MINIER Bernard
LE CERCLE, roman du genre thriller, XOEditions, 2012, 558 pages
Après son roman GLACÉ, Bernard MINIER nous revient avec un roman du genre thriller reversant, exténuant magnifiquement mené par une écriture éclaboussante. Deux intrigues principales mènent la cadence: la mort d'une enseignante brillante, appréciée et la présence obsédante, obstinée de Julian Hirtmann, le prédateur sexuel et tueur en séries de jeunes femmes.
Plusieurs personnages éclatés composent le tableau: Van Acker, quelqu'un de spirituel, de redoutable et d'arrogant, la belle détective Ziegler, fidèle, rusée, protectrice.
Un roman aussi redoutable que ses personnages qui nous procurent des émotions et des questions insurmontables.
"Notre cher peuple fonctionne comme fonctionnait les premières tribus d'Israël: il adore les boucs émissaires."
" A vingt, elle avait découvert que le monde est un lieu coupant et blessant où la plupart des gens mentent- aux autres comme à eux-mêmes- que le monde est le terrain de jeux favori des salauds, un enfer pour les autres, et Dieu le champion du monde toutes
catégories des enfoirés."
" Vivre, c'est choisir, n'est-ce pas ?
Gilles Lagrois, Auclair, Québec
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Pour en savoir davantage:
"Une atmosphère singulière et oppressante règne tout au long du roman : une pluie incessante, l'orage qui gronde, les sentiers de la mémoire, une vengeance, un serial-killer qui s'évade d'un hôpital psychiatrique, la musique de Gustav Malher qui résonne tel un letmotiv du début à la fin de l'histoire, une pléthore de personnages venus de tout horizon qui déstabilisent d'abord le lecteur pris dans une sorte de labyrinthe dont il ne voit pas la sortie. Les eaux troubles d'un lac. Un drame ancien. L'univers clos, cossu et secret de la petite ville universitaire de Marsac... Puis, les élément se mettent en place, s'imbriquent les uns dans les autres et donne au tout une parfaite cohérence.
Loin d'être mon genre littéraire préféré, ce thriller écrit avec habileté et intelligence a su captiver mon attention. Il y a bien certaines scènes proche de l'insoutenable pour moi mais le suspense est haletant, le personnage de Martin Servaz est magnifiquement incarné, les reflexions et autres pensées sur la société actuelle, la littérature, la politique, les évolutions techniques sont interessantes et sensées. Un thriller efficace."
"Juin 2010. Le commandant Martin Servaz reçoit un énigmatique e-mail. Julian Hirtmann, le mystérieux pensionnaire de l'Institut psychiatrique Wargnier, dont personne ne sait, depuis son évasion il y a dix-huit mois, s'il est vivant ou mort, serait-il de retour ?
Pendant ce temps, à une dizaine de kilomètres, un professeur de civilisation antique est assassiné, un artiste suédois brûlé vif, un éleveur de chiens dévoré par ses animaux. Que se passe-t-il autour de Marsac et de ce cercle d'étudiants qui réunit l'élite de la région et dont Servaz a fait partie ?
Aidé par Espérandieu et Irène Ziegler, Servaz va découvrir l'existence d'un jeu sinistre et rouvrir de terribles blessures.
Confronté à un univers terrifiant de trahison, de bestialité, de perversité et d'intelligence, il n'en sortira pas indemne. Il devra également protéger ceux qu'il aime de la menace Hirtmann, à commencer par Margot, sa fille, étudiante à Marsac.
Mais l'ennemi n'est jamais là où on l'attend..." www.babelio.com
"Un thriller qui prend aux tripes et qui ne vous lâche pas une seconde !!!
Le livre s'ouvre sur un prologue atroce qui va donner le ton de ce nouvel opus écrit parBernard Minier. Tout au long des pages, nous allons retrouver cette femme enfermée, qui se perd peu à peu dans l'atrocité de la folie.
Le 11 juin 2010... On retrouve Martin Servaz, que nous avions connu dans le premier opus de Bernard Minier « glacé », nous sommes en juin, c'est la coupe du monde de football. Claire Diemar, 32 ans, prof à Marsac est trouvée morte dans sa salle de bain. Tout accuse Hugo, étudiant, un des élèves De Claire. Il est retrouvé sur les lieux du crime, on découvre Hugo assis par terre les pieds dans l'eau de la piscine de la propriété remplie de poupées.
C'est Oliver Winshow, le voisin directe de la maison De Claire qui a découvert Hugo assis au bord de cette piscine, le regard vide.
Claire est retrouvée dans sa baignoire ligotée par plusieurs mettre de corde, avec en guise de billon, une lampe troche dans la gorge ce qui éclaire sa bouche et ses dents.
Hugo se souvient d'une musique, de la musique classique, rien d'autre. Mais pour Servaz, cela le remmène à sa dernière grosse enquête en 2008/2009 («glacé»)... neige, vert, blanc... ce lieu isolé à l'institut Wargnier... Alois Hirtmann avait en commun avec Servaz, cette musique de Muhler. On avait découvert chez cet ancien procureur de Genève des documents qui laissaient penser que le Suisse pouvait être l'auteur d'une quarantaine de meurtres sur une période de 25 ans.
Ce livre est une grande enquête sur la mort de Claire Diemar, mais c'est aussi un grand retour en arrière sur la vie de Servaz. En effet on apprend que Servaz avait retrouvé son père mort dans un fauteuil... Nous apprenons aussi que Servaz était élève de cet établissement dans lequel Claire travaillait. Il était voué à faire de longues études et à devenir un très grand écrivain, mais après le mort de son père, il est entré dans la police... il a fait un virage 360°..."