| Accueil | Créer un blog | Accès membres | Tous les blogs | Meetic 3 jours gratuit | Meetic Affinity 3 jours gratuit | Rainbow's Lips | Badoo |
newsletter de vip-blog.com S'inscrireSe désinscrire
http://livresentete.vip-blog.com


ÉCHANGES DE LIVRES EN TÊTE: LE PLAISIR DE PARTAGER MES DÉCOUVERTES LITTÉRAIRES ET DE RECEVOIR LES VÔTRES
VIP Board
Blog express
Messages audio
Video Blog
Flux RSS

ÉCHANGES DE LIVRES EN TÊTE: LE PLAISIR DE PARTAGER MES DÉCOUVERTES LITTÉRAIRES ET DE RECEVOIR LES VÔTRES

VIP-Blog de livresentete
gilles.lagrois1@bell.net

  • 976 articles publiés
  • 123 commentaires postés
  • 1 visiteur aujourd'hui
  • Créé le : 05/06/2010 16:07
    Modifié : 09/06/2020 00:33

    Garçon (69 ans)
    Origine : AUCLAIR, TÉMISCOUATA, QUÉBEC
    Contact
    Favori
    Faire connaître ce blog
    Newsletter de ce blog

     Juillet  2025 
    Lun Mar Mer Jeu Ven Sam Dim
    30010203040506
    07080910111213
    14151617181920
    21222324252627
    282930010203
    [ ESSAI ] [ Conte, FANTASTIQUE, FÉÉRIE, SCIENCE FICTION ] [ LIVRES AU JOUR LE JOUR # 1 ] [ Roman du genre thriller ] [ RÉCIT ] [ Thriller québécois ] [ Roman québécois ] [ Roman du genre thriller ] [ Roman genre polar ] [ Littérature étrangèr ] [ Roman polar québécoi ] [ MES POÈMES-GIL ]

    DUGAIN Marc---L'AVENUE DES GÉANTS

    23/06/2012 18:22

    DUGAIN Marc---L'AVENUE DES GÉANTS


    DUGAIN Marc

    AVENUE DES GÉANTS, Gallimard, 2012, 361 pages

     

    Roman du genre grands frissons très bien construit, un style très prenant et touchant par son expression intime. Un personnage authentique d’un grand réalisme par sa                                   connaissance de lui,  l’acceptation de sa condition convainquante et intense par sa réflexion intérieure. Un grand roman par un grand auteur dans ce genre caractéristique.

    Gilles Lagrois, Auclair, Québec

     

    Pour en savoir davantage :

     

    • « Marc Dugain s'est inspiré de l'histoire de Edmund Kemper, un tueur en série américain. Un roman percutant et perturbant.

    En 1959, l'Américain Robert Bloch publiait Psycho, l'histoire de Norman Bates, un garçon très perturbé après avoir proprement dessoudé et empaillé sa mère abusive. Trente ans plus tard, Bret Easton Ellis créait un séisme de forte intensité en publiant American Psycho, récit des exploits d'un golden boy massacreur misogyne nommé Patrick Bateman. Encore trente plus tard, alors que les serial killers n'intéressent plus que les séries télé américaines, Marc Dugain s'en empare. Ce qui n'est pas illogique au vu de son parcours: de La Chambre des officiers (1998) à Une exécution ordinaire (2007), en passant par La Malédiction d'Edgar (2005), il s'est toujours passionné pour les monstres.

    Aujourd'hui, il se met dans la tête du plus grand d'entre eux, Edmund Kemper, 2,10 m pour 130 kg, enfermé à vie pour le meurtre d'au moins huit personnes dont ses grands-parents paternels. Et celui de sa mère, dont les policiers ont retrouvé en avril 1973 la tête posée sur la cheminée de sa maison piquée de fléchettes. Le détail des exactions du géant n'est pas racontable. Des livres et des films ont été tirés des aveux de ce garçon bavard dont le QI serait supérieur à celui d'Einstein

    Dans Avenue des géants, très beau titre pour un sujet laid, Ed Kemper est devenu Al Kenner. Il mesure 2,20 m mais, dans les grandes lignes, le roman est fidèle à l'histoire réelle. Un gamin traumatisé par le divorce de ses parents et les mauvais traitements infligés par sa mère déséquilibrée. Un garçon qui a pris l'habitude de décapiter les animaux et a connu son premier orgasme dans une fête foraine en voyant une belle blonde tuée par une fausse guillotine. Après avoir passé cinq ans en hôpital psychiatrique, Al sera décrété «sain d'esprit» et libéré. Il voudra s'engager dans l'armée, comme papa, ex-membre des forces spéciales - mais sa taille sera un motif de rejet. Entre deux virées à moto sur les routes de Californie, ses seuls moments de bonheur, Al jouera les conseillers-profileurs pour le chef de la Crim de Santa Cruz, qui s'appelle Duigan (anagramme de Dugain) et lui confie sa fille…

    L'ogre des contes de fées

    Décidément, Dugain a le chic pour trouver des sujets chocs. Et les détourner. Ici, plus que l'histoire d'un détraqué, c'est l'autopsie d'une Amérique des années 1960-1970 en pleine révolution qui le fascine. Cette époque bizarre où le meurtre est légal au Vietnam et où ceux qui reviennent de l'enfer sont brisés, suicidaires ou dangereux. Al, lui, se pense du côté de l'ordre. Il vomit les hippies, les chevelus, les filles riches et criardes comme maman. Sa mère le traitait d'éléphant de mer et de tapette. Il l'a entendue dire:  «Je suis la première femme à avoir fait une fausse couche menée à son terme.» On a l'habitude de dire que le tueur en série moyen est ­M. Tout-le-Monde, le voisin d'à côté. Ici, c'est l'ogre des contes de fées. Mais le surdoué Dugain évite le Grand-Guignol et on suit son géant avec, en tête, Jim Morrison qui fredonne: «There's a killer on the road»…

    «Avenue des géants», de Marc Dugain,Gallimard,361pages

    www.lefigaro.fr

     

     « Marc Dugain s’applique à décrire la figure du mal quand elle s’incarne dans un tueur en série  et à comprendre le cheminement d'un homme confronté à des circonstances - enfance, famille, éducation, société - qui l'enferment et  le conduisent tout droit à la folie. Avenue des Géants est aussi un hymne à la route, aux grands espaces, aux mouvements hippies, dans cette société américaine des années 60 en plein bouleversement, où le pacifisme s'invite dans les décombres de la guerre du Vietnam.

    Style tragi-comique et construction complexe. On connaît le déroulement des faits, mais tout reste saisissant. Ça se passe ailleurs. Plongée dans la psychologie d’un tueur, tableau de l’Amérique des années 1960-1970, hommage littéraire à la route, analyse des névroses familiales, explosion des genres. (...) Avenue des Géants est un roman subtil et fort. Une histoire et une réflexion.
    JDD - Marie-Laure Delorme

    Une étonnante et passionnante fiction, dans laquelle le romancier se glisse dans la peau d'un serial killer américain, tout en réussissant la gageure de ne consacrer qu'une poignée de pages à ses nombreux meurtres. Aucune hémoglobine dans ce faux thriller, pas d'exhibitionnisme ni de détails hallucinants, mais une bonne dose de suspense, alors même que la culpabilité du héros est connue dès l'ouverture. La véritable intrigue n'est autre que la personnalité du tueur lui-même.
    L'Express - Marianne Payot

    www.enfinlivre.blog.lemonde.fr






    [ Annuaire | VIP-Site | Charte | Admin | Contact livresentete ]

    © VIP Blog - Signaler un abus