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ÉCHANGES DE LIVRES EN TÊTE: LE PLAISIR DE PARTAGER MES DÉCOUVERTES LITTÉRAIRES ET DE RECEVOIR LES VÔTRES
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ÉCHANGES DE LIVRES EN TÊTE: LE PLAISIR DE PARTAGER MES DÉCOUVERTES LITTÉRAIRES ET DE RECEVOIR LES VÔTRES

VIP-Blog de livresentete
gilles.lagrois1@bell.net

  • 976 articles publiés
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  • Créé le : 05/06/2010 16:07
    Modifié : 09/06/2020 00:33

    Garçon (69 ans)
    Origine : AUCLAIR, TÉMISCOUATA, QUÉBEC
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    JENNI Alexis---L'ART FRANÇAIS DE LA GUERRE

    24/03/2012 14:46

    JENNI Alexis---L'ART FRANÇAIS DE LA GUERRE


    JENNI Alexis

     

    L’ART FRANÇAIS DE LA GUERRE. Gallimard, 2011, 632 pages

     

    La guerre s’est tuer l’ennemi mais pour le Français c’est aussi détester son patron, engueuler son voisin,  ne pas tolérer les étrangers, les musulmans, les immigrants sans papiers, les contradictions de la vie.

    La guerre c’est aussi de l’antipathie, de la non-tolérance, le refus des opinions de l’autre, des différences de personnalité et des modes de vie.

    La guerre c’est un conflit, une émeute, une escarmouche, une guérilla, une hotillité, une insurrection, une mobilisation, une révolution, des troubles. 

    Qui n’en connaît pas. Chacun en vit à des niveaux différents, la guerre est dans nos gênes de primitifs. À nous de la contrôler.

    J’ai aimé ce livre pour son style direct, ses sujets appropriées, la profondeur des pensées exprimées, les recherches perspicaces de l’auteur. Un grand plaisir pour le  lecteur.

    L’auteur nous présente une autre version de ces guerres menées par les Français où leurs intérêts les dirigaient. J’apprécie une version qui ressemble davantage à la réalité de ces guerres non pas patriotiques mais économiques. L’histoire nous ment-elle ?

    Gilles Lagrois, Auclair, Québec 

     

    Citations :

    « Jamais ceux qui souffrent ne demandent de se taire. Ceux qui ne souffrent pas, en revanche, dirent avantage  de la souffrance. »  p. 113

    « Nous avons des problèmes d’ordre, de sang, de sol, des problèmes de violence, des problèmes de puissance et d’usage de la force. Ces mots-là viennent à l’esprit, quel que soit leur sens. » p. 169

    « Nous lisons la ressemblance sur tous les visages, l’œil cherche, le cerveau la trouve, avant même que nous sachions la chercher, avant même que nous pensions la trouver. La ressemblance aide à vivre.

    La race survit à toutes ses réfutations, car elle est le résultat d’une habitude antérierue à notre raison. La race n’existe pas, mais la réalité ne lui donne jamais tort. Notre esprit la suggère sans cesse; cette idée-là revient toujours.

    Les idées sont la part la plus solide de l’être humain, bien plus que la chair, qui elle se dégrade et disparaît. Les idées se transmettent, identiques à elles-mêmes, dissimulées dans la structure de la langue.

    Le cerveau suit son cours. Il cherche les différences, et les trouve. Il crée des formes. »

    p.178

    « … : la violence se répand mais garde toujours la même forme. Il s’agit toujours, en petit ou en grand, du même art de la guerre. » p. 473

    « La ressemblance et la force sont les idées les plus immédiates que l’on puisse concevoir, elles sont si évidentes que chacun les invente sans qu’on les lui enseigne. »

    p. 476

    « Ces guerres que nous avons faites, elles ont détruit le plaisir d’être ensemble, et quand nous les racontons, maintenant, elles hâtent encore notre décomposition. Nous n’y comprenons rien. Il n’y a rien en elles dont nous puissions être fiers; cela nous manque. Et ne rien dire ne permet pas de vivre. » p. 480

    « Il était venu à Alger parce qu’on avait décidé à Paris qu’il serait bien que lui et ses pareils soient là. » p. 518

    « J’ai peur de leur violence Victorien. Je les ai vus couper des nez, des oreilles, des langues. Je les ai vus égorger, éventrer, éviscérer. Pas comme une façon de parler, non, vraiment, comme une façon de faire. J’ai vu des jeunes gens que je connaissais de vue devenir assassins et se justifier. J’ai eu peur de ce déchaînement, Victorien. J’ai eu peur qu’il nous emporte tous. » p. 520

