GEORGE Elizabeth
LA RONDE DES MENSONGES, Presses de la Cité, 2012, 656 pages
Un roman dont le sujet principal est une histoire qui tourne autour d'une famille abracadabrante.
Avant de connaître et trouver la vérité, il faut dans ce roman se farcir, se taper la RONDE DES MENSONGES d'une famille disloquée et de la plupart de ses protagonistes selon le rôle de chacun et de leurs liens familiaux fragiles. La mère et le père mènent une vie de château de riches mais ...
Une écriture inlassable, agile et une auteure à découvrir dans le genre enquête policière approfondie dans un monde à la Charles Dickens.
Gilles Lagrois, Auclair, Québec
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"Je suis entourée de menteurs et de forbans."
ZED BENJAMIN, ZEDEKIAH. Journal THE SOURCE.
"Tout le monde a quelque chose à cacher . Tout le monde répond à vos questions par des mensonges."
"IAN.KAVEH et lui vivaient ensemble depuis plus d'un an maintenant, l'heure était venue de leur dire la vérité à propos de ce qu'ils étaient l'un pour l'autre."
Oncle de IAN. BERNARD FAIRCLOUGH."Je t'accepte tel que tu es, tu dois par conséquent m'accepter tel que je suis; car la vie est une suite de compromis."
"Après un certain âge, oui. Le passé est un bagage lourd à porter."
NIAMH. ex femme de IAN CRESSWELL.Mère de TIM et GRACIE.
NICHOLAS. ALATEA."... parce que loin d'être un idiot, il savait à quel point leur couple était incompatible, du moins aux yeux d'un monde qui jugeait d'après les apparences."
"Il y a toujours plusieurs points de vue sur chaque chose."
"Parce que les gens croient ce qu'ils veulent et qui les arrange."
NICKY.ALATEA. "Cette RONDE DES MENSONGES ...et nous sommes au milieu, toi et moi, ma mère, mon père, mes soeurs sûrement."
"Choisir les bons mots-clés et suivre le fil conducteur."
MIGNON.VALÉRIE,sa mère."Des gens comme toi pourraient justifier qu'on tue ses enfants à la naissance."
Pour en savoir davantage:
"Ian Cresswell, neveu et héritier du richissime Lord Bernard Fairclough, est retrouvé mort noyé. Envoyé en Cumbria, la région des lacs qui inspira tant d'artistes et écrivains, pour enquêter en toute discrétion sur cette tragédie, l'inspecteur Lynley va devoir se frotter aux « bonnes mœurs » de la haute société anglaise.
Un fils drogué repenti et sa sulfureuse femme, des sœurs jumelles instables... Avec son flair légendaire, Lynley pourrait bien mettre au jour quelques secrets de famille.
Mais l'inspecteur lui-même risque de faire les frais de ces révélations…"
"C'est un gros roman (660 pages), qui déconcerte un peu : longtemps, on se demande ce qui se cache derrière cette intrigue assez modeste. Un homme est mort noyé en glissant sur la dalle mal scellée d'un débarcadère privé sur le Lac Windermere. La Police locale et le Coroner ont conclu à un accident.
Mais il est le neveu et collaborateur du patron d'une boîte industrielle : Sir Bernard, récemment anobli, a des doutes et obtient de ses relations londoniennes qu'un inspecteur de Scotland Yard vienne enquêter discrètement .
Noblesse oblige, le héros récurrent d'Elizabeth George, l'improbable Inspecteur-Comte Lynley sera dépêché sur place, c'est à dire dans le district de Cumbria, superbe contrée du Nord de l'Angleterre, prise entre marées géantes et montagnes primaires.
Notre homme et ses assistants, que l'on croyait pourtant habiles, vont faire beaucoup de dégâts dans une famille névrosée, ou chacun a quelque pauvre secret à cacher.
L'auteur saisit cette occasion pour traiter des plaies de l'Angleterre et de l'Europe moderne : la presse à sensation, ici représentée par un journaliste désopilant de naïveté, l'influence de l'argent, la violation de la vie privée, la démobilisation de la Police, et, bien pire, la maltraitance des enfants, dans la veine de Charles Dickens.
La dramatique fin du roman signe le grand art de l'auteure : imagination, suspense, bouleversements vous font oublier la relative langueur du début. Nul ne doute du succès de ce livre"
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