JARDIN Alexandre
JUSTE UNE FOIS, roman, Bernard Grasset, 2014, 235 pages
Roman réussi du genre roman d'amour ou "Le désir a pas tous les droits."
"Faire l'amour est une façon simple de dire des choses compliquées."
Roman d'amour dans un style d'écriture moderne mais romantique à la Alexandre JARDIN sous l'influence de l'état d'esprit de la langue québécoise.
Un roman réussi et divertissant. Un auteur à l'écriture décodeur non-inclus.Il faut être un lectueur habitué ou prendre le temps d'imaginer les événements pour bien les inter relier.
Gilles Lagrois, Auclair, Québec
www.livresentete.vip-blog.com
Kiki, amie et voisine québécoise de HANNAH.
"Mais KIKI nourrissait une autre ardeur: un goût prononcé des hommes et du jeu avec les petits amants sans conséquence dont elle obtenait des voluptés inouïes.
"KIKI avait tout compris aux hommes. Elle adorait leurs mensonges et leurs érections."
"KIKI n'était pas hostile au mariage de son amie avec le très sexy ARNALDO FRANCO mais elle demeurait sidérée qu'HANNAH pût envisager l'amour comme une amitié, une mutualisation des habitudes. La frilosité de ces sentiments la consternait. Kiki aimait mieux combler deux ou trois hommes que d'en chagriner un seul."
"En cet été 2001, puisqu'il fallait se préserver, elle se marierait donc. Avec le rêve d'en finir avec l'improvisé du coeur."
"Oui, il était possible de mettre ses envies au broyeur...Pourtant, elle savait que quiconque n'a plus de passion n'est plus une femme ou un homme."
"HANNAH était de ces filles qui se tiennent aux antipodes de leur nature."
"Car le corps d'HANNAH , de bois, contredisait ses mots et il ne voyait que cela."
"...je voudrais qu'on fasse l'amour...follementt mais...juste une fois dans notre vie."
"On peut garantir sa conduite, pas ses émotions."
"C'est par l'imagination que les passions arrivent."
"L'étonnement suspend toutes les émotions."
"Le coeur doit marcher avec le cerveau, le corps lui obéit, et la tête fait ce qu'elle peut..."
Pour en savoir davantage:
" A trois heures de son mariage new-yorkais, César dévisage la sœur cadette de celle qu’il s’apprête à épouser et comprend que c’est elle, la femme de sa vie.
« Puisque notre histoire n’est pas possible, j’aimerais que nous nous aimions... juste une foisdans notre vie, lui propose-t-il. Pour n’avoir aucun regret. Choisis le moment Hannah. Et je ferai comme si je n’avais rien dit. J’attendrai. »
Quinze ans plus tard, ils se retrouvent au bord d’un lac québécois, à trois semaines du mariage d’Hannah. Sera-t-elle fidèle à sa parole ou à ses souvenirs ?
Veuf, César est guéri de tout romantisme. Revenue de ses rêveries, Hannah a renoncé au sentimentalisme. Peut-on croire encore à la passion quand on a cessé d’y croire.
www.grasset.fr
Dans Juste une fois, la Québécoise Hannah, dégoûtée de la passion, s'apprête à épouser un homme très bien, qui ne fait toutefois pas battre son coeur. Le hasard place sur sa route - ou plutôt sur les bords du lac Masson - son beau-frère César. César qui, 15 ans plus tôt, à New York, lui a dit: «Puisque notre histoire est impossible, j'aimerais que nous nous aimions juste une fois.» Dans ces circonstances, peut-on demeurer «retirée des passions», pour reprendre une expression chère à l'écrivain Alexandre Jardin?
C'est à partir de cette situation que l'auteur de 49 ans a construit son nouveau roman, avec une kyrielle de personnages secondaires hauts en couleur, une myriade de revirements de situation et des dialogues en québécois tout ce qu'il y a de plus parfaitement... québécois!
Car c'est dans le Québec des bords de lacs, l'été, que se déroule la majeure partie de ce livre romanesque au possible. Nous avons demandé à Alexandre Jardin de nous parler de certains aspects de cet étonnant «roman québécois» écrit par un auteur français et lancé en primeur au Québec. www.lapresse.ca