LEWYCKA Marina
TRADERS,HIPPIES ET HAMSTERS, roman, alto, 2013, 611 pages, littérature étrangère
Un autre roman époustouflant, renversant de Marina LEWYCKA qui nous entraîne dans une folle ronde de personnages colorés, d'événements cocasses, de situations rocambolesques remplies de péripéties invraisemblables.
Au départ une famille constituée par un couple d'une union libre rejetant et combattant le capitalisme au jour le jour en manifestant, en boycotant toute tentative d'impérialisme dans tous les événements de leur vie professionnelle et sociale; de purs engagés enragés pour défendre la contre-culture et la liberté si chère aux aînés des années post 1960 par des manifestations culturelles hostiles ou étrangères aux formes de la culture dominante.
Deux parents hippies, un fils universitaire travaillant comme trader pour une banque britannique, une fille enseignante dévouée aux enfants avec troubles graves d'apprentissage, une jeune fille adoptée trisomique.
Un roman écrit avec grand talent, d'une verve étincelante, d' une construction de chapitres aléatoires, d'un grand rafinement et contrôle. Un roman d'humour, de fantaisie, de fantasmes réalisés, d'un grand rire communicatif dans un langage direct et coloré.
Un roman à découvrir, de bons moments pour rire de soi et des autres. Nul n'y échappe, il y a de la place pour tout le monde.
Gilles Lagrois, Auclair, Québec
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POUR EN SAVOIR DAVANTAGE:
"Marina LEWYCKA
Marcus et Doro, deux hippies sexagénaires nostalgiques de la vie en communauté, toujours prêts à discuter de marxisme, de sexe ou de l’art d’assaisonner les lentilles, sont à la tête d’un drôle de clan. Leur fils, Serge, est ultra-capitaliste et porté sur les investissements risqués. Leur fille aînée, Clara, s’occupe chaque jour d’enfants défavorisés sans parvenir à trouver le bonheur et à fleurir enfin. Leur autre fille, Oolie, atteinte de trisomie, rêve d’amour libre et d’indépendance. La table est mise pour une randonnée familiale rocambolesque semant, dans son sillage, quelques mignonnes bêtes à poil.
Après avoir mélangé tracteurs et romance, cueillette de fraises et banditisme, conflit palestinien et rénovation intérieure, Marina Lewycka a tricoté pour notre plus grand plaisir une nouvelle histoire truculente où s’entrecroisent rongeurs, idéalistes grisonnants et financiers véreux.
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Quelques échos :
« Un bouquin très distrayant. Le regard que l’auteur porte sur cette période - les années 1960 - est absolument délirant. […] Il y a des moments absolument délicieux même si on n’a pas connu cette époque-là. L’écriture de Marina Lewycka est très vive. C’est vivant, amusant. Sous le côté léger, il y a une véritable profondeur. C’est très juste, très vrai. »
René Homier-Roy, C’est bien meilleur le matin[ Lire l'article ]
« Marina Lewycka pourrait donner des leçons de «comment aborder le sérieux et le tragique avec une truculente dérision. »
24H
« Fidèle au poste, l'ironie délicieuse de Lewycka fait des merveilles, de même que ses personnages colorés. »
7 jours
« Des personnages colorés qui, chacun leur tour, livre leur point de vue sur les gens, les choses, les événements. Et tracent ainsi, en une mosaïque délirante, désarmante et pertinente, un portrait de la crise financière de 2008 vue de l'Angleterre. Délectable. »
La Presse
« Marina Lewycha a le don de créer des personnages tellement vrais qu’on aimerait aller prendre un café avec eux, qu’on croirait qu’ils habitent la porte d’à côté. Une lecture remplie d’humour et particulièrement accrocheuse! »
Marie Josée Turgeon, Sympatico.ca[ Lire l'article ]
« Épique! […] On rit beaucoup et souvent. »
Marie-France Bornais, Le journal de Québec
« Conteuse hors pair, Marina lewycka écrit d'un point de vue comique et maintient un équilibre parfait entre la farce et le pathos. L'écrivaine ukrainienne met à profit tout au long de son récit cet humour « so british ». Rigolomètre : 18/20. »
Suzanne Giguère, Le Devoir
« Roman réjouissant, foisonnant de gravité et d'humour, qui, sous la plume tendre et acérée de Marina Lewycka, nous fait pénétrer dans une époque libératrice, — amours affranchies, soutiens-gorges jetés aux orties, avant de s'assagir à leur place convenue! »
Dominique Blondeau, Ma page littéra