BOUCHARD Serge
LES CORNEILLES NE SONT PAS LES ÉPOUSES DES CORBEAUX,
BORÉAL, 2005, 264 pages, Québec
Dans ce livre, une forme de récit-confidences, l'auteur m'apprend des faits, en décrivant les réalités de la vie des hommes en incluant les travailleurs abusés, les compagnies forestières abusives, en tenant compte de l'environnement, de l'écologie, du racisme.Il parle également de la mer vidée de ses ressources.
L'auteur-historien a l'âme d'un justicier.Il dénonce les injustices flagrantes faites aux Indiens nommés de nos jours, Amérindiens,à l'environnement, à l'écologie, à nos richesses, à nos ressources naturelles aux bénéfices des Gouvernements et des Multinationales d'Amérique.
C'est un historien et un témoin important de notre histoire, de notre culture, de notre vie Américaine, des injustices faites aux citoyens.
Un livre qui se lit lentement car le texte et les propos demandent réflexion.
Un auteur, un penseur, un témoin, un protecteur de l'authenticité de la vie en Amérique.
Ce livre est fait de révélations historiques, écologiques environnementales, sociologiques.
Les connaissances sont révélatrices, constructives et nous amènent à devenir de meilleurs citoyens éclairés, conscients de leurs gestes.
Un livre de chevet qui nous apprend la vérité sur notre passé, notre présent, notre situation planétaire. Un auteur qui a des choses à dire, des faits à révéler.
Gilles LAGROIS, Auclair, Québec
www.livresentete.vip-blog.com
"Je ne sais combine de kilomètres j'ai parcourus depuis ma naissance. Il semble que mes premiers pas annonçaient une incroyable mobilité.J'ai du chemin dans l'âme et du vent dans les veines."
"Demain, le réseau universel du positionnement sera peut-être en mesure de décrire le mouvement perpétuel de dix milliards d'humains."
"Nous sommes bagués comme des canards."
"La nordicité n'a cure des latitudes et des lignes droites. L'univers boréal est vaste et il prend des proportions considérables lorsqu'on réunit la taïga et la toundra canadiennes."
"Le Nord descend jusqu'à VAL D'OR. Nous sommes nordiques, mais en avons-nous la culture, en avons-nous la volonté, voire la fierté? En avons-nous seulement connaissance?"
"La faute du temps.Monde jetable qu'un rejeté comme moi ne sait plus comment appréhender. Mes mains ne sont pas faites pour cela. Mes yeux ne savent plus lire les instructions... je suis cet homme préhistorique bâti pour tout ce qui n'est plus.Je suis fait pour durer mais la durée ne vaut plus rien."
"Argent, pétrole et quétaineries sont les trois mamelles de notre hystérie collective.
L'essence que l'on consomme est une essence qui nous consume."
"L'alimentation est certes le domaine privilégié des plus grandes activités criminelles dans l'histoire de l'humanité.Mais cela reste un secret, c'est la recette du crime parfait."
"Le CANADA de fantaisie, c'est justement ce CANADA sans saveur, similitude de tous les similis que nous préférons à la nature et à l'anarchie des choses.Examples: crème de maïs, petit pois #1, Ketchup,Beans Clark, toujours pareils. Nous sommes vraiment des gens très fancy."
"Chaque conscience humaine est un puits sans fond. Tout a une face et un revers."
Pour en savoir davantage:
" Les corneilles ne sont pas les épouses des corbeaux. Les épinettes noires ne sont pas des arbres de misère. Le monde dans lequel nous vivons n’est pas nécessairement le paradis. Tout, en dehors de Montréal, n’est pas forcément le désert. Notre histoire n’est pas une épopée. Il n’y a pas de bouleaux sur la rivière Mingan. Un camion n’est pas le contraire de la poésie. Les Amérindiens ne forment pas une société archaïque et dépassée. Et le progrès moderne n’est pas si simple qu’on le croit.
Serge Bouchard n’est pas un rebelle ni un contestataire. C’est un homme libre, un esprit lucide et cultivé, un prosateur quotidien qui prend pour matière les idées, les faits, les grands phénomènes aussi bien que les « petites affaires et moindres choses ».
Les quatre-vingts petits textes qui composent cet ouvrage (et qui ont d’abord paru sous forme de chroniques dans le journal montréalais Le Devoir) forment surtout une oeuvre d’observation et de sagesse, écrite dans une langue toute de simplicité, rythmée, imagée, aussi proche que possible de la conversation entre gens d’intelligence et de coeur. Par la culture, par la finesse du regard, par l’originalité de l’imagination, Serge Bouchard s’y révèle, encore une fois, un essayiste de premier plan."Les éditeurs
"Les corneilles ne sont pas les épouses des corbeaux. Les épinettes noires ne sont pas des arbres de misère. Le monde dans lequel nous vivons n’est pas nécessairement le paradis. Tout, en dehors de Montréal, n’est pas forcément le désert. Notre histoire n’est pas une épopée. Il n’y a pas de bouleaux sur la rivière Mingan. Un camion n’est pas le contraire de la poésie. Les Amérindiens ne forment pas une société archaïque et dépassée. Et le progrès moderne n’est pas si simple qu’on le croit.
Serge Bouchard n’est pas un rebelle ni un contestataire. C’est un homme libre, un esprit lucide et cultivé, un prosateur quotidien qui prend pour matière les idées, les faits, les grands phénomènes aussi bien que les « petites affaires et moindres choses ».
Les quatre-vingts petits textes qui composent cet ouvrage (et qui ont d’abord paru sous forme de chroniques dans le journal montréalais Le Devoir) forment surtout une oeuvre d’observation et de sagesse, écrite dans une langue toute de simplicité, rythmée, imagée, aussi proche que possible de la conversation entre gens d’intelligence et de coeur. Par la culture, par la finesse du regard, par l’originalité de l’imagination, Serge Bouchard s’y révèle, encore une fois, un essayiste de premier plan." http://
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