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ÉCHANGES DE LIVRES EN TÊTE: LE PLAISIR DE PARTAGER MES DÉCOUVERTES LITTÉRAIRES ET DE RECEVOIR LES VÔTRES
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ÉCHANGES DE LIVRES EN TÊTE: LE PLAISIR DE PARTAGER MES DÉCOUVERTES LITTÉRAIRES ET DE RECEVOIR LES VÔTRES

VIP-Blog de livresentete
gilles.lagrois1@bell.net

  • 976 articles publiés
  • 123 commentaires postés
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  • Créé le : 05/06/2010 16:07
    Modifié : 09/06/2020 00:33

    Garçon (69 ans)
    Origine : AUCLAIR, TÉMISCOUATA, QUÉBEC
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    BROUILLET Chrystine---LA CHASSE EST OUVERTE, polar ****

    14/10/2012 16:40

    BROUILLET Chrystine---LA CHASSE EST OUVERTE, polar ****


    BROUILLET Chrystine

    LA CHASSE EST OUVERTE, la courte échelle, 2012, 333 pages

     

    Bon roman du genre policier-polar de Chrystine Brouillet qui avec ses qualités d’auteure nous entraîne dans une enquête complexe et enrichissante avec la détective Maud Graham qui enquête sur la mort  d’un personnage qui a réussit dans sa vie professionnelle et sociale mais qui avait beaucoup d’ennemis ou de rancunes parmis ses connaisssances.

    Gilles Lagrois, Auclair, Québec

     

    Pour en savoir davantage :

     

    « Tout le monde au Québec le connaît. Il fait la une régulièrement. Il est envié et détesté à la fois. Il est richissime, puissant, sans pitié en affaires. Et coureur de jupons, en passant. Mais son règne est terminé.

    La nouvelle sera vite relayée par les médias : celui qu’on surnomme l’empereur, Bernard Saucier, vient d’être assassiné dans son domaine, après une fête bien arrosée. Une balle en plein coeur.

     

    C’est le point de départ de La chasse est ouverte. L’inspectrice de Québec Maud Graham mène l’enquête. Secondée par ses collègues habituels, évidemment. Et toujours aussi impatiente du résultat. Toujours aussi fébrile, instinctive, à l’affût.

     

    Bien sûr qu’elle va finir par y arriver. Par dénouer les fils de l’affaire et mettre la main au collet du ou des meurtriers. Ça fait partie du jeu. Mais contrairement à ce qui se passe habituellement dans cette populaire série née il y a un quart de siècle sous la plume de Chrystine Brouillet, ce n’est pas seulement le comment qui est mis en avant ici.

     

    Oui, on aura droit encore une fois à tout ce qui trotte dans la tête de l’enquêtrice, à ses interrogations, ses errements, ses éclairs de génie, tandis qu’elle avance, piétine, recule et résout finalement le tout. En soi, c’est captivant.

     

    En parallèle, on aura aussi accès, comme de raison, aux pensées secrètes du ou des meurtriers, à leurs actions, à leurs motivations, à leur passé. Avec, en filigrane, comme toujours, cette question : comment, pourquoi en vient-on à tuer ?

     

    Mais la nouveauté, c’est qu’on ne sait pas, cette fois, qui a tué. On n’en sait pas plus que Maud Graham là-dessus. On possède des informations auxquelles elle n’a pas encore accès, c’est vrai. On croit détenir les clés.

     

    On se dit même que c’est un peu facile, un peu trop évident, cette fois. Mais tout cela pourrait bien nous amener à faire fausse route, finalement. Astucieuse, Chrystine Brouillet. Avis aux habitués de la série : on sort de notre zone de confort, ici. C’est un plus, il va sans dire.

     

    On ne saura qu’à la toute fin ou presque qui a assassiné l’empereur. Entre-temps, on aura fait le tour, deux fois plutôt qu’une, de tous les suspects potentiels identifiés par Maud Graham et son équipe. Et il y en a une pelletée.

