GRUDA Joanna
L'ENFANT QUI SAVAIT PARLER LA LANGUE DES CHIENS, roman, Boréal, 2013, 252 pages
Un roman qui relate l'histoire d'un enfant Polonais qui a reçu une éducation avec les règles du communisme dans une colonie, la numéro 5, qui est une coopérative d'habitation créée par une Association de gauche. Il naît à Varsovie, en Pologne au début de la deuxième guerre mondiale.
Dès l'âge de deux ans , JULIAN GRUDA change de milieu, de famille, de nom. De deux ans à quinze ans JULIAN change de nom cinq fois pour des raisons de sécurité politique. Ses parents sont des communistes engagés.Chaque fois, changement de village,changement d'école, d'amis, de nom, de papiers sous la supervision de sa mère Helena, appelée LENA.
JULIAN va même séjourner en FRANCE assez longtemps pour faire des études, apprendre et bien parler le français.
Un roman qui nous fait connaître la réalité de la vie d'un enfant polonais dans le temps de la guerre dans les années 1939-1945.
Un roman à base historique, un vrai personnage qui a fini sa vie à Sainte-Angèle-de-Laval, tout près de Trois-Rivières, Québec, Canada. Il a travaillé trente ans comme professeur de biochimie à l'université.
Gilles Lagrois, Auclair, Québec
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"Les parents ne sont pas toujours faciles à comprendre, ils ont leur logique bien à eux pour départager le bien et le mal."
"Le gène communiste est très fort dans la famille."
Le premier père est MICHAL GRUDA, appelé après EMIL DEMKE, sa mère HELENA RAPPOPORT. Ses deuxièmes parents s'appellent FRUZIA et HUGO....ainsi de suite.
" ... les autres enfants ont conclu que je connaissais la langue des chiens."
"Il n'y a rien à dire,la colonie de vacances, ça me plaît."
"Mais pour ce qui est du maréchal PÉTAIN,c'est au mieux, un collabo opportuniste et, au pire, un vieillard facho et antisémite qui a précipité la chute de la France pour obtenir le pouvoir"
"Le 8 mai 1945, l'Allemagne signe sa reddition."
Pour en savoir davantage:
Résumé :
"Il y a des vies qui sont si étonnantes qu’on n’aurait pu les inventer. C’est le cas de celle de Julian Gruda, alias Jules Kryda, alias Roger Binet. Comment, à quatorze ans, un garçon peut-il déjà avoir emprunté autant d’identités? Avoir vécu avec autant de familles différentes sans se faire démasquer? Avoir servi d’agent secret de la Résistance? Comment peut-il avoir grandi à l’orphelinat même s’il a deux mères, au moins? Et surtout, où a-t-il appris à parler la langue des chiens, ce qui fait tant l’admiration de ses camarades?
En nous racontant sous forme romanesque l’histoire véridique de son père, Joanna Gruda dépeint une enfance hors du commun, qui commence à Varsovie à l’orée de la guerre et qui s’achève dans Paris libéré. À travers les yeux de Julek, ce sont les heures les plus sombres du siècle dernier qu’on voit défiler, mais rendues avec une vérité et une vivacité hors du commun. C’est la guerre – inhumaine, trop humaine –, comme si nous y étions.
La nécessité, pour les Juifs d’Europe, de fuir et de se cacher, les délices de l’école buissonnière, l’occupation allemande, les amourettes heureuses ou malheureuses, les bombardements qui ont accompagné l’offensive alliée, la joie de retrouver les êtres aimés qu’on croyait perdus, l’abîme dans les yeux de ceux qui sont revenus des camps, tout cela est raconté sans la moindre sentimentalité, rendant plus palpable encore le tragique qui imprègne ces années sombres.
Mais ce récit captivant est d’abord l’histoire d’un enfant qui garde sa capacité d’étonnement devant les tours et les détours du destin. Animé d’un espoir inextinguible, il nous donne une extraordinaire leçon de survie." L'éditeur
"La réalité de la guerre (la 2e Guerre mondiale) sur la vie d'un jeune garçon polonais (le père de l'auteure) obligé, par l'action militante de ses parents dans le parti communiste, de s'exiler en France et par la suite de subir de nombreux déménagements dans des familles d'accueil tout au long du conflit. Je recommanderais ce récit à une clientèle jeunesse : l'écriture est simple, vive et les chapitres courts contribuent à une lecture facilement abordable.
Excellent récit d'un Polonais qui a survécu à la 2e guerre mondiale. Ce qu'on retient c'est le courage et la résilience de cet enfant, ballotté d'une famille à une autre mais qui s'adapte sans difficulté. Je me demande si la situation se répéterait aujourd'hui combien d'enfants seraient capables de survivre!!!
Le ton est frais, le discours simple mais jamais simpliste et le tout sonne juste. On sourit, on dévore les chapitres comme autant d'aventures rocambolesques et on se surprend à vouloir rencontrer Julek-Julian-Jules-Roger, qui s'appelle en fait Ludwik,_ toute une histoire et quelle histoire !
L'écriture pudique de Joanna Gruda rend un vibrant hommage à son père et le fait accéder ainsi à la postérité. Un beau cadeau à faire et à se faire !" www.babelio.com