Le pire est le silence.
Pourtant le silence
Est la propreté de l’esprit.
Le silence est la mutité passagère,
Un arrêt de réticence,
La tranquilité, la sénérité
En option désirée.
J’aime profiter de la solitude
Comme j’aime la compagnie
De bons amis
Car j’aime le plaisir
Sous ces deux formes de vie.
La solitude ne me déplaît pas
Pour autant qu’elle est libre.
La solitude s’apprivoise
Mieux qu’une personne
Même connue sauf une intime.
La solitude est nécessaire
Au solitaire comme au grégaire
Car il faut se retrouver
Avant de s’abandonner.
Le silence c’est la clarté,
Un moment salubre,
Un abandon nécessaire,
Dans la netteté de la vie.
Le pire est le manque de silence.
Sauf si je souffre de surdité
Car pour moi il est souhaité
Et pour le sourd imposé.
Rien n’est jamais définitif.
Tout peut varier
Selon ma condition,
Ma fébrilité ou fatiguabilité.
Silence ou musique.
Silence avec musique.
Tout est possible,
Tout est choix
Ou capacité du monent
Et désir instantané.
Rien n’est définitif sinon l’éternité…
Gilles Lagrois, Auclair, Québec, 13 mai 2012