BORIS VIAN
VERCOQUIN ET LE PLANCTON, Gallimard, 1947, 195 pages
Roman de Boris VIAN disons genre coquin mais amusant, drôle et surtout hilarant. Tout y est un peu excessif. "Courir le guilledou" résume bien l'idée de ce roman: des aventures amoureuses et tromper le monde.
Les personnages sont bien nantis donc riches, bourgeois et libérés. L'écriture, le langage est moderne, il invente des mots donc des néologismes en utilisant plusieurs cultures du monde.On y rencontre des zazoutes qui adorent la musique et les tenues excentriques. Un monde en folie en appostion avec le monde des affaires.
Gilles Lagrois, Auclair, Québec
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Pour en savoir davantage:
"Vercoquin et le Plancton est un roman de Boris Vian, publié en 1946 par Gallimard. Ce roman, proche de la farce, raconte, à la manière de Boris Vian, les surprises parties de 1945.
Résumé
Le roman se situe entre deux surprises-parties. Lors de la première, le Major (personnage récurrent de Boris Vian) tombe amoureux de Zizanie. Dans la seconde le Major se fiance avec elle. Entre les deux, le Major déploie toute une stratégie pour obtenir l'autorisation de l'oncle et tuteur de Zizanie. Apparaît dans ce roman le personnage d'Antioche Tambretambre, bras droit du Major et qui est peut-être Vian lui-même lorsqu'il était jeune.
Analyse
Sa caricature de l'AFNOR (Association Française de Normalisation) sous les traits du CNU (Consortium National de l'Unification), où il a travaillé, représente l'humour de l'absurde. Les noms propres dans le roman sont évocateurs. Le titre lui même, vercoquin, comme des parasites, des vers. Ver comme le verre des goulots de bouteille que Boris Vian devait normaliser à l'AFNOR. Coquins comme les coqs. Peut être le maquis du Vercors, bien que presqu'aucun zazou n'eût été maquisard. Le vercoquin désignerait la jeunesse alors que le plancton qui surnage serait le monde adulte1.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Vercoquin_et_le_Plancton
Résumé :
« Le Major avait une façon assez personnelle de danser, un peu déroutante au premier abord, mais à laquelle on s'accoutumait assez vite. De temps à autre, s'arrêtant sur le pied droit, il levait la jambe gauche de façon que le fémur fasse avec le corps, tenu vertical, un angle de 90°. Le tibia restait parallèle au corps, puis s'en écartait légèrement dans un mouvement spasmodique, le pied demeurant parfaitement horizontal pendant ce temps. Le tibia redevenu vertical, le Major abaissait son fémur, puis continuait comme si de rien n'était. » Les surprises-parties en 1945 racontées par Boris Vian. L'éditeur