    « Alors il faut réécrire l’Histoire, l’écrire volontairement avant qu’elle ne se gribouille d’elle-même. On peut gloser sur de Gaulle, on peut débattre de ses talents d’écrivain, s’étonner de ses capacités de mentir-vrai quand il travestit ce qui gêne et passe sous silence ce qui dérange. » p. 604

     

     

     

    Résumé de l’éditeur

    « J'allais mal ; tout va mal ; j'attendais la fin. Quand j'ai rencontré Victorien Salagnon, il ne pouvait être pire, il l'avait faite la guerre de vingt ans qui nous obsède, qui n'arrive pas à finir, il avait parcouru le monde avec sa bande armée, il devait avoir du sang jusqu'aux coudes. Mais il m'a appris à peindre. Il devait être le seul peintre de toute l'armée coloniale, mais là-bas on ne faisait pas attention à ces détails.

    Il m'apprit à peindre, et en échange je lui écrivis son histoire. Il dit, et je pus montrer, et je vis le fleuve de sang qui traverse ma ville si paisible, je vis l'art français de la guerre qui ne change pas, et je vis l'émeute qui vient toujours pour les mêmes raisons, des raisons françaises qui ne changent pas. Victorien Salagnon me rendit le temps tout entier, à travers la guerre qui hante notre langue. »

    1. J.
    2.  

    « L'Art français de la guerre d'Alexis Jenni n'échappe pas au test de la page 99, épreuve qui révélerait tout de la qualité d'un livre. Alors, Jenni va vous plaire? 

    L'éditeur anglais Ford Madox Ford (1873-1939) aurait un jour prétendu qu'il pouvait juger de la qualité d'un manuscrit à la lecture de sa seule page 99, comme un coup de sonde en plein coeur du livre. L'Art français de la guerre d'Alexis Jenni, Prix Goncourt 2011, n'échappe pas au test. Sa page 99 donne-t-elle envie de lire l'ouvrage primé

     

    Le livre

    "L'Art français de la guerre": le titre s'avère déstabilisant. Le lecteur vierge de toute exposition à la promotion s'attend à un essai sur la guerre, ou pire, à un essai de stratégie militaire française, égrenant les sempiternelles batailles d'Austerlitz, débâcle de 40 ou noyade tricolore dans la cuvette de Dien Bien Phû. Pitié! 

    Puis on découvre la page 99: 

    "Le sang avait noirci, sa tête penchait sur son épaule, il avait les yeux clos et la bouche ouverte. (...) Les gens passaient devant le corps allongé sur la place. Les deux policiers un peu voûtés qui le gardaient essayaient de ne voir personne, cette garde leur pesait, ils ne savaient comment soutenir les regards. Sur cette place trop grande et silencieuse, occupée tout l'hiver d'inquiétudes et de brouillards, on ne s'attarde pas." 

    Divine surprise, en parcourant celle-ci, on ne flirte pas avec l'art de la guerre, mais celui de la description.  

    Ecrire, c'est comme dominer un Rubik's cube. Parvenir à imbriquer des mots simples, jusqu'à toucher l'harmonie du bout des doigts. Eviter le mélange de mots usités, pompeux, indigestes, consacrant un gloubiboulga cité en référence entre deux postillons dans certains dîners en ville. Ici, point de descriptions dantesques façon Voie Royale de Malraux. Au contraire, place à des descriptions brutes, limpides et percutantes façon, oui oui, Pagnol. Exemple: "Le sang avait noirci, sa tête penchait sur son épaule, il avait les yeux clos et la bouche ouverte". Bingo, l'image d'un pantin blême s'affiche directement dans notre esprit. Chez Pagnol, la phrase "Il était tombé sous la pluie, sur des touffes de plantes froides dont il ne savait pas les noms" procure un effet identique: un souffle froid ne caresse-t-il pas votre joue droite en la lisant? 

    Mais qui a tué Robert?

    Avec cette page 99, le lecteur n'est pas parachuté sur un champ de bataille ou dans la tente d'un général tourmenté, mais sur la place d'une grande ville de l'Hexagone, Lyon. La place Bellecour, gigantesque carré sableux, morbide en hiver, magmatique en été. Un corps est "exposé" sur cette place, aussi esseulé qu'un point marqué au stylo sur une immense feuille de papier. On imagine alors que l'action va emprunter les dédales des traboules, grimper jusqu'à Fourvière, se glisser dans les rues étroites de la Croix Rousse, ou bien dans la fourmilière de la place Carnot. Voyage agréable en perspective. 

