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ÉCHANGES DE LIVRES EN TÊTE: LE PLAISIR DE PARTAGER MES DÉCOUVERTES LITTÉRAIRES ET DE RECEVOIR LES VÔTRES
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ÉCHANGES DE LIVRES EN TÊTE: LE PLAISIR DE PARTAGER MES DÉCOUVERTES LITTÉRAIRES ET DE RECEVOIR LES VÔTRES

VIP-Blog de livresentete
gilles.lagrois1@bell.net

  • 976 articles publiés
  • 123 commentaires postés
  • 1 visiteur aujourd'hui
  • Créé le : 05/06/2010 16:07
    Modifié : 09/06/2020 00:33

    Garçon (69 ans)
    Origine : AUCLAIR, TÉMISCOUATA, QUÉBEC
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    LES VIES DE PAPIER, roman de Rabih ALAMEDDINE, ****, 2016, 325 pages

    19/06/2017 12:48

    LES VIES DE PAPIER, roman de Rabih ALAMEDDINE, ****, 2016, 325 pages


    ALAMEDDINE Rabih

     LES VIES DE PAPIERS, roman, 2016, 325 pages, ****, PRIX FÉMINA

     Confidences d'une femme solitaire possédée par les livres et même par la traduction de grands classiques pour elle-même, uniquement pour le plaisir des mots, des sentiments, des pensées des auteurs et des personnages. Elle aime, chérit certains personnages.Elle est Libanaise, vit à Beyrouth, elle a 72 ans.

    Elle a une grande culture littéraire.   

    Vous voulez entendre parler de livres, d'auteurs de tous pays, de toutes langues. Vous devez lire ce livre qui nous oblige à nous revisiter, à faire face à nos habitudes, à nos priorités. Un livre miroir.

    AALIYA est une femme solitaire submergée, obnubilée par les arts, la littérature, les oeuvres de création humaine.     

    Gilles LAGROIS, Auclair, Québec

    www.livresentete.vip-blog.com

     

    "On pourrait dire que je pensais à autre chose quand je me suis retrouvée avec les cheveux bleus après mon shampoing et  les deux verres de vin n'ont pas aidé à ma concentration. Que je vous explique."

    "La littérature est mon bac à sable. J'y joue, j'y construis mes forts et mes châteaux, j'y passe un temps merveilleux."

    "Je pourrais me moquer du CORAN pour l'infantilité impérieuse de son contenu, mais pas pour son style."    

    "Parmi les nombreuses définitions du progrès,"ennemi des arbres" et "tueur d'oiseaux" me semble les plus pertinentes."

    "BEYROUTH signifiant "PUITS" ...en raison de l'abondance de ses nappes d'eau souterraines."

    "La tragédie de l'acte sexuel, c'est la virginité perpétuelle de l'âme."

    "Si c'est le cas, pourquoi les Américains se comportent-ils toujours comme s'ils étaient des victimes?"

    "La recherche de causalité est un vilain défaut."  

    "Traduire et ne pas publier, voilà ce sur quoi je mise ma vie."

    "Mes projets me distraient. Je travaille et les jours passent. J'ai fait de la traduction mon maître. Je me suis enfuie en littérature."

    "L'ART sauvera le monde, permettra à l'humanité de s'élever au-dessus de  l'épouvantable bourbier dans  lequel il est englué. L'art nous sauvera."  

    "Je me perds dans les territoires langoureux du livre."

    "Au musée. Le code secret pour désigner les arabes est "chameaux."

    La couleur pourpre.Les pécheurs aussi ont une âme."

    "... du patriarcat...le courage des hommes, la fidélité des femmes."

    "LE DIEU UNIQUE EST UN NAZI."

    "Il faut se bercer d'illusions si  l'on veut poursuivre en cette vie."

    "L'incertitude est déstabilisante."

     

    Pour en savoir  davantage:

     

    Résumé


    "Aaliya Saleh, âgée de 72 ans, a les cheveux bleus. Elle a toujours été non conventionnelle, sans mari, sans enfants, sans religion, et a toujours lutté à sa manière contre le carcan imposé par la société libanaise. Une seule passion l'anime : la littérature. Tandis qu'elle tente de maîtriser son corps vieillissant et sa spontanéité, elle doit faire face à une catastrophe inimaginable. www.renaud-bray.com

    Résumé :

