EDDIE Christine
PARAPLUIES, Éditions Alto, avril 2011, 208 pages
Que dire de ce roman sinon qu’il est remarquable par son style d’une grande finesse, par ses personnages diversifiés et cosmopolites, son intrigue très intime et un immense talent d’écriture. Tout dans ce roman est agréable, convenable, exquis, généreux, imposant, noble et radieux. L’auteure dénote une belle sensibilité d’écriture doublée d’un trait d’esprit enchanteur. L’auteure aime les mots, joue avec les mots, se joue des mots, les faire vivre. Grâce à ses personanges lumineux elle nous ouvre son cœur, fait preuve de tolérance car pour elle l’amour et l’amitié vont au-delà des races, des cultures, des préjugés.
L’auteure démontre un immense talent, un talent indiscutable.
Gilles Lagrois, Auclair, Québec
« À la suite des livres et de l’eau, un bonheur au moins aussi grand que les précédents entra sans prévenir dans la vie de Daphnée. » page 71
« Je ne me suis jamais senti le droit d’exiger le monopole de l’amour, tout juste celui d’être actionnaire …Si j’avais eu une fille, j’aurais commencé par lui enseigner la générosité. » page 167
« Mais peut-être aussi que j’étais fatiguée d’avoir si peu de liens avec si peu d’êtres vivants. Peut-être que j’envisageais la possibilité d’avoir une mère italienne, une enfant noire, une amie monoparentale et, pourquoi pas ?une autre qui parlait le russe, connaisssait mon ex et savait peut-être pourquoi il avait tiré sa révérence aussi brutalemnt » page 182
« Aisha m’invitait à m’abriter sous les parapluies grands ouverts que me tendaient les autres. Je l’ai serrée si fort pour lui dire merci, qu’elle a peut-être cru que je l’abandonnais. Je l’ai vite rassurée. Elle me léguait trop de son courage pour que je puisse l’oublier un seul jour. » page 184
« La pluie a commencé à tomber le jour où Matteo a disparu. Jusqu’à son départ précipité, Béatrice ne pensait pas qu’elle aurait besoin d’un gilet de sauvetage. Pour garder la tête hors de l’eau, elle s’accroche à Aisha, une jeune Somalienne qui entre à l’improviste dans sa cuisine à l’heure des actualités. La main dans celle de l’adolescente, elle attend le retour de l’homme avec lequel elle vit depuis quinze ans.
Pendant ce temps, Francesca ronchonne au rez-de-chaussée, Daphnée rêve de rencontrer le docteur Jivago et Thalie trame un plan fabuleux qui lui permettra de retrouver son père.
Entre l’Italie et le Québec, à l’ombre d’un HLM et sous l’œil bienveillant de Barack Obama, les nuages s’amoncellent. Il pleuvra pendant trente-quatre jours. Le temps de découvrir que les parapluies sont des refuges nécessaires, mais fragiles. Surtout lorsqu’un vent se lève.
Avec l’humour et la finesse qu’on lui connaît, l’auteure des Carnets de Douglas emboîte habilement les destins de femmes flottant entre la certitude qu’on traîne tous en soi un sac de plomb et l’espoir d’une éclaircie. » Résumé de l’éditeur
Avril 2011 | 978-2-923550-65-7 | 208 pages | 20,95 $
Christine Eddie
« Christine Eddie vit à Québec où il tombe, en moyenne, 923,8 mm de pluie chaque année. Elle a publié un conte pour enfants, La croisade de Cristale Carton (Hurtubise HMH, 2002) et un premier roman, Les carnets de Douglas (Éditions Alto, 2007). Celui-ci, fort bien accueilli par la critique, a notamment remporté le Prix France-Québec 2008, le Prix Senghor du premier roman francophone 2009, le Prix du club des irrésistibles 2010 et a été finaliste au Prix des libraires du Québec 2008. Il a aussi été publié en France (Éditions Héloïse d’Ormesson et Le livre de poche).
Quelques échos
« Christine Eddie se révèle d’une stupéfiante espièglerie. Partant de ce qui aurait pu être une autre banale histoire de disparition, elle monte ici une étourdissante comédie des erreurs, avec juste ce qu’il faut de chassés-croisés, de quiproquos et d’erreurs sur la personne pour mystifier ses personnages – et réjouir le lecteur. (…) Christine Eddie se plie aux caprices de sa verve avec une souplesse inouïe : chacune de ses phrases est soit une surprise, soit un trait d’esprit. »
L’actualité
« Christine Eddie enchante, éblouit, avec Parapluies. »
Le Devoir
« …la touche de Christine Eddie est délicate, drôle et légère, mais jamais insignifiante. »
La Presse
« Le plaisir [est] au rendez-vous, tant à cause du style fluide de l’auteure que de l’histoire. »
Karine Vilder, Entre les lignes
« Une histoire peu banale qui se transforme en un conte tendre et moderne. »
Chloé Dufour, Le petit libraire
« Parapluies, son deuxième roman, nous charme dès la première ligne. […] Si vous ne connaissez pas la plume de Christine Eddie, offrez-vous le cadeau de lire cette auteure de grand talent, à la sensibilité « à fleur de mots ». »
Hélène Lefranc, Mag2000
« À lire absolument pour découvrir l’immense talent de Chritine Eddie. »
pauselecture.net
« Un roman plein d’humour qui témoigne de l’incroyable solitude des femmes. [...] Christine Eddie a l’art d’effleurer les plus grands drames en ayant l’air de ne pas y toucher. Tout est dit simplement dans un style éblouissant. Son humour permet de triompher des pires drames et son écriture est un piège dont le lecteur n’échappe pas. Absolument fascinant. »
Yvon Paré, Progrès-Dimanche