TAMMET Daniel
CHAQUE MOT EST UN OISEAU À QUI L'ON APPREND À CHANTER, essai, 2017, 265 pages
L'auteur est un jeune autiste de haut niveau qui a consacré sa vie et son œuvre à la communication orale.
Un de ses principes de base de la langue parlée est : « Nous sommes ce que nous disons. » » Ce principe tient compte de notre milieu social, de notre culture personnelle et de notre pays d'origine.
La langue se suffit à elle-même et non à la politique, aux intérêts des uns et des autres sinon à de nouvelles habitudes et influences extérieures.
JONAS HALLGRIMSSON. « Ce poète faisait preuve d'une remarquable aptitude à inventer de nouveaux mots à partir de termes existants, des ajouts à la langue car les langues évoluent sans cesse. »
Un livre éloquent sur l'évolution du langage, des langues parlées sur tous les continents même aux extrémités de la terre et presque inconnues.
La situation des langues parlées dans le monde, sur les cinq continents. C'est souvent les plus forts, les plus riches, les plus nombreux qui l'emportent ou seulement la langue la plus pratique ou la plus rentable dans le monde.
Un livre remarquable si les langues parlées dans le monde piquent votre curiosité et intérêt.
Gilles LAGROIS, Auclair, Québec
www.livresentete.vip-blog.com, à visiter
« Bien que l'anglais soit la langue de mes parents, celle dans laquelle j'ai grandi et étudié, je n'ai jamais eu le sentiment de lui appartenir. »
« Le même mot peut être compris de dix manières différentes en une seule fois. »
« La grammaire et la mémoire découlent du jeu avec les mots...qu'on éprouve les diverses significations qu'ils dégagent. Les manuels ne sont pas à la hauteur. »
« Langage parlé. Le raccourci idéologique qui associe pauvreté matérielle et pauvreté d'esprit perdure. »
« Si un mot fonctionne, utilisez-le. »
« C'est là, à PUEBLA...que j'ai rencontré un indigène qui parlait la foudre. »
« Les NAWAS , descendants des AZTÈQUES, la langue NAHUALT...MONTÉZUMA »
« FRANCISCO.Quand notre bouche tombe amoureuse d'un son, nous le prenons et nous l'utilisons. »
« Les intellectuels africains devraient raisonner et débattre en langues africaines. L'anglais n'est pas une langue africaine...mais celle du colonisateur. »
« L'anglais représentait un passeport pour le monde entier...comme le français pour nous. »
« Sa liberté de parler sans complexe, celui de l'authenticité... »
« Le meilleur islandais du pays »--le jugement du narrateur n'est pas d'ordre esthétique, seulement abstrait. Il n,a pas entendu une phrase de ce dialecte « le plus pur » et ça n,a pas d'importance. C'est de cet islandais idéalisé que le narrateur, l'auteur et de nombreux lecteurs se sentent fiers. Pas de l'islandais du quotidien, dont ils doutent. D'une manière ou d'une autre, les deux langues coexistent. »
POUR EN SAVOIR DAVANTAGE :
Résumé éditeur :
« Il était une fois, dans une banlieue de Londres, un enfant autiste dont la langue maternelle était les nombres… Daniel Tammet se souvient de ce langage numérique qu’il comprenait mieux que celui de sa famille.
Aujourd’hui, ce polyglotte capable d’apprendre l’islandais en une semaine nous propose un voyage dans l’univers des langues et de ceux qui les parlent, les inventent ou les étudient.
Il nous entraîne à la rencontre des Nahuas, ces descendants des Aztèques qui forgent des mots à partir des bruits de la nature. Il raconte les péripéties de l’inventeur de l’espéranto et dialogue avec ceux dont c’est la langue maternelle. Il nous montre comment apprendre une langue étrangère de manière intuitive ou pourquoi l’apparition du téléphone a modifié notre façon de nous parler.
De l’art de la traduction de la Bible à la poésie de la langue des signes, ces pages révèlent l’étonnant éventail des talents linguistiques et littéraires de l’auteur. »
UN LECTEUR :
Ce sympathique auteur parle de sujets variés selon les chapitres ,sujets concernant le langage (langue des signes, esperanto ,oulipo...)et des différentes personnalités rencontrées au cours de ses recherches.
Pour tous ceux qui aiment les mots, un livre à déguster !