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ÉCHANGES DE LIVRES EN TÊTE: LE PLAISIR DE PARTAGER MES DÉCOUVERTES LITTÉRAIRES ET DE RECEVOIR LES VÔTRES

VIP-Blog de livresentete
gilles.lagrois1@bell.net

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  • Créé le : 05/06/2010 16:07
    Modifié : 09/06/2020 00:33

    Garçon (69 ans)
    Origine : AUCLAIR, TÉMISCOUATA, QUÉBEC
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    SÉGUIN MARC---HOLLYWOOD

    07/10/2012 19:00

    SÉGUIN MARC---HOLLYWOOD


    MARC SÉGUIN, auteur du Québec

    HOLLYWOOD, Leméac, 2012, 182 pages

     

    Dans ce roman le sytle, le genre, le présent, le passé, l’amitié, l’amour, le doute se marient avec un bien-être et un confort éloquent. L’histoire est touchante par sa réalité, son actualité, ses possibilités au quotidien. L’auteur décrit nos vécus sans honte et comme un miroir c’est à chacun de nous d’y voir sa réalité. « …ne faire confiance qu’à celui qui doute. » « De tous les gestes, c’est l’aveu qui commande le plus d’efforts et de courage. » «  Les limites sont souvent celles de nos corps. »

    Gilles Lagrrois, Auclair, Québec

     

    Pour en savoir davantage :

     

    « Tragégie aux excès de pathos et de fatum hollywoodien, hyper-drame américain de peu de personnages que ce roman nouveau de Marc Séguin. Le narrateur, amoureux fou de sa Branka survivante aux snipers de Sarajevo, enceinte de lui jusqu’aux oreilles, la voit mourir d’une balle inexplicablement perdue un 24 décembre 2009 à Jersey City. Il sauvera le bébé à l’arraché, avant de fuir dans une course contre sa douleur. Aspirant à sombrer dans le contraire de la mémoire, il plongera plutôt dans une spirale de souvenirs qui deviennent, récit oblige, le chemin presque sacré d’un destin improbable. Il se gardera pour la fin un retournement à la fois subtil et hénaurme.

     

    L’histoire est dure: tout y finit, rien n’y recommence. Les ficelles sont grosses. Les coïncidences tragiques s’atomisent sur cinq personnages, façon Wajdi Mouawad où le malheur s’abat de pire en pire sur chacun. On pense au film Magnolia de Paul Thomas Anderson où Los Angeles — tiens, tiens! — est réduit à une dizaine de personnages qui vivent tous un drame à l’exact même moment. www.ledevoir.com

     

    « Son premier roman, La foi du braconnier, était campé dans l'univers de la chasse et imprégné d'une spiritualité atypique. Marc Séguin fait un revirement à 180 degrés avec Hollywood, roman mettant en scène une héroïne athée qui cherche à prouver que Dieu n'existe pas, après avoir été atteinte par une balle perdue dans les rues du New Jersey. Artiste visuel, il a aussi exploré l'imagerie du 11 septembre (terroristes, écrasements d'avions, édifices en ruine) dans son œuvre picturale. 
     
    Branka Svetidrva est une jeune femme croate violée par des soldats serbes, qui tombe amoureuse d'un garçon qui travaille dans une agence s'employant à effacer les traces numériques de cet événement. 
     
    Les femmes, dans ce roman de Marc Séguin, traversent les épreuves avec une force inouïe et s'en sortent presque intactes. « Je l'avoue, dit-il, je déifie les femmes. Je trouve qu'elles sont encore trop souvent placées dans une position hypersexualisante ou qu'elles sont emprisonnées dans une image restrictive. Du moins aux États-Unis, sauf dans quelques États plus progressistes. » 
     
    - Hollywood, de Marc Séguin, Leméac


    www.radio-canada.ca

     

    « « Pendant la guerre d’ex-Yougoslavie, j’étais gardien de sécurité à l’hôpital Sacré-Cœur de Montréal. Je me souviens d’une nuit où des membres d’organismes présents sur le terrain sont venus nous montrer une vidéo tournée là-bas sur laquelle ils avaient mis la main, ce qui n’était pas aussi évident en 90 ou 91 qu’aujourd’hui. On voyait les atrocités que l’armée perpétrait. Ça m’avait profondément marqué de voir des gens qui pillaient des maisons et des villages, décimaient des familles au complet », répond Marc Séguin, en marge de la parution de son deuxième roman, Hollywood, quand on lui demande pourquoi il a choisi de faire orbiter son histoire se déployant sur plusieurs décennies et plusieurs continents autour d’une survivante de Sarajevo et pas d’une autre guerre (le choix est tristement vaste, lui fait-on remarquer).

    « Cette guerre-là condense l’hypocrisie de son époque. Pendant les Jeux olympiques de 1984, Sarajevo, c’était un modèle, les querelles ethniques étaient cachées sous des paravents. »

    Avec sa prémisse en forme d’ode à la rédemption dont la Mecque du cinéma dégoulinant de beurre ferait ses choux gras, Hollywood revendique d’abord sans ironie son titre (mais pas pour longtemps). Branka, réfugiée vivant désormais au New Jersey, doit incessamment donner naissance à un enfant. Sur le pas de la porte de son immeuble, une balle fauche la jeune femme qui avait jusque-là esquivé les nombreux tirs la visant précisément. Sous le choc, son amoureux (le narrateur) part à la dérive dans les rues de New York, en ressassant chaque instant de sa courte relation avec cette libre-penseuse qui, avec la conviction de la survivante, pimentait ses conversations de réflexions lumineuses sur la fragilité de l’existence et l’élasticité des convictions.

    Au même moment, l’ami d’enfance du narrateur, l’astronaute Stan, fait la manchette pour s’être détaché de sa capsule spatiale dans un geste suicidaire que la planète peine à interpréter avec justesse. « J’ai relu le roman en mai, confie Séguin, et j’ai trouvé ça très, très dur. Les gens qui l’ont lu depuis m’appellent, bouleversés. À ce compte-là, ma job est peut-être faite comme artiste, parce que je crois que n’importe quelle bonne œuvre de fiction devrait être un obstacle pour les gens. Un roman ne devrait pas nous rassurer sur notre condition. »

    Armé d’un radical désir de ne pas sombrer dans les eaux édulcorées du divertissement béat, le célèbre peintre vomit, dans Hollywood, cette Amérique qui aurait troqué l’hégémonie morale des religions pour celle plus abrutissante de la culture de masse. Pas de réponses toutes faites ici, plutôt une kyrielle de phrases suspendues par des points d’interrogation ainsi que des attaques frontales contre le lent travail de sape que la télévision et le cinéma opéreraient sur l’imaginaire collectif.

    « Ça s’appelle Hollywood, parce qu’on sait que le narrateur contrôle l’information qu’il nous fournit. Le narrateur revit lui-même sa relation avec Branka en flash-back, de manière hollywoodienne. C’est sa job dans la vie, en plus : contrôler ce que les gens sauront ou ne sauront pas. » www.lelibraire.org






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