    Aaliya Saleh, 72 ans, les cheveux bleus, a toujours refusé les carcans imposés par la société libanaise. À l'ombre des murs anciens de son appartement, elle s'apprête pour son rituel préféré. Chaque année, le 1er janvier, après avoir allumé deux bougies pour Walter Benjamin, cette femme irrévérencieuse et un brin obsessionnelle commence à traduire en arabe l'une des œuvres de ses romanciers préférés : Kafka, Pessoa ou Nabokov. 
    À la fois refuge et " plaisir aveugle ", la littérature est l'air qu'elle respire, celui qui la fait vibrer comme cet opus de Chopin qu'elle ne cesse d'écouter. C'est eentourée de livres, de cartons remplis de papiers, de feuilles volantes de ses traductions qu'Aaliya se sent vivante. 
    Cheminant dans les rues, Aaliya se souvient ; de l'odeur de sa librairie, des conversations avec son amie Hannah, de ses lectures à la lueur de la bougie tandis que la guerre faisait rage, de la ville en feu, de l'imprévisibilité de Beyrouth." Les éditeurs

     

    Un lecteur:

     

    En flânant en librairie, j'ai lu par hasard le quatrième de couverture du deuxième roman traduit de cet écrivain-peintre libanais... Comme vous pouvez le deviner aisément ce sont les thématiques qui ont capté mon intérêt, et fait me précipiter pour acquérir cet ouvrage , à la couverture
    affriolante (un désordre coloré de livres empilés ! )
    Un roman attachant, étonnant, prodigue en digressions, références littéraires. Cette fiction met en scène dans un Beyrouth en guerre, une septuagénaire célibataire, répudiée et divorcée depuis des lustres, qui vit seule ; jusqu'à sa retraite , son existence se déroulait entre son travail
    de libraire, sa passion de la lecture, qui lui permet de voir écouler le temps avec plus de douceur...
    Nous accompagnons Aalya Saleh, 72 ans, ancienne libraire, qui se retrouve à la retraite, vivant seule dans son appartement, où elle continue à suivre un rite immuable le 1er jour de chaque nouvelle année ; elle choisit un texte d'un écrivain qu'elle affectionne particulièrement (dont Sebald, Pessoa, Kafka qui ont une place de choix, dans son Panthéon personnel) pour en faire une traduction en arabe...Contradiction apparente: elle s'implique à chaque traduction mais se moque éperdument de se faire publier,ou connaître de quiconque ! 
    Ce travail de traductrice , ses lectures nombreuses l'aident à trouver un sens à son quotidien, ou du moins adoucissent son existence, dans un Beyrouth en guerre... Aalya vit dans une sorte de bulle, où elle se sent de plus en plus loin des autres, en dehors de ses souvenirs heureux avec
    son amie, Hannah, à part quelques visites en solitaire au musée national de Beyrouth, où le gardien lui manifeste une attention affectueuse...
    Je parlais précédemment de digressions, car il est bien sûr question avant tout des livres, d'hommages multiples à la Littérature, à la lecture mais aussi au travail des plus complexes du traducteur...Mais moult autres sujets s'entrecroisent dans des mini-histoires imbriquées: Une histoire familiale difficile dans un pays , où même les mères préfèrent les fils aux filles,
    la guerre, le temps qui passe, les effets paniquants du vieillissement, qui engrangent plus de solitude et d'isolement, lorsqu'en plus, en tant que femme on a vécu la majeure partie de son existence en dehors du parcours traditionnel d'une femme libanaise, qui se doit de se
    marier et de faire des enfants !!
    J'ai adoré ce roman, tout en éprouvant des émotions extrêmes: une sorte de jubilation de s'immerger dans l'univers "papivore" d'Aalya, accaparée par ses lectures, ses acquisitions, et ses choix de traduction, qu'elle range méticuleusement , une fois terminés , dans des cartons, avec le livre en langue originale. Dans un même temps, une sorte de forte mélancolie 
    d'une vie solitaire, en marge des autres vivants, en dehors de "ces vies de papier", qui l'habitent heureusement!!
    "Je me suis depuis bien longtemps abandonnée au plaisir aveugle de l'écrit. La littérature est mon bac à sable. J'y joue, j'y construis mes forts et mes châteaux, j'y passe un temps merveilleux. C'est le monde à l'extérieur de mon bac à sable qui me pose problème.Je me suis adaptée avec docilité, quoique de manière non conventionnelle, au monde visible, afin de pouvoir me retirer sans grands désagréments dans mon monde intérieur de livres. Pour filer cette métamorphose sableuse, si la littérature est mon bac à sable, alors le monde réel est mon sablier- un sablier qui s'écoule grain par grain.
    La littérature m'apporte la vie, et la vie me tue." (p. 15)
    Un très fort moment de lecture dont je suis très heureuse , qui provoque ma curiosité à lire l'ouvrage précédent de cet écrivain libanais, "Hakawati", où l'écrit, le romanesque, l'art de raconter des histoires occupent de nouveau, de façon différente, une place primordiale...
    Lien à voir : http://www.lemonde.fr/livres/article/2009/10/29/hakawati-de-rabih-alameddine

    www.babelio.com






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