RABAUDY Martine
ÉLECTROCHOCS, Flammarion, 2012, 181 pages
CRITIQUES


L'auteure raconte sa vie avec une mère maniaco-dépressive. Un témoignage choc.
« Résumé
M. de Rabaudy fait le récit de sa vie passée auprès de sa mère souffrant de psychose maniaco-dépressive et montre comment elle a cherché à comprendre cette maladie en étudiant des personnages comme Virginia Woolf, Winston Churchill ou Louis Althusser pour enfin accepter cet ennemi qui a dévasté son enfance.
Quatrième de couverture
Électrochocs
« Avec les années cahin-caha, je m'étais habituée aux embardées de cette femme, dépressive permanente et mère intermittente. Jusqu'au jour où elle voulut m'étrangler. Ses nerfs craquèrent. Pas mes cartilages. Se méfiant d'elle-même, elle m'avait fabriquée en dur. J'avais dix ans, je voyais mon enfance chavirer. »
Il faudra à la petite fille attendre l'âge adulte pour découvrir que cette tentative de meurtre maquillait une tentative d'amour. Un amour dévoyé par la psychose maniaco-dépressive qui cannibalisait sa mère. Pour comprendre cette maladie soignée dans des cliniques psychiatriques à coup d'électrochocs, l'auteur part à la recherche d'autres parmi ces malheureux élus que furent Virginia Woolf, Louis Althusser, Sylvia Plath, ou encore Winston Churchill. Des compagnons de route qui lui permettront d'apprendre à résister sans se dérober, à accepter sans capituler face à un ennemi qui dévasta son enfance. Jusqu'au bout elle s'acharnera à ramener vers la rive cette mère candidate récidiviste à la noyade.
Une écriture tenue sanglée par l'humour fait de ce récit non un traité du désespoir mais un hymne à la vie. »
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