DRAYSON Nicholas
LE PARI DES GUETTEURS DE PLUMES AFRICAINES, Éd. Des deux Terres, 2011, 250 pages
Roman très réussi et agréable ; une vraie détente par le style, l’humour, la noblesse des gestes, la qualité de l’écriture, des sentiments bourgeois et nobles.
Un roman sans guerre, mort, rivalité et déception. Un roman qui coule comme un ruisseau vif et habité.
Ayant comme motif un concours d’ornithologie pour un bal annuel, l’auteur nous fait connaître des oiseaux de Nairobi, Kenya, avec des plumages, des descriptions renversantes, inimaginables pour nous à la manière d’un amateur et d’un connaisseur averti. Un roman à l’accent de la noblesse britannique et de son humour sans frontière.
Gilles Lagrois, Auclair, Québec
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Pour en savoir davantage :
« Résumé :
Le très réservé et très honorable M.Malik, résident de Nairobi, est en secret éperduement amoureux de Mme Rose Mbikwa, qui conduit chaque mardi matin la promenade ornithologique. Alors que M.Malik est sur le point d'inviter Rose au bal annuel du Hunt Club, le très tapageur Harry Khan arrive en ville et laisse clairement entendre qu'il a lui aussi des vues sur Rose. Un pari s'organise : celui des deux qui apercevra le plus grand nombre d'oiseaux invitera Rose au bal. Mais M.Malik n'est pas si facile à battre. Il use de méthodes tout à fait inattendues avec des expéditions dont il a le secret. L'air de rien, il est bien décidé à gagner le pari des guetteurs de plumes africaines... »L’éditeur
« Mon avis, d’un lecteur
Un personnage attachant, cela contribue beaucoup au plaisir que l'on a à lire un roman. Et c'est le cas ici. Le rythme est très lent, à l'africaine, avec beaucoup de digressions, de détours. On a parfois du mal à savoir où l'auteur veut en venir : il décrit une action, puis s'interrompt pour se perdre dans la description d'un personnage, ou un souvenir d'enfance, ou une histoire antérieure, ou parallère, puis reprend la narration. La peinture des caractères est très juste, nous n'avons aucun mal à imaginer les personnages.
Cela rend la lecture parfois malaisée, on s'y perd beaucoup. Mais le personnage de M. Malik est tellement gentil, tellement agréable, tellement attachant, que l'on ne peut que compatir à sa quête, et même si dès le début on sait comment cela se terminera (enfin, on s'en doute très fortement), on reste jusqu'au bout de ce court roman pour savoir comment il va s'en sortir.
Et bien nous en prend : on avait deviné qui gagnerait le pari, on ne s'attend pas à la chute du roman !! Et on ne peut qu'admirer la grandeur d'âme, le fair-play de M. Malik, et s'attendrir sur la décision de Rose.
On apprend énormément de choses sur les oiseaux (mais pas seulement : le Kenya est un pays riche de faune et de flore !), l'humour est très anglais, les personnages très "classe". La tension dramatique est toujours allégée par de véritables scènes de comédie, le ton est léger, la plume très juste. Au final, même si on a du mal à rester accroché au début, ce roman vaut le coup de rester jusqu'à la fin, ne serait-ce que pour le héros attachant au possible. »
Et puis, il redonne le sourire, n'est-ce pas un point important également ? « www.babelio.com
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