     

    Bernard Saucier avait tellement d’ennemis. Pas seulement dans le milieu des affaires, où, en plus de se montrer impitoyable, il ne marchait pas toujours droit. Les écolos l’avaient aussi dans leur mire : il s’apprêtait à ériger un énième complexe hôtelier au bord d’une rivière sans se soucier des ravages pour l’environnement ni du sort des personnes expropriées.

     

    Sans compter la maîtresse qu’il venait de rabrouer. Au téléphone. Sans avertissement préalable. Du jour au lendemain, ouste. Terminées les galipettes avec cette femme mariée qui en était venue à se renier pour lui, par amour pour lui.

     

    Ce n’est pas tout. Il y a ceux et celles qu’il a humiliés au fil des ans, pour toutes sortes de raisons, dans toutes sortes de situations. Il y a son aversion pour les gais, en particulier.

     

    Du genre à se croire tout permis, ce type, de son vivant. Le genre d’homme détestable au possible. Comment avoir la moindre sympathie pour un mort tel que lui ?

     

    Ça aussi, c’est rare, dans les Maud Graham : qu’on ne se mette pas à la place de la victime. Mieux : que la victime apparaisse plus odieuse, d’une certaine façon, que son ou ses assaillants. À première vue.

     

    Et puis, au-delà de la vengeance pure et simple, il y a la question d’argent qui pourrait très bien jouer un rôle dans ce meurtre. À qui profite le crime ? Aussi bien chercher une aiguille dans une botte de foin.

     

    Bernard Saucier, divorcé trois fois, était père de nombreux enfants, dont certains dans la vingtaine. Sans compter les membres de sa famille élargie, ses protégés, tous ceux qui escomptaient se partager son héritage.

     

    Bienvenue dans l’univers des gens riches et célèbres. L’auteure décrit tout ce beau monde à merveille. Avec, parfois, un sourire en coin. À elle seule, la description des trois ex de l’homme d’affaires, toutes trois sur le même modèle de la Barbie blonde, vaut le détour.

     

    D’ailleurs, les personnages, dans l’ensemble, sont assez typés, chacun à sa façon. C’est dans les petits détails que ça se passe. Les petits détails grossis, parfois jusqu’à frôler la caricature. Mais ça aussi, ça fait partie du jeu.

     

    On s’interroge en cours de route sur ce qui apparaît comme des invraisemblances. Mais la fin nous réserve une vraie surprise. Même si l’on sent que l’auteure force un peu la note, on assiste à un revirement de situation inattendu.

     

    Plus fort, donc, côté suspens, ce Maud Graham. Mais tout aussi savoureux, du fait même de la personnalité de l’enquêtrice. Rien à voir avec les enquêteurs solitaires, dépressifs, alcoolos qu’on retrouve très souvent dans les polars en général.

     

    Maud Graham est toujours aussi gourmande, bonne vivante, amoureuse. Et angoissée, à sa manière. Outre la spécificité de son métier, outre son habileté et sa ténacité sur le terrain, elle est tout ce qu’il y a de plus ordinaire, somme toute, dans le quotidien. Et cet « ordinaire » fait sa spécificité.

     

    Quand on la voit vivre entourée de sa tribu, cela nous donne des moments de répit. On ne reste pas collé au sordide tout le temps, on alterne entre deux univers contrastés. Et c’est ce contraste qui est intéressant.

     

    Si Maud Graham continue d’être obsédée par ses enquêtes une fois rendue à la maison, elle ne se pose pas moins de questions sur le couple, sur la féminité, sur la famille, sur l’amitié. Ces questions ne réinventent pas la roue. Mais elles ont le mérite de faire aussi partie de notre quotidien à nous. »www.ledevoir.com



    partage et amitieCommentaire de laloracorse2 (02/10/2015 13:36) :

    je le chercherai sur paris a mon bouquiniste, sourries bon week end

    http://laloracorse2.vip-blog.com/




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