    "Occupée tout l'hiver d'inquiétude et de brouillards". Sympathique personnification de la brume. Lieux et sentiments, un duo que la littérature aimera toujours combiner. Bref, au vu de cette page 99, l'auteur écrit simple et bien: "Ils se levèrent sans remuer leurs chaises" a tout de même davantage d'impact que "Ils se levèrent en silence".  

    Mais qui a donc tué ce "Robert Chassagneaux" présenté en tête de page? On veut le connaître. Est-il un personnage crucial dans le roman, un nouveau Grand Meaulnes? Ou simplement un figurant littéraire utilisé pour mieux huiler la transition entre deux chapitres? Résultat: on veut le savoir, on tourne la page 99, on a envie de lire. Prix Goncourt ou pas, attention, Jenni va nous plaire »

    www.lexpress.fr

    Un art français entre ampleur et pesanteur, lassitude et richesse

    ( indécision d’une lectrice )

    « Le prix Goncourt 2011 ne ravira pas toutes les mains dans lesquelles il est tombé à Noël, souvent à défaut d’une autre idée de cadeau de la part du généreux offrant, qu’on se le dise. J’ai de mon côté rendu l’exemplaire emprunté avec une sorte de soulagement. Ne vous y trompez pas cependant : je ne regrette pas cette lecture. Allez, il va maintenant falloir que je vous explique tout ça…

    L’art français de la guerre est un roman ample. Dire son nombre de pages, 650, ne nous montre pas vraiment cette ampleur. Elle est située dans le style même d’Alexis Jenni. Il y a une finesse alliée à une certaine pesanteur dans la langue de l’écrivain. Quelque chose qui nous transforme, nous, la lecture, le récit, l’histoire – avec un petit comme avec un grand H. L’auteur nous emporte dans de longues réflexions sur l’histoire récente de la France, la seconde guerre mondiale, la guerre d’Indochine et la guerre d’Algérie. La triade des traumas, les sujets tabous de notre société, sont étalés au grand jour par un narrateur comme détaché du monde autour de lui. Les mots cognent, frappent, nous déchirent. La force du récit réside sans doute dans cet usage de la langue. Alexis Jenni, à travers une fiction, nous dit ce qui ne se dit pas. Notre histoire comme notre société en prennent un coup.

    Il fallait réussir à mêler les deux, Histoire et société. Alexis Jenni alterne des chapitres qu’il intitule “commentaires”, réflexions d’un narrateur qui se présente dès le début comme tel (“J’aimerais bien une autre vie mais je suis le narrateur. Il ne peut pas tout faire, le narrateur : déjà, il narre. S’il me fallait, en plus de narrer, vivre, je n’y suffirais pas”), avec d’autres qu’il appelle sans ambiguïté “Roman”. Sept longs chapitres pour un narrateur qui regarde le monde autour de lui de manière détaché, nous raconte son histoire personnelle à demi-mots mais surtout la manière dont il se retrouve à raconter l’histoire de Victorien Salagnon, le personnage principal des six “romans” : “Je ne sais quelle compétence il me prête. Je ne sais pas en quoi il a cru en m’observant de ses yeux trop clairs, de ces yeux dans lesquels je n’identifie pas d’émotions, juste une transparence qui me laisse croire à la proximité. Mais je suis le narrateur, alors je narre” (fin des premiers commentaires). La seule chose qui réunit nos personnages, mis à part la ville de Lyon, est la peinture. Tous les deux peignent, et c’est par fascination pour les oeuvres de Victorien que le narrateur se retrouve à prendre des cours avec lui. Narrateur et protagoniste sont réunis, à tel point que Salagnon demande à son pupille d’écrire son histoire, à laquelle il n’arrive pas à donner de relief.

    Alexis Jenni nous parle ainsi du présent et du passé, de l’influence du passé sur le présent. Les liens sont forts, rempli d’atrocités et d”injustices. L’un n’est qu’écho de l’autre, sa conséquence doublée à une survivance de la pensée raciale. Rien n’a changé, et pourtant tout est plus fort, plus compliqué, plus caché. Cette complexité qui se cache derrière une construction en alternance d’une grande simplicité, derrière les artifices assez classiques du roman et derrière une langue riche qui exprime un équilibre entre contemplation et violence, est un véritable poids dans la lecture. Longtemps, nous ne faisons que la percevoir sans vraiment la comprendre.

