NASRALLAH Dimitri
NIKO, LaPeuplade, roman, 2016, 396 pages
Un roman relatant le vécu de migrants qui doivent se déplacer pour survivre à une guerre sanglante dans leur propre pays qui détruit leur famille. leur maison, leur métier, la vie de plusieurs générations.
La solution ultime des migrants est de trouver un pays d'accueil et devenir des immigrants , des citoyens dans un pays d'accueil. La guerre oblige les hommes à se déplacer loin des conflits.Il faut fuir.
La guerre cause des séparations, des morts, des générations séparées, des liens disparus à jamais.
Les coupures des liens familiaux causent des cicatrices qui peuvent atteindre l'équilibre psychologique des populations déplacées.
Un roman poignant, réaliste mais sans tomber dans le sensationnalisme. . Il faut garder espoir dans les capacités de survie, de la stupéfiante résilience des humains. Un grand roman et un auteur à découvrir pour son écriture.
Gilles Lagrois, Auclair, Québec
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"Personne ne sait ce que nous réserve le futur.Le seul choix qui nous reste, c'est de vivre, de continuer à vivre et de découvrir ce qui va arriver ensuite.Tout ce qu'on peut faire, c'est espérer."
"Ça ne fait qu'empirer,tout partout autour: Mama, l'école, les bombardements. La tristesse."
NIKO, BABA,son père.
"Les essuie-glaces balaient du sang d'un côté et de l'autre du pare-brise. Un doigt est resté accroché dans un des essuie-glaces."
Voyage vers CHYPRE.Permis de séjour ou la déportation
"C'est plus sécuritaire de dormir dans la rue n'importe où dans le monde entier que d'essayer de se construire un avenir au LIBAN."
"C'est le petit gars heureux que j'aime voir, ça."
"Mais NIKO sait qu'il vient de faire la même chose, et cette ville où il se trouve ressemble soudainement à l'endroit où vont les pères qui désirent se cacher du reste du monde."
"Elle lui prend la main et revient vers leur maison avec cet homme perdu qui s'est retrouvé dans sa vie."
ANTOINE KARAM. "... le triste portrait d'un homme sans aucun contrôle sur son propre destin à la dérive."
"...ce n'est pas nous qui sommes partis, c'est notre maison qui a disparu. On n'a plus rien vers quoi retourner."
"Les gens doivent garder une petite pièce au fond de leur âme, une petite pièce pour les choses qu'ils auraient pu faire autrement."
Pour en savoir davantage:
ROMAN
Niko Karam, six ans, n’a jamais vécu en dehors de la guerre civile. Il quitte rarement son petit balcon d’où il voit le monde extérieur dégringoler. Mais après un attentat meurtrier à la voiture piégée, Niko est projeté dans un avenir réellement incertain. Son père et lui abandonnent Beyrouth et partent à la recherche d’un nouveau chez-soi. Ce sera le début d’une longue odyssée qui les conduira, chacun de leur côté, sur les mers ou dans les airs, vers d’autres sociétés.
Niko grandira chez une tante et un oncle à Montréal, remuant inlassablement les mêmes questions : Où est son père ? Est-il vivant ? L’importance de la lignée et des origines, formulée avec une empathie palpable, constitue l’unité fondamentale de ce roman, car c’est tout ce qui reste quand l’histoire perd la trace des êtres aimés.
Traduit de l’anglais (Canada) par Daniel Grenier.
http://lapeuplade.com/livres/niko/