur a du consacrer à son livre.

    Malgré tout, si la mécanique de l’intrigue est particulièrement efficace, l’intérêt que j’ai porté à ce roman réside ailleurs, sur les personnages, et en particulier sur la relation entre ce flic désabusé d’avoir abandonné la seule chose qu’il savait faire, et cette épouse qui s’exprime davantage par ses silences que par des mots.

    Une relation de non dits, de sous entendus, de petites phrases qui enfoncent chaque jour un peu plus la pointe acide de la culpabilité dans la plaie d’un drame qu’on devine les avoir touché. Un couple qui reste uni par les souvenirs contenus dans une vieille boîte à chaussure. Un couple dont l’un reste sur la rive du souvenir et l’autre sur celle d’une page qu’il reste à écrire.

    Remarquable portrait d’une relation entre deux individus qui se sont aimés mais qui n’arrivent pas à vivre autrement qu’avec l’autre, entre un homme qui aspire à retrouver les émotions de son boulot perdu, et une femme qui veut le retenir mais qui sait la chose inéluctable et lui apporte l’aide décisive dont il a besoin.

    Un roman plein, écrit par un jeune écrivain de 69 ans ! Un des romans à emmener dans son sac de voyage pour les vacances ! «source :www:passion-polar.overblog.com






    [ Annuaire | VIP-Site | Charte | Admin | Contact livresentete ]

    © VIP Blog - Signaler un abus