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ÉCHANGES DE LIVRES EN TÊTE: LE PLAISIR DE PARTAGER MES DÉCOUVERTES LITTÉRAIRES ET DE RECEVOIR LES VÔTRES

VIP-Blog de livresentete
gilles.lagrois1@bell.net

  • 976 articles publiés
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  • Créé le : 05/06/2010 16:07
    Modifié : 09/06/2020 00:33

    Garçon (69 ans)
    Origine : AUCLAIR, TÉMISCOUATA, QUÉBEC
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    SÉGUIN Marc---LA FOI DU BRACONNIER

    04/10/2012 19:46

    SÉGUIN Marc---LA FOI DU BRACONNIER


    SÉGUIN Marc

     

    LA FOI DU BRACONNIER, Leméac, 2009, 149 pages

     

    Il y a longtemps que je n’avais rencontré dans un roman, un personnage masculin aussi typé, avec ses projets, ses visions de la vie, des croyances, des relations mâle-femmelle tant humaines qu’animales, une attitude positive sur la vie animale et son environnment. Un grand roman touchant par sa spontanéité, sa franchise, l’acceptation de ses limites et la reconnaissance de ses capacités et qualités personnelles. Un auteur à découvrir pour son authenticité, sa vision humaine et planétaire.

    Un style de roman touchant que l’on poursuit telle une tâche importante à réaliser.

    Gilles Lagrois, Auclair, Québec.

     

    Pour en savoir davantage :

     Description
    Prix littéraire des collégiens 2010

    Marc S. Morris est un chasseur. À demi Mohawk, dans son sang coule une amertume brûlante nourrie de désillusion et, s’il tue les bêtes, c’est pour éviter de tuer les hommes. Pourtant, Marc S. Morris a la Foi, aimerait avoir la Foi. Devenir pape, par exemple. Ou aimer une femme. Dédier sa vie.

    C’est le lendemain d’un suicide raté que le narrateur raconte, comme dans un ultime sursis, les dix dernières années au cours desquelles il a silloné en pick-up le continent à la recherche de cette grandeur qui l’aurait transporté. Vu du ciel, son parcours dessine des kilomètres de mots rageurs qu’il trace minutieusement sur les veines mêmes de cette Amérique qui le déçoit.

    Ce récit a la texture de la terre dans laquelle on a planté un couteau, la lumière des tabeaux du Titien, une narration ponctuée de références à Nirvana comme à saint Augustin, et pour trame de fond des événements majeurs, joués par des acteurs plus ou moins anonymes, témoignages décapants de ce tournant du millénaire.

    Ce que nos libraires en pensent
    Dans son premier roman, l’artiste visuel de réputation internationale frappe très fort. Son personnage, métis, parcourt les routes du nord du continent afin de sublimer une révolte face à lui-même et à un monde en déliquescence. Dans son périple transfrontalier, les sursauts de l’âme de Marc S. Morris ont la violence de plaques tectoniques qui s’entrechoquent. Cette catharsis veut ébranler une certaine mythologie nord-américaine. Un roman minéral, végétal, bestial, passant par la virulence d’un affrontement tant avec la nature qu’avec une certaine « civilisation », avant de se conclure dans la rédemption du personnage avec l’acceptation de l’amour enfin trouvé. Un roman absolument pas banal, qui a le mérite de nous absorber entièrement et qui pose d’existentielles questions. Tout comme dans ses tableaux, Séguin affirme ici un style percutant et très personnel.
    Yves Guillet, Le Fureteur

     

    La Foi du braconnier. Éd. Leméac, 2009, 150 p.

    Pont entre soi et l’Amérique

    Issu d’un métissage blanc et mohawk, Marc S. Morris cherche sa voie dans cette Amérique qui le déçoit tant. Sans cesse éperonné par ses pensées identitaires, il mène, pendant dix ans, une quête épuisante, qui le décide à rendre l’âme. Son acte manqué l’oblige à s’accrocher à une bouée qu’il trouve en Emma.

    Quête amoureuse, précédée d’une quête spirituelle menée au séminaire de Montréal afin de se consacrer à la prêtrise sous le patronage d’un évêque avec lequel il entretient des liens amoureux. Cet éminent prélat lui indique le sentier à suivre dans une lettre qu’il lui envoie avant de mourir. Avoir la foi du charbonnier, en l’occurrence du braconnier, mettrait fin à ses tourments. C’est ce qu’il croit, mais le chasseur en lui l’amène ailleurs « pour ne pas tuer des hommes ». La chair des caribous et des canards ira mijoter dans les chaudrons du restaurant qu’il ouvrira pour subvenir aux besoins de sa femme et de sa fille. La cynégétique sert d’ailleurs de toile de fond à ce roman instructif sur l’art de dépecer le gibier et de l’apprêter. Quel délice que « les tripes de chevreuil mijotées avec des bébés choux de Bruxelles à la menthe » !

    Homme entier, il fonce dans la vie pour satisfaire ses impulsions primaires, qui le conduisent aux quatre coins de l’Amérique en parcourant avec son pick-up le trajet qu’il a tracé sur une carte géographique. Trajet marqué par un fuck you qu’il avait écrit pour se soulager de son mal de vivre. Le f se trouvant quelque part dans l’Ouest canadien et le u, situé en particulier entre Maniwaki et la Baie James, où il se rend pour chasser. Road novel qui s’effectue au rythme de la musique de Cohen et de réminiscences littéraires. Cette course calme sa conscience devant le combat de la vie qu’on ne peut livrer sans aimer. Aimer une femme « comme une prière qui se serait réalisée. ». Aimer pour ne pas se sentir comme le fruit d’un continent corrompu.

    En somme, sans palliatifs comme les religions, ce héros à moitié autochtone veut se construire un pont entre son monde intérieur et son américanité. Pas l’Amérique de Joe Dassin avec « tous les sifflets des trains, toutes les sirènes des bateaux » qui chantent « la chanson de l’Eldorado ». Son discours lyrique est frappé à l’effigie de la testostérone. Sans la puissance évocatrice d’une langue crue et d’une écriture vive, le roman serait un buffet présenté sans liens entre les mets. Mais il gagne en crédibilité avec la révolte authentique d’un homme conscientisé, qui développe sa résilience en dépit de la mort parce qu’il a entrevu la beauté du monde à travers une toile de Titien. » www.litteraturequebecoise.com/critique

     






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