DESBIENS Patrice
L'HOMME INVISIBLE suivi de LES CASCADEURS DE L'AMOUR, RÉCITS, Prise de parole, 2008, 185 pages
Récits dans un langage spontané mais poétique. L'auteur dit les choses comme il les ressent, les vit, il a un franc parler..poétique. Nous suivons sa vie, sa recherche, ses embûches . Un auteur à découvrir si nous n'avons pas d'attente et faisons preuve d'ouverture humaine et artistique. L'auteur utilise dans son écriture les deux langues de façon simultanée, la page de gauche en français, celle de droite en anglais: une traduction de l'idée plutôt que des mots. Un auteur à découvrir.
Gilles Lagrois, Auclair, Québec
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Pour en savoir davantage:
" L'homme invisible/The invisible Man a été qualifié de "livre-emblème de Desbiens et de sa communauté culturelle", voire avec cette oeuvre, Patrice Desbiens serait devenu " le Franco-Ontarien emblématique". L'homme invisible devient la métaphore du "minoritaire francophone dans la réalité canadienne".
C'est que l'homme invisible est "bilingue de naissancce"; il souffre de la schizophrénie d'André Paiement. Il a, comme Patrice Desbiens, les deux côtés du cerveau en chicane. Avoir deux langues maternelles, c'est comme ne pas avoir d'identité. Toi, tu es coincé entre les deux: tu comprends les deux langues, tu parles les deux langues parfaitement mais tu n'es personne.
L'invisibilité est aussi l'expression d'un certain misérabilisme. " La double identitié culturelle, c'est deux misères qui s'additionnent, un point c'est tout."
Sa vie est un mauvais film qui ne se termine que lorsque tous les acteurs sont morts. Et comme s'il ne pouvait en être autremnt, l'histoire d'amour de l'homme invisible se termine mal, tout comme sa carrière au cinéma puisqu'onle congédie (HI:44 gauche et 45 droite). L'éditeur
" C’est ce qui est arrivé au poète Patrice Desbiens, artiste protéiforme né à Timmins, en Ontario, et vivant aujourd’hui à Montréal. Sa quête identitaire mise en mots se prépare une nouvelle fois à prendre les planches. Le spectacle invite, dans une formule bilingue - forcément -, à un voyage au coeur de soi, surtout quand l’auteur essaie de se cristalliser dans un environnement biculturel parfois sous tension." www.ledevoir.com