    Ce qui ressort de ce roman, c’est son honnêteté totale. L’auteur ne se cache pas, et ne cache pas non plus la dimension fictive de son roman. Le narrateur est le narrateur, qui plus est contemporain à l’auteur. Il n’est pas Victorien Salagnon, ce personnage qui a participé aux guerres de décolonisation, mais une personne qui nous parle du passé depuis le présent. Il ne dit pas avoir raison sur tout, et sa compréhension est souvent bloquée parce qu’il n’a pas vécu ces choses là, parce qu’il n’y a pas participé. D’ailleurs, Salagnon et Mariani (compagnon de route du premier en Indochine et en Algérie devenu chef d’un groupe raciste) le reprendront à plusieurs reprises dans ses lectures du passé.

    L’auteur réussit avec brio a ne pas juger l’Histoire telle qu’elle a été écrite. Il ne juge pas les  exécutions sommaires au lendemain de la seconde guerre mondiale, ni les massacres de villages entiers en Indochine, ni les soldats qui ont torturé en Algérie. Il nous montre. Avec horreur et exactitude, il rend compte de ce qu’il s’est passé. Sans juger les faits, il interprète le présent :

    “La race est une pensée inconsistante, qui repose sur notre avidité éperdue des ressemblance ; et qui aspire à des justifications théoriques qu’elle ne trouvera pas, car elles n’existent pas. La race c’est un pet du corps social, la manifestation muette d’un corps malade de sa digestion ; la race, c’est pour amuser la galerie, pour occuper les gens avec leur identité, ce truc indéfinissable que l’on s’efforce de définir ; on n’y parvient pas, alors cela occupe.”

    “J’avais travail, maison et femme, qui sont trois visages d’un réel unique, trois aspects d’une même victoire : le butin de la guerre sociale. Nous sommes encore des cavaliers scythes. Le travail c’est la guerre, le métier un exercice de la violence, la maison un fortin, et la femme une prise, jetée en travers du cheval et emportée.”

    Sans les parties “roman”, nous aurions l’impression de nous faire écraser sous de grandes vérités, des maximes et des interprétations indiscutables de la société française actuelle, symboles d’un moralisme barbant au plus haut point. Mais Alexis Jenni pallie à ça : nous comprenons le monde actuel en regardant le passé, en montrant que ces idées ne viennent pas de nul part mais de l’Histoire. La société est marquée par elle, et c’est en observant les horreurs de la guerre que nous voyons différemment le présent, la manière de penser qui change ou ne change pas (du moins pas vraiment), le malaise social, la survivance de la pensée raciale, notre trouble face à l’attitude des autorités… L’auteur, en créant ce personnage à la vision critique et décalée de notre société, a conscience de pouvoir choquer. Il en joue pour nous montrer les choses d’un autre point de vue. C’est parfois extrême et très critiquable, voire faux, mais cela nous fait réagir et réfléchir.

    Honnête également est cette manière de parler de l’écriture dans le roman lui même. Mettre le narrateur au grand jour permet à l’auteur d’évoquer la narration, la manière dont se construit le récit, le travail de la langue. Ici, c’est même un jeu : le narrateur se dit mauvais, et il affirme la supériorité de la peinture et du cinéma à plusieurs reprises, sans exclure de la remettre en cause plus tard. Pourtant, les mots disent l’indicible, ils rendent compte d’une réalité intraduisible sans eux. Le cinéma n’a pas (encore) su la montrer. Les limites de la langue sont évoquées (“Le silence se fit. Cela avait duré quelques secondes, le temps de descendre une pente en courant. Le dire est déjà le dilater”), mais aussi sa richesse : c’est dans la langue que le narrateur affirme une unité (“Elle est merveilleuse cette expression qui dit : nous nous comprenons. Elle décrit un entrelacement intime où chacun est une partie de l’autre, figure impossible à représenter mais qui est évidente du point de vue du langage : nous sommes entrelacés par la compréhension intime de la langue”).

    C’est parfois un peu fade, monotone ou simplement ennuyeux, mais l’impression d’ensemble n’est pas celle là. Ce roman est complexe, par bien des côtés inaccessible, les idées s’enchâssent les unes dans les autres sans que nous y comprenions grand chose, le véritable lien entre présent et passé n’est qu’une impression qui s’installe très lentement au fil de la lecture, les récits qui nous sont fait sont longs, ils balaient tout un pan de non-dits qui s’explicitent dans la langue d’Alexis Jenni, racontent des années de guerre, les commentaires dressent un tableau très large de la société actuelle sous la forme de pensées d’un narrateur, il y a souvent des longueurs à n’en plus savoir que faire… Tout cela rend la lecture de ce roman ardue, pénible, lassante, mais c’est également ce qui lui donne toute sa valeur. »

    www.petiteslecturesentreamis.com






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